Nuits Indiennes

Cette galerie contient des images potentiellement pornographiques. En appuyant sur le bouton ci-dessous, vous confirmez être majeur.

Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 5 avis)

1911, Paris, Capri. Accusé par l’épouse nymphomane du préfet de police, d’un viol qu’il n’a pas commis, Léon Latourette passe plusieurs années en prison.


1900 - 1913 : Du début du XXe siècle aux prémices de la première guerre mondiale Hard & Soft, d'un érotisme à l'autre Il y a 10 ans... Les Roux !

À sa sortie, un seul désir l’anime : la vengeance. Il contacte alors La Pie Voleuse, l’ennemi public numéro 1, la grande adversaire du vieux préfet. C’est sur l’île de Capri qu’ils agissent, là où le préfet s’installe les mois d’été dans la villa de sa femme. Ensemble, ils lui volent son bien le plus précieux, l’Ookoondor, un diamant indien d’une valeur inestimable, le dernier trésor français de l’Empire des Indes. Histoire Complète en 48 pages par les auteurs de Mahârâja.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Mars 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Nuits Indiennes © Clair de Lune 2015
Les notes
Note: 3.4/5
(3.4/5 pour 5 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

11/03/2015 | Jetjet
Modifier


Par Présence
Note: 3/5
L'avatar du posteur Présence

Et s’il n’y avait qu’elle pour me redonner une érection ? - Ce tome peut être considéré comme le prologue de Mahârâja (2012) qui se déroule en 1917, sur les calmes rives du lac de Côme, et dans lequel Adélie d’Arcueil joue un rôle. Il peut aussi se voir comme la première partie d’un diptyque racontant deux histoires indépendantes, qui ne nécessite pas de connaissance préalable du personnage, les histoires se déroulant avant, en 1911 pour le présent tome, et peu de temps après pour Le Cinéaste (2019). Son édition originale date de 2015. Il a été réalisé par Labrémure (Frédéric Brémaud) pour le scénario, et par Artoupan (Benoît Girier) pour les dessins et les couleurs. Il comprend quarante-six pages de bande dessinée. Paris, une nuit de 1908, tout le monde dort. Dans une maison close, les affaires vont leur train habituel. Une professionnelle complimente un client pour avoir été magique, et lui conseille de revenir la voir. Deux hommes descendent d’une chambre, déclinent la proposition d’un Fernet-Branca et sortent dans la rue. Alors que l’autre client n’en finit pas de partir, il voit passer une ravissante jeune femme à la longue chevelure blonde marchant d’un pas décidé. Il s’enquiert de son identité auprès de son interlocutrice qui répond : Amiya, la protégée de la patronne, faut pas s’aventurer à lui mettre la main aux fesses, elle serait capable de trancher la gorge du malotru. Assise nue sur un tabouret, Adélie d’Arcueil, une belle femme rousse, est en train de se maquiller les lèvres devant son miroir. Puis elle s’allume une cigarette fichée au bout d’un porte-cigarette, et elle indique à Amiya de mettre l’argent dans le coffre. Adélie ajoute qu’elle va sortir. La voix d’un policier retentit depuis l’extérieur, augmentée par un porte-voix. Le fonctionnaire informe Adélie d’Arcueil qu’elle est en état d’arrestation. Il connait son surnom : la Pie voleuse. La sommation se poursuit : Les policiers encerclent sa baraque et si elle résiste, ils la démontent. Les policiers forcent la porte et se lancent à la poursuite d’Adélie qu’ils parviennent à coincer. Le lendemain, la Une du Petite Journal titre : La Pie voleuse en cage ! L’article détaille : À l’annonce du verdict, le préfet de police, Mirobole-Ecclésiaste Richelieu-Dupleix, aurait dit L’oiseau de malheur a fini de chanter ! Une belle envolée lyrique pour un homme jusqu’alors très discret. La ville lumière peut s’enorgueillir de compter parmi ses illustres celui qui a vaincu le plus grand fléau depuis la peste ! La sombre créature sévissait depuis de longs