Fabien M.
À paris en 1902, Fabien est un voleur des toits. Il a pris sous son aile son jeune frère, p'tit Louis. Son désir de vengeance l'amènera à faire face à une puissante organisation criminelle surnommée "L'Échiquier"
1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Paris Une histoire de famille Voleurs et cambrioleurs
À paris en 1902, Fabien est un voleur des toits. On le surnomme "Le chat de goutière". Ce surnom lui plait, car il aime bien les chats, et il est agile comme un chat. Il a pris sous son aile son jeune frère, p'tit Louis. Lors d'une fuite spectaculaire, Fabien fera la rencontre de Lucie à qui il apprendra le métier de "voleur". Puis il fait la connaissance de Jérôme (l'oncle de Lucie). Ce dernier vient de s'évader d'une prison infernale en Guyane, et Fabien apprendra beaucoup sous sa tutelle. Fabien est hanté depuis des années, par une promesse, un désir de vengeance. C'est ce qui l'amènera lui et ses amis à faire face à une puissante organisation criminelle surnommée "L'Échiquier". Après de nombreuses épreuves, Fabien apprend toute la vérité en ce qui concerne ses parents, p'tit Louis et "L'Échiquier".
Scénario | |
Dessin | |
Couleurs | |
Editeur
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Mars 1993 |
Statut histoire | Série terminée (Série terminée en 5 tomes + 1 tome épilogue) 6 tomes parus |
Les avis
C’est une bonne série d’aventure que nous concocté là les frères Stalner. Rien d’hyper original, mais presque tout est bien fait. Que ce soit le Paris des apaches ou le bagne de Cayenne et la jungle guyanaise, ils ont su retranscrire une dure réalité, et décors et ambiance sont vraiment conformes à ce qu’on peut imaginer de ces univers au début du XXème siècle. Le dernier album, se déroulant en Italie (autour de Venise), détonne un peu au niveau du décor, sans doute est-ce moins âpre, mais c’est là-aussi bien fichu. Les passages à Paris, lorsque Fabien fait preuve de débrouillardise et de cynisme en volant, sont proches dans l’esprit des bouquins de Georges Darien (en particulier « Le voleur »). Ecrivain qui au passage avait aussi écrit un beau livre sur un bagne (« Biribi »), mais lui localisé en Afrique. L’intrigue se déroule autour d’un lourd secret, d’histoires de vengeance, avec les membres d’un puissant « syndicat du crime », sorte de société secrète dont les chefs ont une pièce d’échecs tatouées sur eux : chaque album nous rapproche du roi, chef énigmatique de ce groupe, que recherche Fabien, pour se venger de la mort de son père, mais aussi pour comprendre certaines choses… Les facilités scénaristiques inhérentes à ce genre d’histoire mêlant complot, vengeance passent relativement bien. Même si le dernier tome accumule trop les rebondissements (les deux derniers albums sont d’ailleurs moins intéressants, auraient peut-être dû être condensés en un seul), et la fin m’est apparu improbable et décevante. Mais l’ensemble reste une série d’aventure de bonne facture. Note réelle 3,5/5.
Une série de qualité inégale. J'aime bien les trois premiers tomes quoique je ne dirais pas qu'ils sont formidables. En effet, je trouve que le seul personnage attachant chez les gentils est le vieil homme et que les héros s’échappent un peu trop facilement de leurs problèmes. Il y a quelques facilités scénaristiques, mais cela ne me dérange pas parce que les mystérieux méchants sont intéressants et charismatiques. Puis vient le tome 4 qui se passe dans la jungle, un environnement qui ne m'a jamais trop intéressé, et les seules scènes intéressantes sont celles qui donnent les explications sauf que maintenant que je savais tout le cinquième et dernier tome m'a semblé sans surprise. Heureusement que le méchant final est lui aussi charismatique. J'ai vu que ce n'était que la fin d'un premier cycle. Vu qu'il n'y a pas eu d'autres albums, je suis curieux de savoir ce que les auteurs auraient voulu raconter. Le dessin ne me laisse ni chaud ni froid.
