Sunlight
Au fond d’un gouffre : personne ne vous entend crier
Christophe Bec École européenne supérieure de l'image La Vie sous terre
Trois jeunes amis passionnés de spéléo, Kévin, Caro et Emma, décident de partir explorer les ruines d’une mine désaffectée. Mais à peine entrent-ils qu’ils font une chute vertigineuse à travers un puits mal scellé. Pris au piège au fond d’un gouffre où pas un rayon de lumière ne parvient, où il n’y a rien hormis de l’eau croupie, ils n’ont plus qu’une chose à faire : attendre les secours.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | 29 Octobre 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Une fois de plus, Bec déçoit... Après avoir découvert le merveilleux diptyque Under, j'ai voulu poursuivre sur ma lancée, mais Christophe Bec est toujours aussi inégal. Avec Sunlight, l'auteur nous propose une aventure plus réaliste, et même s'il y a une vague tonalité fantastique sur la fin, dans un twist dont on se demande vraiment l'intérêt, on ne peut pas dire qu'il se fasse étouffer par l'originalité. Certes, le scénario est plutôt prenant et on suit avec une aisance certaine les péripéties de ces trois personnes coincées au fond d'une mine abandonnée, sans possibilité de remonter à la surface. Pour le coup, même dans ses plus gros ratés, Bec a toujours montré qu'il maîtrisait - certes pas toujours à la perfection - son art narratif. Le problème est qu'au bout d'un moment, on connaît la chanson. Et ici, je trouve que l'auteur ne réussit jamais à rendre ses personnages sympathiques. Le principal de leur discussion tourne autour du sexe, et si, au début, c'est bienvenu pour nous plonger dans l'ambiance d'une jeunesse désinvolte, au bout d'un moment, on n'en voit pas trop l'intérêt. Ce n'est pas bien grave, mais j'aurais trouvé plus intéressant que Bec creuse davantage les liens qui unissent les personnages, même s'il croit probablement le faire avec cette histoire de masturbation qui sort vraiment de nulle part. En l'état, ça se laisse lire, mais on ne voit jamais trop ce qui devrait susciter notre intérêt. La partie "survie" est plutôt réussie, mais on peut difficilement bâtir un récit entier là-dessus. Du côté du dessin, je l'ai trouvé très beau au début, mais au fil du récit, on se rend compte que Bernard Khattou a parfois du mal à restituer des proportions correctes dans les corps qu'il dessine. Ce qui donne un résultat jamais laid, mais avec des personnages parfois étonnamment difformes. Pour ce qui est des décors, en revanche, rien à redire, il y a une vraie élégance. Donc dans l'ensemble, rien de honteux, ça se laisse lire. Mais c'est sûr et certain que ça n'est pas une lecture qui m'a marqué à quelque niveau que ce soit.
C’est suite à la lecture de l’avis de Mac Arthur que je me suis procuré cet album. Un grand merci Mac parce qu’avec sunlight je me suis régalé comme jamais. C’est du Christophe Bec pur jus. Le scénario reprend les mêmes ingrédients que dans Bikini Atoll mais comme je suis fan de ces huis clos dramatiques, ma lecture a été délicieuse. Le suspens progresse au fil des pages. Les tensions entre les protagonistes s’exacerbent davantage plus l’histoire avance. Le côte noir et blanc souligne le côté éprouvant de ces trois spéléologues en difficulté qui luttent pour survivre dans une mine abandonnée. Frissons assurés ! Tensions omniprésentes ! Hummm mais que c’est bon ! Certains diront que cette histoire est très conventionnelle et qu’il n’y a pas grand chose de nouveau à se mettre sous la pupille. Ils ont raison. Mais c’est ma came et au final j’ai savouré l’album de la première à la dernière page sublimé par le trait de Bernard Khattou. Je ne peux que conseiller ce pavé angoissant de 160 planches. Les claustrophobes vont déguster !