mois et une certaine presse un peu lâche s’amusait à douter des compétences du préfet… Aujourd’hui, ces persifleurs ne peuvent que constater qu’on ne bafoue pas indéfiniment la loi à Paris, n’en déplaise aux lâches, aux affairistes et autres sceptiques de tous poils ! En 1909, dans un luxueux appartement des beaux quartiers, Ernestina Richelieu-Dupleix se jette sur son majordome Léon Latourette pour abuser de lui. Il ne se laisse pas faire, mais le chef de la police de Paris et mari, Mirobole-Ecclésiste Richelieu-Dupleix les surprend dans une position plus qu’équivoque et le pauvre serviteur est envoyé en prison. Là-bas il ourdit un plan de vengeance et à sa sortie. Il requiert les services de la Pie Voleuse. Une étrange genèse pour ce diptyque, à partir d’un personnage secondaire d’un autre récit réalisé par les mêmes auteurs, pour des aventures se situant avant. 1908, 1909, 1910 : un récit se déroulant à la Belle Époque, une période de bouleversements culturels, scientifiques et technologiques, et Paris surnommée Ville Lumière. Les auteurs piochent les éléments qui les intéressent : l’existence de lupanars, les belles robes avec dessous affriolants et bouffants, des canons de la beauté féminine plus callipyge, une représentation de la police sanglée dans des uniformes stricts, une grande bourgeoisie formant une classe sociale à part bénéficiant de privilèges, une place de la femme entre épouse modèle (mais pas forcément sage) et prostituée, une répression des mœurs ne tolérant pas l’homosexualité (mais acceptant les maisons de tolérance). Le scénariste prend un grand plaisir à doter Léon Latourette d’un goût prononcé pour un amaro particulier : le Fernet-Branca, une boisson alcoolisée à base de plantes au goût fort amer, contenant de la gentiane, de la rhubarbe, de l’aloès, de la camomille, de la rue, de l’angélique, du safran. Dans les cases, le lecteur peut également admirer les immeubles haussmanniens de Paris, les voiture à cheval, le tramway, la décoration intérieure d’époque, et les toilettes de ces dames. Par ailleurs, au vu du genre affiché de la BD, le lecteur s’attend à des scènes lestes, voire à une enfilade de scènes crues sur un fil directeur prétexte. En effet, il trouve de la nudité dans dix-neuf pages, un peu moins de la moitié du récit, dont huit pages comprenant des activités sexuelles. Au cours de celles-ci, les personnages ne font pas semblant, et le dessinateur se montre très explicite : jambes largement écartées pour une masturbation féminine qui ne laisse rien à l’imagination, fellation par deux soubrettes les fesses à l’air, fessée avec le plat de la lame d’une épée, fellation en très gros plan d’un très gros membre, pénétration en gros plan, préparation à une double pénétration, les personnages ne font pas semblant. Les auteurs mettent en scène une vitalité sexuelle s’apparentant à une pulsion pour Kashawa Kantra, un magnétisme animal auquel les femmes sont sans défense. D’un côté, le désir masculin prime sur tout, ce qui n’empêche pas les femmes d’apprécier le plaisir sexuel. D’un autre côté, Adélie d’Arcueil redonne de la vigueur à un sceptre qui avait perdu la capacité d’être droit et dur. Le lecteur note quelques postures et quelques cadrages propres aux ouvrages pornographiques, toutefois en très petite quantité. Les auteurs mettent en scène les relations sexuelles avec crudité, en se conformant aux codes visuels spécifiques à ce genre, et dans le même temps… Dans le même temps, l’histoire dispose d’une véritable intrigue, et les dessins présentent bien plus de richesses que des gros plans dépourvus d’arrière-plan, ou misant tout sur les exagérations anatomiques et les acrobaties sportives. Le dessinateur aime bien les femmes girondes sans qu’elles ne souffrent d’hypertrophie mammaire au point de violer les lois de la pesanteur. Il s’investit pour dessiner les robes