Undertaker
Dans l'Ouest sauvage, Jonas Crow exerce l'utile – mais parfois dangereuse – profession de croque-mort.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Croquemorts et fossoyeurs Dargaud Institut Saint-Luc, Liège Les prix lecteurs BDTheque 2015 [USA] - Les déserts Nord-Américains
Jonas Crow, croque-mort, doit convoyer le cercueil d'un ancien mineur devenu millionnaire vers le filon qui fit autrefois sa fortune. Des funérailles qui devraient être tranquilles, à un détail près : avant de décéder, Joe Cusco a avalé son or pour l'emmener avec lui dans l'éternité. Pas de chance, le secret est éventé et provoque la fureur des mineurs d'Anoki City. Comment laisser enterrer une telle fortune alors que pour survivre, eux suent sang et eau dans les filons ? Comme le dit Jonas, "la mort ne vient jamais seule"... Texte de présentation de l'éditeur
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Date de parution | 30 Janvier 2015 |
Statut histoire |
Série en cours
(Dyptiques)
7 tomes parus
Dernière parution :
Moins de 2 ans
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Les avis
Un récit efficace, avec une dose d'action bien dosée, accompagnée d'un humour qui rend la lecture très plaisante. Le personnage de Jonas est très attachant, ses valeurs humaines parviennent à porter le recit et renforcent la credibilite des péripéties. Ses compagnons de voyage sont eux aussi très crédibles dans leurs rôles et font gagner en densité certaines intrigues entremêlées, très astucieux. Le tome 7 dernièrement paru reste dans la même veine et m'a embarqué tout de go pour un nouveau chapitre des aventures de Jonas Crow. Une fois de plus, vivement la suite des aventures!
Je viens de terminer la lecture du sixième tome et j'en ressors plus que satisfait. Jonas Crow sera le personnage principal de ce western et l'originalité du récit tient dans la profession exercée par Jonas, il est croque mort et a pour animal de compagnie un vautour. L'originalité tient aussi dans les méchants rencontrés, ils ne sont pas manichéens, ils sont complexes et bien travaillés. L'originalité tient aussi aux seconds rôles, roles tenus par des femmes de caractère, elles sont chinoise au tempérament de feu, anglaise pas si fragile que ça et chiricahua sur le sentier de la guerre. L'originalité tient aussi aux intrigues et le ton employé. Un scénario bien construit et qui ne cesse de s'améliorer, cycle après cycle, ce qui est plutôt rare. Un croque mort avec du charisme et sachant aussi bien embaumer un corps que manier les armes à feu. Par bride, le passé de notre héros sera en partie dévoilé par le biais des méchants de service, des anciennes connaissances de Jonas. Une narration captivante qui ne faiblit pas. Des dialogues aux petits oignons dont les fameux versets selon "saint" Jonas, savoureux. Un subtil mélange de légèreté et de noirceur. Graphiquement, on reste dans le style classique du western, mais, ici, il se situe dans le haut du panier. Un trait noir, hachuré et expressif auquel s'ajoute des couleurs sombres et vous obtenez un western à l'ambiance trouble. Une série dont je ne peux que conseiller la lecture. Hâte de découvrir la suite.
L’Undertaker est un personnage qui a du caractère, de la répartie et des citations plus qu’approximatives ! Dès le premier diptyque, ça démarre fort. Undertaker est une série qui se dit inspirée de Blueberry, ce n’est pas rien, et on espère qu’elle tiendra la route jusqu’au bout. Jonas Crow est un croque mort qui a le sens des affaires. Appelé pour enterrer un client – jusque-là, rien de plus normal – il se retrouve embarqué dans une course-poursuite rocambolesque. Les personnages sont bien campés, ils prennent leur place dans l’histoire et sont intéressants. Le croque mort, pour commencer, est un homme cynique au passé trouble que l’on va découvrir au fil des tomes. Les personnages secondaires sont très bons eux-aussi en particulier les personnages féminins qui ont des caractères forts et une vraie présence dans le scénario. Dans le second diptyque, le scénario se fait plus sombre. L’histoire de chaque personnage est approfondie et la tension dramatique augmente surtout avec les nombreuses scènes de nuit, à la lueur des feux de camps. Ca crée une intimité propice aux révélations. Même si on retrouve une forme de course-poursuite, la dimension psychologique de ces deux albums et la personnalité puissante de Jeronimus Quint proposent un scénario qui réussit à bien évoluer. Le troisième diptyque apporte son lot de nouveaux personnages et de révélations. C’est vraiment une bonne série. Reste à espérer qu’elle saura s’arrêter à temps avant de commencer à s’étirer en longueur et à se répéter, ce serait dommage. Du côté du dessin, j'ai vraiment beaucoup aimé : les visages des personnages sont très expressifs, les décors somptueux, les ambiances très réussies. Tout ça est très bon.
