Sibylline
Raymond Macherot est le créateur de la série et l'auteur, seul, de presque tous les épisodes. Yvan Delporte a écrit le scénario d'une histoire complète. Paul Deliège a écrit les scénarios de 1972 à 1975. Série reprise au scénario par Taymans à partir d'Avril 2006.
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Dans ses deux premières histoires, c'est une souris habitant dans une maison et chassée par un chat (Pantoufle, le héros d'une autre série de Raymond Macherot). Sa vie est donc celle d'une souris classique qui doit faire preuve de ruse pour survivre. Cela est facilité par le fait que le chat Pantoufle est d'une bétise qui dépasse la moyenne. A partir de sa troisième histoire, Sibylline s'installe à la campagne dans le bosquet joyeux ou de nombreux animaux vivent en parfaite harmonie grâce au brigadier Verboten. Le méchant des histoires est Anathème, un rat qui veut exploiter les habitants du bosquet joyeux. Sibylline déjoue ses machinations avec l'aide des autres animaux et en particulier, des abeilles. A partir de son douzième épisode, la série bascule dans le fantastique. Le pays se nomme maintenant Gutaperka. Sibylline ne tient plus qu'en rôle secondaire de ménagère. La vedette est détenue par des personnages maléfiques et dangereux. C'est d'abord le magicien Pistolard qui trouble la vie du bosquet joyeux. Ensuite, d'autres créatures étranges apparaissent au fil des épisodes : Elixir le maléfique et son serpent, Burokratz le vampire tartophage, le Troubadoule, Zagabor et son violon magique, le Kulgude, Trougnou. Les méchants tels que Croque-Monsieur sont particulièrement violents. Ils tuent leurs victimes à coup de couteaux et les mangent. Ceci est d'autant plus troublant que les animaux de la série se comportent comme des humains. C'est une humanité où on peut manger ses semblables.
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Date de parution | Janvier 1967 |
Statut histoire | Une histoire par tome 16 tomes parus |
Les avis
Je ne savais pas que Taymans avait repris la série, aussi, ma note ne concerne que les épisodes conçus par Macherot, créateur de la série en 1965 dans le journal Spirou. Je n'ai jamais apprécié cette souris facétieuse que l'on peut considérer comme le prolongement de Chlorophylle du même Macherot, et c'est d'ailleurs surtout en raison de sa trop grande ressemblance à Chlorophylle qu'elle m'énervait carrément, je n'ai jamais compris pourquoi son créateur avait ressenti le besoin de créer une autre série quasiment identique à la première. Pour moi, Chlorophylle était supérieure en qualité graphique, en atmosphère champêtre et forestière, en grâce poétique. Sibylline comme son prédécesseur avait aussi plein de petits compagnons charmants, et était aussi confrontée à un rat noir, Anathème qui a remplacé Anthracite...c'était donc une société animale très proche, et trop ressemblante, même si en changeant d'éditeur, Macherot a modifié l'esprit de son univers en atténuant la méchanceté d'Anathème. Ce côté cucul et enfantin m'ennuyait aussi. Enfin, à une époque, Macherot a carrément changé et pris une orientation plus dure et plus incisive avec des personnages étranges et cruels, ce qui dénaturait totalement son propos d'origine. Bref, pour moi, "Sibylline", c'est très moyen.