et les sous-vêtements pendant plus d’une case, avec un goût certain pour la mode de l’époque. Il prend le temps de dessiner les environnements et pas uniquement dans la première case de chaque séquence : la vision nocturne d’une grande artère parisienne avec force encrage, le luxueux appartement des Richelieu-Dupleix avec un tableau de maître au mur, les prisonniers en train de déneiger la cour du centre pénitentiaire, le bleu magnifique de la mer méditerranée, la somptueuse villa sur les falaises de Capri, de magnifiques vases décoratifs, le cratère fumant du Vésuve (même s’il n’est pas très clair comment les personnages s’y rendent), une course-poursuite dans des falaises, etc. De temps à autre, le lecteur s’interroge sur une proportion ou une autre, sans que cela ne vienne obérer son plaisir visuel. Les planches présentent une richesse bien plus conséquente qu’une œuvre uniquement pornographique habituelle. En effet, les hommes se laissent régulièrement mener par leurs appétits sexuels, les personnages évoluent dans un monde où le libertinage a droit de cité, et certains personnages féminins répondent avec ardeur, voire prennent l’initiative. Dans le même temps, le récit repose sur une double histoire de vengeance : un homosexuel a été accusé à tort de tentative de viol, et la Pie voleuse en profite pour se venger du juge qu’il l’a condamnée. Elle provoque une relation sexuelle pour atteindre son objectif, ce dernier étant autre que le scandale de la chair. Le lecteur découvre un récit entre combine pour dérober un diamant, et pantalonnade. Il prend certaines péripéties avec le recul nécessaire pour les apprécier, le premier degré nécessitant un petit supplément de suspension consentie d’incrédulité pour accepter une ou deux invraisemblances. Sous cette réserve, il s’amuse aux dépens de ceux qui ne pensent qu’avec ce qu’ils ont en train les jambes, et il prend fait et cause pour ceux maîtrisant leurs hormones et faisant preuve de rouerie ou d’intelligence. Le lecteur se rend compte que les personnages sont plus que de simples organes sexuels sur pattes. La Pie voleuse ne s’apparente pas à une gentle(wo)man cambrioleuse, ou à un Robin des Bois. Elle met ses compétences au service de la vengeance bien compréhensible de Leon Latourette, sans faire preuve de philanthropie, en comptant bien se servir au passage. L’homme homosexuel refuse de se cantonner au rôle de victime que lui impose la société, même si le lecteur peut estimer qu’il aurait mieux à faire que de se venger. Le préfet de police est suffisant et engoncé dans son paraître social, tout en usant de ses privilèges, peut-être le personnage le plus monolithique. Le lecteur commence par considérer le gourou comme un ressort comique, son opinion évoluant progressivement, pour le voir d’un autre œil, et éprouver une forme de respect inattendu pour lui, presqu’à contre-cœur. Amiya, l’assistante d’Adélie, ne perd pas le nord, ne sert pas servilement sa patronne et sait très bien où se trouve son intérêt. Pour autant, il ne s’agit pas de personnages sans foi ni loi ou de simples méchants de l’histoire, plutôt d’adultes finalement assez plausibles dans leur comportement… en tout cas nettement plus crédibles que des pantins pornographiques. Une couverture un peu cryptique, trop belle pour être vraie pour un ouvrage olé-olé, le lecteur s’attendant à trouver des dessins pas complètement assurés et très obsédés à l’intérieur. Surpris, il découvre une vraie histoire avec des personnages plus étoffés que de simples pantins, disposant de motivations autres que de sauter sur tout ce qui bouge et de s’accoupler frénétiquement dans des postions anatomiquement dangereuses. La narration visuelle le surprend également agréablement, avec un cachet certain, et un entrain communicatif. Il n’y a pas que le sexe dans la vie… mais il y en a, et aussi un gros diamant.