Ah les frères Stalner ! la façon qu'ils ont de vous embarquer dans des récits passionnants toujours romanesques et bourrés de rebondissements, le tout soutenu par un dessin aux jolis contours. Je suis rarement déçu avec eux, et ici encore une fois, j'ai succombé aux aventures de ce jeune voleur dans le Paris du début de siècle. Une histoire qui démarre doucement puis qui se corse assez rapidement avec la révélation d'une mystérieuse organisation criminelle qui manipule ses pions ; Fabien et ses compagnons joueront alors un jeu dangereux.. Les auteurs rendent cette progression de façon remarquable, la tension monte, les échelons se gravissent peu à peu jusqu'à l'explosion finale qui constitue soi-disant le premier cycle ; on pouvait croire à une suite, des pistes restaient peut-être à explorer du côté d'Irina, mais après tout, c'est mieux ainsi, à quoi bon rallonger cette histoire bien agencée où tout s'imbrique parfaitement, si ce n'est pour sucer l'os jusqu'à la moelle inutilement.. Le récit est enrichi de multiples rebondissements qui placent toujours Fabien dans des situations critiques mais dont il se sort avec brio ; la chance est parfois là pour l'aider, il en faut aussi dans ce genre d'aventure. Les auteurs font voyager le lecteur : du Paris miséreux de 1902, on se retrouve en Guyane, puis à Marseille et enfin à Venise où tout va se jouer, et avec pas un seul temps mort. Les Stalner maîtrisent bien leur récit, les personnages sont riches, les ambiances bien rendues... seul le dernier album accuse un petit côté mélodramatique dans les situations, mais ça rejoint certains grands feuilletons du 19ème siècle et du début 20ème que les romanciers signaient dans les journaux. Tout ceci est magnifié par le dessin lumineux des 2 frères, qui excellent à rendre crédibles les rues du Paris populaire de 1900, qui sont ensuite tout à fait à l'aise dans la jungle guyanaise et qui livrent de jolis décors vénitiens. On voit que tout est travaillé, précis, soigné grâce à une mise en page adéquate. Vraiment c'est du bel ouvrage pour un genre de série exactement comme je les aime, et qui procure un vrai plaisir de lecture. Le seul hic, c'est la fin pas tout à fait comme je l'aurais souhaitée, mais je n'ai pas envie de faire le difficile, alors bravo et merci pour ce beau moment !
J'aime le style Stalner, découvert dans La Croix de Cazenac : il a ce petit quelque chose d'académique et de rassurant, sans s'interdire toutefois d'introduire des idées qui donnent du ressort à une histoire qui peut sembler bien fade au premier regard. "Fabien M." ne déroge pas à la règle, et on commence cette histoire fort classiquement, presque trop. On rencontre Fabien, et son frère ptit Louis, qui viennent grossir les rangs de ces orphelins, héros littéraires ou de BD, qui vivent, de tous temps et en tous lieux, des aventures hors du commun. Ici, c'est à Paris en 1902 que l'on fait la connaissance de ces deux orphelins échappés d'un orphelinat qui doit être sordide, qui se retrouvent sous la coupe d'un logeur-souteneur et sur les plates-bandes d'un caïd local. Rien de vraiment nouveau sous le soleil des laissés-pour-compte donc, et comme bien souvent dans ce type d'histoires, les voici qui se retrouvent accusés d'un crime dont ils ne sont pas vraiment coupables. Le tableau et complet, les jeunes orphelins sont en bien mauvaise posture, on introduit un soupçon de romantisme dans cette histoire : l'Académie est contente. Eh bien moi, ca me plaît, d'autant que c'est bien fait et soigné, autant sur le plan du scénario que sur celui du graphisme. Ca manque peut-être un peu de folie, mais dans l'ensemble c'est plutôt agréable. Et surtout, très rapidement, l'histoire s'éloigne de l'ennui académique qu'aurait pu susciter ce genre de récit, en introduisant une organisation criminelle, dite de l'échiquier, dont les membres sont tatoués d'une pièce d'un jeu d’échec (du pion au roi, en passant par le cavalier, la tour et la reine, figures que l'on retrouve dans chacun des titres des albums). Fabien, sur un coup du sort, comprend que cette organisation a un lien avec ses propres origines, et entreprend de découvrir ses membres et de mettre fin à ses agissements, toujours en quête de son propre passé. Le récit s'accélère ainsi, les leviers de nouveautés sont introduits et l'auteur se plaît à enrichir son récit. Depuis Paris, Fabien va se rendre en Guyane, en passant par Marseille, pour se retrouver finalement à Venise. C'est donc à un long voyage qu'est invité le lecteur, permettant de