Voilà une série, à nouveau, très difficile à coter dans sa globalité. Du tome 1 au tome 6, la série est une merveille d’inventivité, de gentillesse, de poésie. Le dessin, certes encore approximatif sur les deux premiers tomes, foisonne de détails et apporte une richesse indiscutable à l’ensemble. La galerie de personnages est bien variée, et plus d’un d’entre eux deviendra indispensable au succès de la série. A partir du tome 7, le ton change. Raymond Macherot a-t’il voulu s’adapter à son public vieillissant ? Toujours est-il que ses méchants deviennent vraiment méchants. Diaboliques, même. Et cela se passe au détriment de la poésie de la série. De plus, le dessin perd en qualité et en profondeur. J’ai, à l’époque, abandonné la série. Non pas qu’elle me faisait peur, mais je n’y retrouvais tout simplement pas le monde enchanteur que les premiers tomes m’avaient offert. Depuis 2006, la série vit une nouvelle ère. André Taymans est venu épauler Raymond Macherot dans ses dernières années pour donner naissance à de nouvelles histoires qui, sans égaler le niveau de la première époque, me plaisent plus que la deuxième. Le trait de Taymans convient bien à la série (à ce sujet, quel artiste que ce Taymans, capable de s’adapter à tant de styles différents avec une facilité déconcertante) mais je regrette le manque de profondeur de ses planches. Celles-ci demeurent, en effet, avares en détails d’arrière-plan, ce qui faisait la richesse de la série à son origine. Raymond Macherot n’est plus, et André Taymans tente de continuer l’aventure, en compagnie de Corteggiani. Qu’importe ! Aurais-je presque envie de dire, la grande époque de Sibylline me semble finie depuis longtemps … Tomes 1 à 6 : 4 étoiles – série à acquérir ! Tomes 7 à 11 : entre le bof et le pas mal, mais la série adopte un ton déconcertant. A emprunter, tout au plus. Tomes suivants : à lire à l’occasion, mais peut-être pas à acheter. Pas mal, sans plus. Mention spéciale pour le tirage de tête de « La prophétie de Godétia ». Lors de la lecture du crayonné, on découvre le moment où André Taymans (et Sybilline) apprend le décès de Macherot. Ce passage, d’une sobriété extrême (les personnages s’effacent devant l’émotion) justifie à lui seul l’achat de l’album, à mes yeux.
"Sibylline" est une série sympa qui fait passer le temps. Les dessins de Macherot ne sont pas toujours au top, mais toujours de bonne facture. Il y a trois périodes de "Sibylline" : l'une où elle affronte un chat dans une maison, une deuxième période qui se passe à la campagne avec des histoires souvent poétiques et cruelles et la troisième plus fantastique où l'héroïne passe au second plan au profit de personnages souvent monstrueux comme Croque-Monsieur (comment peut-on mettre un méchant comme ça dans une série jeunesse ?). Je dois avouer que ma période préférée est la dernière. J'aime bien l'atmosphère et le fait que plusieurs personnages secondaires reviennent de temps à autres. Dommage qu’on n’en trouve pas beaucoup dans les albums.
J'ai toujours préféré Chlorophylle à Sibylline du même auteur Macherot. Comme Macherot l'expliquait, lorsqu'il est passé au journal Spirou, il a senti qu'il fallait qu'il édulcore ses histoires. Cependant, je dois admettre, que quand j'étais jeune, j'aimais bien retrouver cette série dans le journal. De plus, je trouve que Macherot avait un très beau dessin, simple, mais parfaitement efficace.