Je commence cette série alors qu'elle n'est pas finie (actuellement 6 tomes). Pour le moment, j'adore et j'espère qu'elle ne me décevra pas. C'est franchement plus qu'inspiré de Blueberry. Bon le héros est un croque mort mais en dehors de ça, c'est à la limite du plagiat. Même physique, même caractère. Je sens que les auteurs auraient bien voulu reprendre Blueberry. Même le dessin de Meyer, je trouve qu'il ressemble beaucoup à celui de Jean Giraud. Après vu que je suis fan de Blueberry, c'est parfait pour moi. Car sur le plan qualitatif, je suis désolé pour Sfar, Moebius et Corteggiani, mais c'est pour moi largement mieux que tout ce que j'ai lu de Blueberry depuis la mort de Charlier. Donc si vous aimez Blueberry, je conseille vraiment.
J'aime les BD western et c'est de plus en plus à la mode. J'ai donc été séduit par cette dernière avec un personnage original. J'ai malheureusement peur que la série tourne uniquement sur un coup de commerce et se multiplie sans plus rien apporter de tomes en tomes. Si vous aimez les histoires avec une fin, méfiez vous de cette série elle va nous coter un max ...
Tome 1 : Le Mangeur d'or Le western est à l'honneur cette année. Après le remarquable Buffalo Runner de Tiburce Oger, le Sans Pardon d'Herman & fils (pas encore lu), voici que débarque Undertaker à grand renfort de plan marketing (avec un sticker annonçant la couleur :"le plus grand western depuis Blueberry"-diable!- et un dossier assez fourni dans le numéro de janvier de CaseMate). Je suis habituellement fan du travail de Ralph Meyer (son XIII mystery et sa série IAN restent pour moi des références) et je ne compte plus les albums de Xavier Dorison que je possède. Et bien là, la nouvelle alchimie des deux auteurs (après Asgard) fonctionne à merveille. J'ai bien aimé ce personnage de Jonas Crow, croque mort cynique,n'hésitant pas à inventer des lettres de Saint Paul.Les dialogues sont fort bien ciselés et les répliques font le plus souvent mouches. N'en déplaisent à certains, j'ai trouvé le dessin de Meyer en parfaite adéquation avec l'ambiance.J'ai juste tiqué sur le passage du corbillard sur le pont en bois assez fragile, sinon il n'y a pas d'incohérence dans le scénario, ou alors elles ne m'ont pas sauté aux yeux, tant j'étais pris par l'histoire. Un bon western avec un scénario original(je prendrai sans doute la version en n&b), album que je recommande vivement. Tome 2 : La Danse des vautours Après la bonne surprise du tome 1, c'est avec un grand plaisir que j'ai lu le tome 2, qui conclut ce diptyque, intitulé "La Danse avec les vautours". Pourtant, les premières pages de ce nouvel opus sont assez difficiles à franchir tant elles sont bavardes, trop bavardes à tel point que l'on semble se trouver au beau milieu d'un Blueberry, comme l'ont noté de façon très pertinente certains lecteurs. J'avoue même ma surprise d'achever la lecture de cet album en découvrant qu'il s'agissait bien d'un album de 52 pages et non d'un 78 pages, tant cet opus est riche au niveau dialogues. Par contre, j'ai trouvé le dessin de Ralph Meyer encore meilleur (sans jeu de mots) que le premier album. Il se rapproche vraiment du style de Giraud, au niveau des décors et de l'ambiance... c'est vraiment superbe. Le western est à l'honneur en ce moment, Sykes de Pierre