Sunlight, c’est vraiment le récit d’horreur de série B type, à mes yeux. Il est bourré de clichés, de déjà-vu mais accommodés avec talent et maîtrise. Finalement, on se laisse prendre par le récit, on se laisse avoir, on se laisse emporter… car on a la conviction qu’on va obtenir ce pour quoi on est venu : un récit d’horreur fantastique qui vaut plus pour son ambiance et ses personnages (caricaturaux mais on s’en fout, ce sont ceux que l’on attend) que pour l’originalité de son scénario (un peu vide, il faut le reconnaître). Le dessin convient parfaitement au genre. Malgré le côté sombre de cet univers, le trait reste toujours bien lisible. Les personnages sont bien typés et les décors sont suffisamment précis pour que l’on comprenne où on est… et suffisamment sombres pour que l’on devine ce que l’on ne voit pas. Le twist final est bien amené. L’habitué de ce genre de récit ne se fera sans doute pas avoir. Les autres ne sentiront pas le coup venir. A titre personnel, je me suis bien dit qu’il y avait un truc bizarre à un moment… mais sans être sûr qu’il s’agissait d’un découpage volontaire ou d’une simple erreur dans le séquençage. Je n’ai donc pas été spécialement surpris… mais j’ai avancé sans certitude. C’est bien là l’essentiel lorsqu’on lit un récit à suspense. Une bonne pioche. Certainement à emprunter, voire même à posséder si vous êtes amateurs du genre et que relire un récit à suspense en ayant la solution finale (et donc avec nettement moins de suspense, du coup) ne vous refroidit pas.
Je trouve ce sunlight pas trop mal même si on aura du mal à voir de la lumière au fond de ce trou perdu. Trois amis font une randonnée de spéléologie à leurs risques et périls dans une mine désaffectée. On croit qu'on va s'embarquer dans une histoire fantastique avec une bonne dose d'horreur ce qui est plutôt le fonds de commerce de Christophe Bec. Or, cela semblera assez commun mais l'angoisse est bien présent dans ce huis-clos souterrain. J'ai plaisir à retrouver le dessinateur de la série Elysée République actuellement à l'arrêt. C'est toujours étonnant de voir la différence quand on passe de la couleur au noir et blanc. Le trait est diablement efficace et fait penser à Walking Dead ce qui est une bonne référence en soi. On ne sera pas sous les sunlight des tropiques mais cela vaut quand même le coup !
Le pitch est accrocheur et le nom de Christophe Bec est souvent un gage de qualité, notamment quand il crée des récits aux ambiances dérangeantes ou claustrophobiques. Malheureusement, cette fois, ça fonctionne un peu moins bien car il ne réussit pas complètement à mettre en place une atmosphère « flippante ». D’autant que l’histoire manque un peu d’action et de rebondissements. Bec « meuble » donc en développant ses personnages avec de nombreux flashbacks mais sans parvenir à les rendre suffisamment attachants. Néanmoins, il faut bien reconnaitre que l’album se lit sans peine et avec un certain plaisir. La narration est fluide et l’histoire est bien menée, servie d’ailleurs par un dessin noir et blanc de bonne qualité. Au final, Sunlight est une BD sympa et plutôt efficace mais dont la lecture n’est en rien indispensable.
Un one-shot qui se laisse lire. Comme souvent avec Christophe Bec, je trouve que son scénario est efficace, mais pas du tout mémorable. L'idée que trois jeunes gens sont prisonniers dans une mine souterraine est intéressant sauf que malheureusement les personnages ne sont pas du tout charismatiques. Cela a fait en sorte que je me foutais de leur sort alors que si je m'étais attaché à eux j'aurais ressenti de la tension tout le long de l'histoire. Par exemple, si j'avais souhaité qu'ils réussissent à s'en sortir (ben oui c'est triste lorsqu'un personnage que j'aime meurt) alors que là je ne ressentais que de l'indifférence. Et puis lorsque Bec essaie d'approfondir un de ses personnages, cela n'a pas marché avec moi. Le dessin en noir et blanc est pas mal.
Sunlight est une BD qui introduit une nouvelle collection de one shot en noir et blanc, couverture souple et format comics. La maison d’édition Glénat annonce déjà les trois prochains titres de cette collection « Flesh & Bones ». ce premier one shot nous embarque dans un huis clos souterrain passionnant.Trois amis pratiquant la spéléologie « sauvage » chutent accidentellement dans un puits d’une vielle mine désaffectée. Très vite la lutte pour la survie est engagée, angoisse et désespoir s’emparent de nos jeunes sportifs , Christophe Bec excelle dans ce type de récit , assez vite il installe une ambiance lourde et oppressante dans un cadre assez lugubre. Le scénario est efficace , la lecture agréable ,difficile de ne pas rester la tête dans le guidon au fil des pages, lecture facile mais efficace. Objectif réalisé pour ce premier one shot , même si certaines scènes m’ont semblé proches du ridicule notons aussi un manque de charisme des différents personnages. Le dessin noir et blanc est assez beau ,bien travaillé , dessin type « walking dead » mais en mieux. Une BD distrayante sans plus 3/5.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site