04/03/2025 (modifier)
Par gruizzli
Note: 3/5
L'avatar du posteur gruizzli

Décidé à lire l'intégrale des aventures de l'héroïne d'Artoupan et Labrémure en une seule fois, je me suis plongé dans le second volume de ses aventures. Et je n'ai pas été déçu ! Même si je trouve cet album en-dessous de Mahârâja, j'ai beaucoup aimé la façon dont les auteurs développent l'intrigue, un peu plus poussé que dans le volume précédent. Avec toutefois le même souci vers la fin, où les choses s'accélèrent jusqu'à une légère confusion pour ma part, qui a nécessité une deuxième lecture. Cela dit, le reste était très bon ! Encore une fois, le dessin convient à merveille au récit, avec tout le charme de l'orientalisme (de pacotille) déployé dans des paysages du sud magnifié, le tout dans des couleurs superbes. Et je ne parle pas des personnages, très bons (mention spéciale au faux gourou) et qui donnent envie de suivre leurs aventures. J'ai trouvé cet album en dessous de son prédécesseur, disais-je, mais je dois dire qu'il reste dans le haut du panier dans son domaine ! Si vous avez aimé le premier, le second est tout à fait indiqué !

09/05/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

J’ai découvert il n’y a pas si longtemps ce duo d’auteurs, grâce aux avis de Jetjet – qui va commencer à me coûter cher ! Et le fait est que leur production est assez originale et mérite qu’on y jette un gros coup d’œil. Le scénario pourrait être assez basique : une histoire de vengeance couplée d’un bon gros vol de diamant. Oui mais voilà, les décors de cette intrigue sont vraiment chouettes. Cela se passe à la Belle Epoque, à Paris et sur une île italienne (Capri), et Artoupan restitue très bien le style – vestimentaire entre autre. Son trait assez figé pour les personnages, leur donne toutefois un cachet que j’ai bien aimé. J’ai parlé des vêtements, mais il faut tout de suite dire que les personnages ne les portent pas tous et toujours ! En effet, les scènes de sexe qui parsèment cette histoire sont osées, avec deux personnages atypiques : une sorte de sage indien plus ou moins obsédé, affabulateur et mythomane, mais surtout l’héroïne, Adélie, alias « la pie voleuse », cambrioleuse libertine et dominatrice, rousse et très sexy. Vous l’avez compris, nous avons là une histoire érotique à scénario, bien mise en images, et qui donc se place dans le haut du panier du genre. Note réelle 3,5/5.

22/03/2020 (modifier)
Par herve
Note: 3/5
L'avatar du posteur herve

Après un sublime Mahârâja, le duo Labrémure et Artoupian revient à la charge avec Nuits Indiennes, titre évocateur qui invite aux voyages lointains. Cet album, qui débute en 1908, se situe bien avant les péripéties érotiques de Mahârâja, paru chez Glénat en 2012. D'ailleurs, les scènes explicites de sexe sont beaucoup moins nombreuses dans "Nuits Indiennes". On retrouve certes la plantureuse et délicieuse rousse Adélie, qui a enchanté les pages de Mahârâja, mais aussi un nouveau personnage, Léon, valet pris au piège par la femme du préfet de police, Richelieu- Dupleix, une véritable nymphomane. Cet album n'est qu'un prétexte, sous une forme érotique, de nous présenter un casse assez audacieux. C'est très bien dessiné et j'avoue que le format à l'italienne en noir et blanc apporte un atout majeur sur la version couleur (je possède les 2 versions, et la version à l'italienne est vraiment digne d'intérêt). Un album d'une grande qualité graphique, avec un scénario solide pour un genre érotique. C'est certes moins osé que Mahârâja, mais je reste scotché par le dessin d'Artoupan, qui, des femmes élégantes en crinolines aux mêmes femmes plus dévêtues voire dévergondées, nous offre des planches (voir pages 17, 18, 19 et 20 du format à l'italienne) très expressives d'une grande beauté. Enfin une bande dessinée pour adulte avec un scénario digne de ce nom et un dessin superbe. Içi, de l'exotisme à l'érotisme, il n'y a qu'un pas que les auteurs ont franchi pour notre plus grand plaisir.