Dubois & Armand, vient de sortir... c'est ma prochaine lecture. Tome 3 : L'Ogre de Sutter Camp Je viens de lire le tome 3 de "Undertaker", et bien je dois dire qu'il est bien foutu. Le tome 2 (un peu trop bavard) de cette série était un cran en dessous du premier volume, pourtant assez décrié par certains. Cet opus est assez sombre, il faut le dire, aussi bien au niveau du scénario que du dessin, où les scènes nocturnes sont assez nombreuses. L'intrigue est bien amenée avec cette scène où le colonel Warwick s'écrie "l'ogre est vivant!". Même si, pour le moment, Xavier Dorison ne nous livre que des fragments sur le passé de Jonas Crow, on sent que le prochain volume qui clôturera l'histoire, nous apportera plus d'éclaircissements. Les personnages féminins Rose Prairie et Lin ne font pas que de la figuration dans cette aventure, mais Rose, particulièrement, y occupe une place prépondérante. Niveau dessin, Ralph Meyer nous offre de belles planches, dont la planche 22, celle qui nous présente l'Ogre. Il faut souligner d'ailleurs, la présence d'un cahier graphique réservé à la première édition. J'ai passé un très agréable moment avec ce premier volume, et c'est sans hésiter que j'achèterai le prochain album. Tome 4 : L'ombre d'Hippocrate Je pense que Jonas Crow finit par s'inscrire définitivement dans le monde du western en bande dessinée avec cet album. Même s'il est écrasé par la personnalité plus que machiavélique de Jéronimus Quint alias l'Ogre, dans cet opus. D'ailleurs cet album fait la part belle aux seconds rôles, que ce soit Lin ou Rose Prairie. Le scénario de Dorison est très sombre ici, ne laissant aucune place à l'humour (même les fameuses citations bibliques de Jonas Crow ont du mal à nous décrocher un sourire, tant cette chasse à l'homme est sanglante). Jusqu'à la dernière page, Xavier Dorison nous tient en haleine (et que dire des dernières pages qui ménagent une surprise de taille). Côté dessin, Ralph Meyer est aussi à l'aise dans les nombreuses scènes nocturnes que sur les autres scènes. On peut seulement regretter le fait que certains visages ne soient pas dessinés en détails sur quelques vignettes. Un récit riche et très dense sur 54 pages, qui ravira les amateurs de western. Encore un bel album de Meyer & Dorison (une nouvelle aventure est d'ailleurs annoncée au dos de l'album). Tome 5: l'indien blanc Avec ce nouvel opus, Xavier Dorison nous offre un récit très dense, en tout cas plus complexe, à mon avis, que dans les albums précédents. L'introduction pour révéler la mission exacte de Jonas est bien ficelée et ménage quelques surprises sur le passé de notre désormais célèbre croque-mort. Le scénario est très riche pour ce premier volume d'un nouveau diptyque, et il n'est pas avare de surprises. J'ai aimé le rôle joué par Jed, le vautour, dans cet opus; regrettant au passage l'absence d'une touche féminine au récit, je veux parler de Lin et de Rose Prairie. Et que dire du dessin de Meyer, qui s'améliore d'albums en albums, que ce soit sur les scènes nocturnes ou sur la neige. Un dessin somptueux, un scénario parfaitement maitrisé...que demander de mieux à part....la suite? Je pense qu'"Undertaker" s'inscrit dès à présent de manière durable et remarquable dans les grands westerns de la bande dessinée. Très bon album.