varier les paysages et les situations. De plus, Fabien fait des connaissances diverses et variées tout au long de ces aventures, rencontres qui viennent donner du piment et du dynamisme à cette histoire qui promettait un ton presque trop calme. Par ailleurs, entre le premier et le dernier tome, ce sont plus de 6 années qui se sont écoulées : c'est une période relativement longue qui permet aux différents protagonistes de gagner en maturité, et surtout, d'expliquer pourquoi le Fabien qui apparaît sur chacune des couvertures semble avoir changé de visage. Pendant ces 6 années, beaucoup de choses auront changé, et l'intrigue autour de l'organisation de l’échiquier sera enrichie d'une présentation des Indiens de Guyane et d'un retour de Fabien qui fleure bon l'Edmond Dantès. One ne manquera pas d'apprécier le réalisme des décors et des paysages, clairs et lumineux, et aussi assez précis. J'ai particulièrement remarqué que de Paris à Venise, de Marseille à la jungle, le dessinateur maîtrise parfaitement les environnements et nous fait partager les ambiances des différents lieux. Encore une fois, c'est rassurant et ca flatte l'œil. Même si parfois les personnages peuvent manquer de charisme ou si les expressions passant sur les visages sont parfois indéchiffrables, le dessin est certainement l'une des grandes forces de cette série. La fin de cette série peut sembler précipitée, et aussi un peu obscure compte tenu des trahisons et contre-trahisons qui se succèdent. Mais c'est aussi ce qui fait le charme de cette série : ne pas trop trainer en longueur. En 5 tomes uniquement, les auteurs nous proposent une histoire cohérente, propre et soignée, qui apportera son lot d'aventures et de romantisme. Une histoire complète, donc, que j'ai pris plaisir à découvrir.
C’est avec cette série que j’avais découvert le travail des frères Stalner, et c’est à ce dessin lisible et soigné que je le dois. Je n’avais, effectivement, pas su résister à cette très accrocheuse couverture et à ce séduisant dessin. Mais un bon dessin n’est rien sans un bon scénario. Et, durant les trois premiers tomes, la série a parfaitement répondu à mes attentes. Elle repose sur un contexte historique classique mais plaisant et sur des personnages charismatiques, propose un fil conducteur original et des intrigues bien construites et bénéficie d’une narration fluide et efficace. Malheureusement, au fil des tomes, mon intérêt a été en diminuant. Je trouve l’idée de l’échiquier finalement mal exploitée (ou, du moins, pas assez développée), et l’intrigue n’offre en définitive plus rien d’autre que le fil conducteur, à un tel point que les tomes se trainent quelque peu (les deux derniers auraient pu facilement tenir dans un seul, d’ailleurs). Pas mal quand même, car j’ai eu du plaisir à lire cette série très soignée. Un plaisir dégressif, mais un plaisir réel quand même.
Après la lecture des 4 premiers tomes. La note finale et définitive attendra la lecture du cinquième quand je mettrai la main dessus. Cette série est plaisante à lire, elle n'est pas parfaite mais ne contient pas vraiment de points faibles. C'est le genre de série facile à lire, sans prétention, avec une intrigue suffisamment dense pour captiver l'attention du lecteur. Le dessin est globalement bon avec des progrès notables au fil des tomes. Je n'étais pas vraiment attiré par ce titre sans relief ni par les couvertures très quelconques. Mais après cette lecture, j'en conseille la découverte même si elle ne révolutionne pas le genre.
Une longue, très longue aventure qui fait quelque 276 planches. Une aventure qui débute à paris en 1902 pour se terminer à Venise en 1910. Fabien M. ?… une grande saga, une belle œuvre à l’intrigue générale assez complexe ; un véritable puzzle qui ne sait se résoudre qu’en la lecture de tous les tomes. De tout dans cette aventure : complot, vengeances, trahisons, coups de théâtre, rebondissements… et ce sur un rythme attrayant où l’attention du lecteur doit être (quasi) constamment en éveil. A défaut de quoi il y a moyen d’être vite dérouté. Fabien M ?… une série aux nombreux développements, captivante, avec des ambiances diverses (ben oui, on voyage…) MAIS dont le final est un rien –quand même- confus. A part ça, du très beau travail tant scénaristique que graphique, où « les » Stalner travaillent en commun un beau trait réaliste, une chouette mise en page ; l’ensemble bénéficiant également d’une jolie palette de couleurs. Belle série MAIS : à lire vraiment à son aise pour l’apprécier totalement.
