Journal Intime
Histoires courte dont la principale donne son titre à l'album paru en 1992. Les autres histoires se classent dans des genres différents de l'érotisme pur mais mettent toutes en scènes des femmes.
Auteurs italiens Les petits éditeurs indépendants Manara
Six histoires dont deux ne comportent que deux ou trois planches. L'histoire principale "Journal intime", nous raconte qu'une jeune femme a transmis à Milo Manara son journal intime afin qu'il illustre les fantasmes érotiques de la belle. Cinq histoires encadrent celle qui donne son titre à l'album, on y croise Raspoutine, le peintre Véronèse . Une histoire de meuble dont un tiroir renferme un génie qui emmène une belle vers un monde imaginaire et enfin deux planches sans texte qui mettent en scène un musicien entrainant une jeune femme au rythme de sa musique.
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| Date de parution | Janvier 1992 |
| Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
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Du Manara mineur, c'est le moins qu'on puisse dire. Il met en scène quelques histoires rapide, globalement peu intéressantes. Si la deuxième dépeint l'Italie de la Renaissance, il semblerait que ce ne soit pas suffisamment développé ou travaillé pour en tirer une quelconque satisfaction. Peut-être un reliquat de ce qu'il produira avec Borgia et surtout Le Caravage ? Manara est toujours fin connaisseur de l'anatomie féminine, représentée ici dans des scènes érotiques pour la première histoire et légèrement coquine pour les trois autres. Disons qu'on reste bien sage et prude, pour le moins. Les amateurs de récits osés de l'auteur en seront pour leurs frais. Le seul moment intéressant de tout cet ensemble, finalement, vient de la première histoire où l'on sent que Manara apprécie et rend hommage au trait de Hugo Pratt. Je ne sais pas s'il se connaissait (même si ça semble probable) et je me suis dit en voyant l'histoire que de ne jamais avoir demandé à Manara de faire un "Corto Maltesse" comme le fait Bastien Vives me semble presque inadmissible. En tout cas pour la partie dessin, il est certain que Manara ferait un excellent travail, peut-être trop proche ? En tout cas, à part les fanatiques de Manara, je ne vois pas vraiment à qui conseiller l'album.
Paru en 1992, cet opus de Manara laisse augurer par son titre moult fantasmes mis en images par le maitre de la BD érotique italienne; et autant le dire tout de suite il y a tromperie sur la marchandise. Certes la "nouvelle " qui donne son titre à ce one shot propose des cases d'une jeune femme court vêtue et qui n'hésite pas à s’exhiber en public mais pour les autres histoires, point trop d'érotisme voir pas du tout. Nous avons droit, dans le désordre à Raspoutine cherchant un créateur, le peintre Véronèse en conflit avec l'Inquisition et un meuble ancien dont un tiroir renferme une sorte de génie. Parler d'unité scénaristique est donc totalement hors de propos, disons plutôt que tout cela ressemble à une compilation de fond de tiroir et sent plus la juteuse affaire commerciale sur le nom de l'auteur. Reste le dessin de Manara, toujours très beau, les deux dernières histoires en couleurs auraient mérités de rester en noir et blanc.
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