Sur le premier cycle, mon sentiment est assez semblable à celui de Raphifty : une bonne entrée en matière avec une très bonne idée de départ… puis un récit qui s’enlise dans les facilités et des scènes d’actions qui se succèdent de manière rocambolesque mais sans réussir à me passionner. A cet instant, je me suis dit qu’une fois de plus Dorison allait trop en faire pour moi. Un problème que j’ai déjà souvent rencontré avec ce scénariste, cette tendance à en rajouter une couche qui finit par me sortir d’un récit. Du coup, alors que j’ai beaucoup aimé le dessin, alors que l’esprit de la série (qui lorgne quand même beaucoup vers Blueberry) me convenait parfaitement, ce premier tome m’a laissé un peu sur ma faim. Mais il y a eu ce deuxième cycle. Un cran au-dessus, selon moi. Un cycle dans lequel les personnages secondaires finissent par voler la vedette au héros. Un cycle dans lequel les différents acteurs dévoilent de multiples facettes, avec une psychologie plus complexe et donc plus intéressante à mes yeux. J’ai vraiment bien aimé ce deuxième cycle qui, en plus, se termine sur ce qui semble être une vraie fin… sans réellement fermer la porte à une suite. Tout au long de ces quatre tomes, j’ai trouvé que Ralph Meyer nous offrait des visuels de haut vol. Ses personnages ont du charisme, de la présence. Ses scènes d’action sont bien découpées. Le dynamisme est là, les expressions des visages sont justes. Et la colorisation co-signée par lui-même et Caroline Delabie est parfaitement ajustée pour garder la lisibilité des planches malgré la noirceur des encrages. Donc au final, je monte ma note à 4/5 même si je trouve le premier cycle un peu en deçà de mes espérances. Et je serai preneur pour une suite… même si la fin actuelle me convient parfaitement.
"Undertaker" a été annoncé comme le "nouveau Blueberry", à grand coup de marketing tape à l'œil. Peut-être pas dans le style, mais au moins dans le genre western sérieux à grand succès. Dargaud a semblé miser gros sur cette bd, qui semble clairement avoir les épaules. Car les quatre premiers albums sont clairement à la hauteur. Côté protagonistes, l'Undertaker est un type excentrique, égoïste, cynique, mais avec un bon fond. Bref, un héros de western somme toute classique mais réussi. Par contre, les deux personnages secondaires féminins sont bien réussis et plus originaux, entre Mme Lin la badass et Rose la gouvernante un peu guindée et déterminée. Les personnages secondaires du premier diptyque sont bien croqués, à l'image de George Hill, par exemple, mineur dépassé par les événements. Et le personnage du docteur Quint, le grand méchant des tomes 3 et 4 est le pendant parfait à l'Undertaker. Et s'il est vrai que ce dernier est un peu écrasé par Quint dans ces deux albums, ça ne m'a pas du tout dérangé, même Blueberry, pour reprendre cet exemple, s'efface souvent devant de superbes méchants, comme Chihuaha Pearl, Quannah ou Prosit Luckner. Côté scénario, j'ai préféré celui des tomes 3 et 4, même si le tome 1 est vraiment passionnant. Le tome 2 est bon, mais je rejoins certains commentaires en ce qu'il est un peu en dessous du premier. Ca reste très cool à lire. Côté dessin, le trait est maîtrisé, les décors sont à la hauteur, bref c'est du très beau boulot. Bref on sent que Ralph Meyer maîtrise son sujet. Undertaker a tout pour devenir une référence du genre. À voir la suite, car pour se rapprocher de la légende Blueberry, il va falloir faire plus que quatre (très) bons albums. Car l'ambition de "Undertaker" est bien celle ci, et elle ne semble pas irréaliste, étant donné la qualité des premiers albums. À suivre donc.
J'ai vraiment adoré le premier tome. Le personnage du croque mort est génial et original à souhait. Charismatique, énigmatique, on sent tout de suite qu'il cache des choses qu'on a hâte de découvrir. L'intrigue apporte vent de fraicheur et renouveau au western. Un sans faute pour ce début de série. Si j'ai aimé la suite, je serais tout de même légèrement moins enthousiaste (au point d'hésiter entre 3 et 4 étoiles). Une fois que notre héros a livré quelques secrets de son passé, il perd un peu de son charme et de son coté original, à mes yeux en tout cas. C'est aussi un peu le cas de l'intrigue dans le second cycle ou lors de son duel-poursuite avec le vilain docteur Jeronimus Quint, on s'évertue à le faire passer pour le vilain méchant qui sème la mort derrière lui. Plus que le terrible ogre au final. On se retrouve dans une histoire de vengeance coute que coute où le "rôle" de croque mort passe au second plan. Les personnages secondaires sont importants et bien trouvés. Le dessin est vraiment excellent. Et bien sur l'histoire est très plaisante, même si comme indiqué ci dessus, je trouve qu'elle baisse en qualité en livrant ses secrets. Au final Undertaker est un western original et prenant qui apporte son petit quelque chose au genre et qui mérite amplement son succès.
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