Jours tranquilles à Venise

Note: 1/5
(1/5 pour 2 avis)

Le très talentueux auteur de "Barokko" nous revient avec une vision originale de Venise très lointaine des clichés pour touristes amateurs de gondoles. De la drogue, du sexe, peu de Rock'n'roll, mais une dérive dans la ville de Venise sublime et glauque tout à la fois.


Auteurs italiens Italie Les petits éditeurs indépendants Venise

En conflit avec leurs parents, chacun cherche son échappatoire. Cristano vole sa famille pour s'acheter de la drogue, Piero se prostitue auprès d'un touriste américain, Leone est hanté par un fantôme, Zeno prend un malin plaisir à ridiculiser sa famille en public... Et tous se retrouvent pour faire la fête, pour tutoyer les interdits de la société (sexe, alcool, drogue, violence), ignorant le décor sublime dans lequel ils ont grandi, pour lui préférer son côté obscur, industriel, underground.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 2012
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Jours tranquilles à Venise © Mosquito 2012
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 2 avis)
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15/03/2015 | Erik
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L'avatar du posteur Agecanonix

Bacilieri ou Baciliero ? décidément avec cet auteur, je ne sais pas ; dans Le Bavard, c'était Baciliero, ici c'est Bacilieri... allez savoir ! Toujours est-il qu'il est impossible de résumer ce récit, je n'y ai rien compris, de plus il m'a grandement rebuté. C'est souvent ça quand j'essaie de sortir de ma zone de confort pour découvrir d'autres trucs, je me retrouve avec une Bd merdique à laquelle je ne comprend rien... Il s'agit d'une succession d'images d'apparence incohérentes, elles sont plus ou moins crades et fourmillent d'individus complètement tarés et d'obsédés du sexe, des gens dépravés par la fornication et l'alcool. Cette dépravation semble éclabousser la Sérénissime d'après le peu que j'ai pu décrypter, car en fait, ça doit être bourré de symboles, mais alors accrochez-vous parce que c'est vraiment dégueulasse. On peut y voir le côté propre, beau et romantique de la Cité des Doges (c'est l'image qui lui est généralement associée), corrompu et souillé par les scories humaines et la saleté organique, c'est un récit qui pue en se vautrant dans une fange baroque, existentielle et misérable. Il y a un évident côté fellinien, répugnant et glauque, avec un étalage de corps sans pudeur, déformés ou horribles, bref les images de Bacilieri accentuent cette crudité malsaine, à côté, Adamov dans Les Eaux de Mortelune, c'est un conte de fée. Voila donc ce que j'ai pu décrypter dans cette horreur absurde qui est un sérieux questionnement sur notre rapport à l'esthétique et notre conception de la beauté, l'obscénité est dérangeante, tout est enrobé d'une folie assénée avec force ; ceux qui voudront s'y aventurer devront prévoir un sac à vômi...

15/07/2022 (modifier)
Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

Nous avons droit à une autre image de Venise qui détruit totalement le mythe de la carte postale. Ce n'est pas tant la démystification qui ne m'a pas charmé mais plutôt la vulgarité du propos. C'est glauque à souhait et cela n'a aucun sens en ce qui me concerne. Par ailleurs, les clins d'oeil et les références ne sauvent en rien cette oeuvre immorale. Associer les personnages de Disney à cette débauche est plus qu'une faute de goût. Bon, j'avoue que j'ai rarement lu une bd aussi mauvaise ou plutôt rebutante. Ma note sera donc sans appel. Ce titre pourrait aisément figurer dans ma liste des razzies awards.

15/03/2015 (modifier)