19/10/2015 (modifier)
Par Jetjet
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Jetjet

Depuis mon retour plus qu’enthousiaste sur Mahârâja, il me tardait donc de lire le second essai d’Artoupan et de son fidèle compagnon Labrémure dans ce tout nouveau one-shot aux thèmes similaires. Je peux d’ors et déjà confirmer par ces « Nuits indiennes » que le pari délicat d’entremêler aventure, grivoiseries et humour est à nouveau remporté « haut la main » même si la surprise de découvrir un tel univers n’est plus aussi forte qu’auparavant. Lumière donc sur cette histoire complètement indépendante de « Mahârâja » même si les époques semblent similaires (début XXème siècle) : Adélie, une jolie rouquine libertine, est activement traquée par la police et un préfet qui a juré sa perte pour les vols de haute envergure qu’elle exécute pour son propre intérêt sous le sobriquet subtil de « la Pie Voleuse ». Pendant ce temps, Léon Latourette, séduisant majordome gay au service du vieux préfet, est convoité par l’épouse nymphomane de ce dernier. Ayant refusé les avances de l’entreprenante Ernestina, il va être placé aux arrêts par son mari de préfet pour un viol qu’il n’a évidemment pas commis. Léon et Adélie n’ont donc qu’une seule idée en tête : se venger de cet homme de pouvoir en lui retirant ce qu’il a de plus précieux au monde : son diamant indien qu’il garde jalousement à la vue de tous. Tout ce joli monde va se retrouver tel une pièce de théâtre dans un lieu unique et enchanteur : l’ile de Capri où le préfet prend ses vacances avec sa jeune épouse méditerranéenne volage. L’aide d’un gourou indien de pacotille d’origine brésilienne ( !!!!! ) va transformer cet havre unique en une partie de plaisir et de bévues en tous genres ! On retrouve donc l’élégance du trait unique d’Artoupan qui n’a pas son pareil pour dessiner des corps dans n’importe quelle situation, au repos, en action et même en érection ! L’histoire semble même un peu plus développée car les scènes coquines sont un peu plus en retrait que dans l’inévitable comparaison avec Maharaja. Il s’agit grosso modo d’une relecture coquine de films comme « La main au collet » d’Alfred Hitchcock avec le même côté carte postale réussi et dépaysant de Paris à Capri sans oublier le Vésuve ! La brochette de personnages est exceptionnelle, de la jolie et muette Amiya, tueuse en série rappelant furieusement Miho de Sin City en passant par Léon, le gay élégant obstiné par sa revanche sans oublier Ernestina, plantureuse Italienne aux formes de Monica Bellucci, on ne peut décemment pas s’ennuyer… Et que dire du gourou indien, sombre escroc manipulateur indien dont chaque apparition suscite le rire ou le mépris ? Et il reste Adélie, la Pie Voleuse, un personnage féminin comme on aimerait en rencontrer dans chaque vie d’homme, pour le souffle de liberté et le charme qu’elle dégage (je n’ai jamais été indifférent aux tâches de rousseur)… La fin est tout aussi ironique, j’aurais apprécier quelques planches de plus pour savourer au choix les scènes sensuelles ou côtoyer encore ces personnages succincts mais attachants. Peut-être aurons-nous le plaisir de retrouver cette joyeuse bande de pervers dans un nouvel opus ? En l’état je vous recommande fortement de vous plonger dans ces « Nuits Indiennes », un divertissement adulte comme je n’en avais jamais lu et comme d’autres devraient fortement s’inspirer.

11/03/2015 (modifier)