Sukkwan island
David Vann réussit à toucher à la fois l'épouvantable et la beauté lumineuse, du grand art. Une tempête glaciale va vous emporter !
Adaptations de romans en BD Alaska Ecole Estienne Paris Gobelins, l'École de l'Image
Une île sauvage du Sud de l'Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal.
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Date de parution | 23 Octobre 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
La couverture n’est pas très engageante – en tout cas elle ne m’avait pas spontanément donné envie d’ouvrir l’album la première fois que je l’ai vu. Ayant franchi le pas, je vous recommande d’en faire autant, car l’intérieur vaut mieux que ce premier aperçu. Le dessin use d’un Noir et Blanc classique, avec des personnages aux visages un peu trop figés à mon goût, comme souvent dans certains romans graphiques américains – j’ai d’ailleurs été surpris de découvrir que l’auteur était français ! Mais à côté de ces petits défauts, je dois dire que le trait est très clair, et que le rendu de certaines planches est franchement bon, et en tout cas très beau. En particulier lorsqu’Ugo Bienvenu use de dégradés, comme s’il avait frotté le trait au crayon, certains paysages sont superbes, et rendent très bien la nature sauvage de ce coin perdu d’Alaska où se déroule l’intrigue. Cette immensité naturelle et sauvage est d’autant plus appréciée que le récit, lui, joue au contraire sur un enfermement, un climat angoissant et oppressant, une belle et grande cage qui se referme et rétrécit autour de Roy, adolescent venu passer quelques mois avec son père dans un coin perdu d’Alaska. Ce père se révèle rapidement rempli de problèmes relevant de la psychiatrie, n’accepte pas sa récente séparation d’avec sa femme, et la tension monte entre le père et son fils, dans un huis-clos pourtant ouvert sur une nature qui emprisonne en fait Roy, qui va vivre un enfer à ciel ouvert, jusqu’à trouver une échappatoire morbide. Adapté d’un roman que je ne connais pas, cet album se lit rapidement (beaucoup de pages muettes) et agréablement, malgré le sujet douloureux et angoissant.
C'est un drame plutôt triste et morbide mais joliment mise en image et dans un cadre paysager plutôt inédit. Le récit se base sur un père divorcé qui reçoit son fils en vacances et qui ne trouve rien de mieux que de s'exiler pendant plusieurs mois voire une année sur une île déserte de l'Alaska. C'est clair qu'il y a sans doute mieux comme vacances si on devait choisir une île américaine. Je dirai Hawaï au hasard. Le récit est assez linéaire. La lecture est agréable et plutôt rapide malgré le grand nombre de pages. Mais encore une fois, il faut supporter ce type d'histoire qu'on n'a pas envie forcément de connaître. A ne surtout pas mettre entre les mains d'une famille séparée avec garde d'enfant.
L'avis de jurin m'a donné envie de lire cette bande dessinée. Au final, je peux dire que je m'attendais à mieux, mais ce n'est pas une mauvaise bande dessinée. La majeure partie du récit porte sur la vie d'un père et son fils sur une île déserte. Le scénario va se concentrer sur la psychologie des personnages et je peux comprendre que certains peuvent être touchés par ce récit, mais personnellement je n'ai ressenti comme émotion que l'indifférence. Puis aux trois-quarts de l'album il se passe un événement qui m'a un peu captivé, mais je ne peux pas dire que le scénario m'a 100% passionné. Cela se laisse lire et fait passer le temps sans plus. Le dessin est pas mal.
L’histoire de ce père qui décide de passer une année sabbatique avec son fils de treize ans sur une île déserte proche de l’Alaska m’a bouleversé. Pourtant le départ est assez classique, on assiste à l’installation et l’organisation de nos deux « robinsons » sur une île coupée du monde. Il y a longtemps que j’ai lu une BD aussi forte, c’est sombre, violent, une ambiance oppressante à la limite du supportable, une véritable claque. Un huis-clos qui met très mal à l’aise le lecteur. Le dessin de Ugo Bievenu est à la hauteur du récit , un graphisme noir et blanc de la meilleure veine ,un dessin très bien travaillé sur les paysages et les décors mais un bémol sur l’expressivité des visages. Un ouvrage de grande qualité , une bd incontournable et j’espère pour ceux qui poserons le pied sur l’île , d’avoir la satisfaction d’avoir lu une BD de grande qualité.
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