Je l'aime beaucoup, cette bestiole !... "Tintin" avait Chlorophylle, "Spirou" aura Sybilline... deux magnifiques séries créées par Raymond Macherot. Sybilline ?... c'est une petite souris qui fait ses premiers pas dans l'hebdo Spirou n° 1403 du 4 Mars 1965. Elle vit dans un univers champêtre rempli de fantaisie, de douceur de vivre... quoique, parfois... Car elle n'est pas seule, la coquine! Autour d'elle vivent aussi son éternel fiancé : Taboum ; Verboten, un hérisson garde-champêtre ; le lapin Clothaire ; Flouzemaker, un corbeau commerçant... Tout irait bien dans ce petit monde s'il n'y avait LE méchant : Anathème, un rat bête qui n'est pas sans rappeler Anthracite de Chlorophylle, la redoutable méchanceté de ce dernier en moins. Mais cette série, qui plaît tant aux adultes qu'aux (très) jeunes lecteurs va faire peur à ces derniers à la fin des années 70. Macherot va mettre en scène une série de personnages vraiment inquiétants et maléfiques. Sybillline va devoir se mesurer -entre autres- à Burokratz le vampire, Elixir le maléfique, Zagabor, une musicienne "vénéneuse", etc... Macherot va même se permettre de ridiculiser son héroïne, la plaçant dans des scénarios cruels. En même temps, son trait rond va devenir plus haché. Lui qui dessinait de magnifiques paysages campagnards, champêtres, ne va plus que les esquisser d'un trait rapide, rageur, privilégier les gros plans. Fin donc des mille et un petits détails qui faisaient le charme des premiers opus. Notre coquine aura les honneurs de 11 albums cartonnés publiés par Dupuis dès 1967. Certains scénarios seront conçus par Paul Deliège (Bobo). L'air de rien, cette "fifille des champs" -et en regardant bien les premiers opus d'une double lecture- préfigurait déjà le féminisme qui allait exploser après 1968. Sybilline est indépendante (Taboum n'est qu'un piètre faire-valoir), a du caractère, prend les décisions, "mène la barque" à sa façon... Visionnaire Macherot ?... Certainement !.. Et l'auteur dans tout celà ?... Raymond Macherot, dessinateur-scénariste de nationalité belge est né à Verviers le 30 Mars 1924. Outre Sybilline, on les connaît la série Chlorophylle, des albums de Clifton, Chaminou, Mirliton, rédige des scénarios pour Isabelle (Will), Le Chevalier Blanc (Funcken), et moult autres séries moins connues. Aux dernières nouvelles, Macherot jouit d'une retraite bien méritée (il a 82 ans) auprès de sa famille. Un grand monsieur qui, s'il n'a pas révolutionné la BD des "30glorieuses" s'en est approprié une chouette part.
Une série jeunesse que je lisais avec plaisir et que, finalement, je relis encore assez souvent sans déplaisir (je possède seulement quelques albums parmi les plus récents). Ce sont des histoires dans un monde miniature (dans le sens où les maisons, les habitants, etc... sont de la taille de souris, de hérissons et de petits oiseaux) avec des animaux qui ont une civilisation presque humaine (d'une certaine manière, cette communauté rappelle un peu les Schtroumpfs). Gamin, j'aimais beaucoup Sibylline et les Abeilles (que j'ai longtemps confondu avec l'album Chlorophylle contre les rats noirs) pour le côté "défense de la communauté", petite guéguerre avec les gentils contre des méchants (mais bon, pas si méchants quand même) : c'est comme quand on est gosse et qu'on joue à la guerre mais transposé en BD dans un univers de petits animaux. Et à l'époque, j'aimais beaucoup l'Agent Verboten (rien que son nom me fait rire), alors que justement ce personnage m'exaspère franchement dans les derniers tomes. J'aime encore bien le personnage de Flouzemaker qui est sans doute le moins gamin de tous les personnages, je me souviens du super jeu de mots pour le nom du dictionnaire de magie de Sibylline : "La Lune Rousse Illustrée" ;) et tout ça, tout ça. Bref une série gentillette, pour enfants, mais que je relis encore à mon âge et à laquelle je repense avec le sourire.
Tiens, j’aimais bien cette série quand j’étais petite. Tout ce petit monde m’enchantait, en particulier les personnages du mini cirque, et leurs aventures ne sont pas trop mal ficelées. C’est peut-être un peu démodé à présent, mais c’est vraiment une série pour enfants sympathique, sans prétention et pleine de fraîcheur.
D'abord il faut le dire Sibylline est destinée a un public jeune voir très jeune, en ce qui me concerne je l'ai lu vers cet age là, Et ce qui m'avais surtout interessé dans cette BD est l'univers de ces petits rongeurs, surtout les méchants rats c'est vrai qui inventent des plans plus farfelus les uns que les autres pour attaquer l'île. En conclusion, sibylline est une BD pour enfants dont l'univers est interessant a mettre dans les BD "type"...
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