Les Compagnons de la Loue
Histoire d'amitié et de pardon entre de jeunes adolescents dans la France profonde de l'immédiat après-guerre.
1946 - 1960 : L'Après-Guerre et le début de la Guerre Froide Adaptations de romans en BD Gobelins, l'École de l'Image Les Scouts Séries avec un unique avis
Une rivière « qui n'est pas comme les autres », traversant une ville assez peu ordinaire... Sur les bords de la rivière, des garçons se sont rencontrés : François, Jacques, Claude, Hans, d'autres encore... Des garçons que beaucoup de choses séparent, et qui auraient pu se heurter durement, s'ils n'avaient eu la générosité de leur âge, avec un grand désir d'amitié… Et quand la rivière, se fâchant brusquement, menace et envahit la ville, l'équipe tout entière découvre, dans le péril, la joie de servir et de sauver. (texte de l'éditeur)
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Date de parution | Septembre 1991 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Honnêtement, à côté de cette histoire, un scénario de « Joséphine, ange gardien » fait montre de finesse et de subtilité ! Il s’agit une fois encore (c’est la règle dans cette collection) d’un récit adapté d’un roman jeunesse. Ce roman, écrit en 1954 par Jean Valbert, est intéressant pour un récit d’après-guerre puisqu’il nous parle de pardon et cherche à montrer aux jeunes lecteurs que les Allemands aussi ont souffert de la guerre. A l’époque, ce type de démarche n’était pas encore très courant. 37 ans plus tard (l’album est paru en 1991), on ne peut pas en dire autant… Autre reproche que je ferai à ce récit : sa lenteur. En fait, il ne se passe rien durant les deux-tiers du récit. Les personnages se rencontrent, se lient d’amitié, se disputent mais tout cela avec une mollesse désolante. Il n’y a pas de tension. Chacun des jeunes héros de ce récit est une caricature jamais affinée qui joue son rôle sans surprise. Et lorsqu’enfin arrive une péripétie un peu plus vivante (l’inondation d’un village), les événements s’enchainent avec un niveau de prévisibilité tel qu’il n’est pas nécessaire de tourner la page pour savoir ce qui arrivera à la suivante. L’album se termine sur une dernière révélation, elle aussi très prévisible… Côté dessin, Alain Robet n’est pas au même niveau que Benoit Roels (« Les Pays Perdus ») ou qu’Emmanuel Lepage (« L'Envoyé ») mais son style n’en est pas moins bien adapté à ce genre de récit destiné aux adolescents car il est très lisible. Je lui reproche toutefois son imprécision (surtout au niveau des regards), quelques erreurs de perspective et son académisme trop scolaire sur la morphologie des personnages (tous issus du même moule, lui-même copié dans une encyclopédie) qui donne un côté très artificiel à ceux-ci. Une œuvre de jeunesse, en somme… Que dire d’autre que « bof » dans un cas pareil ?
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