J’ai acquis l’intégrale des aventures de Fabien M car j’étais avant tout attiré par découvrir d’autres œuvres de l’auteur Stalner dont j’avais apprécié les dessins et le scénario sur La Croix de Cazenac. Verdict ? Une bonne BD d’aventure dans la plus pure tradition. Je n’ai pas été déçu ni par le dessin, ni par le scénario parfois très prévisible. Fabien est un orphelin qui tente de survivre avec son plus jeune frère par de menus larcins dans le Paris du début du XXème siècle. Leur père a été assassiné durant leur enfance. Fabien est bien décidé à le venger. cependant, il va être entraîné dans les griffes d'une puissante organisation secrète dont les membres se font tatouer le symbole d'une pièce d'échec. La série est très distrayante mais l'intrigue est très stéréotypée car certains passages ont un goût de déjà vu. L'histoire attire le lecteur par son rythme sans cependant véritablement le tenir en haleine. Par ailleurs, il manque de la profondeur aux différents personnages. Une BD qui se laisse lire agréablement mais dont le style fait très années 80. J'encourage ceux qui ne connaissent pas cette bande dessinée et qui aiment les belles aventures avec de beaux paysages de lire les aventures de Fabien M, je pense sincèrement qu'ils ne seront pas du tout déçu de leur lecture. Note Dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 3.75/5 – Note Globale : 4/5
J’ai un avis un peu mitigé sur cette série. Elle dispose de qualités mais son scénario ne m’a pas captivé. Son dessin est bon. Les décors du tout début 20e siècle sont sympathiques. Les personnages sont relativement réussis même si je n’aime pas toujours leurs visages au niveau de la mâchoire et de la bouche. Mais je trouve le tout un peu trop lisse, trop propre. Sensés représenter les bas-fonds français dans les années 1900, je trouve qu’ils manquent un peu de vie et d’authenticité. Et les scènes marines à partir du 3e tome ne m’ont pas non plus tellement convaincu, je trouve les bateaux manquent également de réalisme. Et pour finir, je n’aime pas trop non plus la colorisation. Elle est techniquement maîtrisée et bien faite mais les palettes chromatiques de chaque planche me plaisent très rarement. J’ai noté par exemple une envie de l’auteur de mettre régulièrement du rouge qui se marie souvent mal avec les autres couleurs qu’il a choisies. Quant au scénario, après un premier tome qui m’a plutôt ennuyé, il prend de la consistance à partir du second tome et se lance pour de bon dans son intrigue. Cependant, une histoire de société secrète autour de 1900, ça devient vraiment trop cliché pour moi, et je n’ai pas accroché. Je ne trouve pas le héros très attachant, pas plus que son frère inutile et pesant la majorité du temps. Et son association avec la jolie brune et son malin d’oncle m’a parue artificielle. Les récits sont cependant bien menés, bien racontés malgré quelques petites facilités scénaristiques. Chaque tome forme une bonne histoire d’aventure policière dans une ambiance 1900 qui n’est pas mauvaise. Même si cette série est de bonne qualité, elle ne m’a donc pas vraiment charmé. Mais elle reste une bonne lecture de divertissement.
Disons qu’un 3,5 serait plus approprié : 4/5 pour les 3 premiers tomes et seulement 3/5 pour les 2 derniers. L’histoire se passe à Paris en 1900. Fabien est orphelin et s’occupe de son jeune frère. C’est un petit voleur qui aime emprunter les toits parisiens pour commettre ses cambriolages. Petit à petit il va se frotter à la pègre locale et ces démêlés vont le conduire aux portes d’un complot qui prendra de plus en plus d’ampleur au fil des tomes. C’est une BD d’aventure très plaisante. De l’action, des jeunes filles peu farouches, du rythme, bref on ne s’ennuie vraiment pas et j’ai dévoré les 3 premiers tomes. Malheureusement j’ai moins accroché à la suite. Si lors du 4e tome les révélations autour du complot de l’échiquier sont toujours prenantes, c’est le cadre de l’histoire qui me gêne. Pourquoi l’auteur est-il allé nous placer ça au fin fond de la Guyane ??? Ca ne colle vraiment pas au reste ! Et que dire des retrouvailles entre Fabien et son frère dans le 5e tome ? C’est pathétique et vraiment pas crédible. Dommage. Cela dit malgré ces petites imperfections sur la fin, "Fabien M" est une BD d’aventure très sympa.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site