Les Gardiens du Louvre
Un Japonais prend trois jours pour visiter le Louvre, et c'est le Louvre qui le visite...
Il y a 10 ans... Le Musée du Louvre Taniguchi
Jiro Taniguchi se met visiblement en scène, il revient d'un salon de la BD à Barcelone et profite de l'occasion pour visiter Paris. Un peu fiévreux, il repousse son projet d'une journée, et à peine rétabli se rend au Louvre. Oppressé par la foule il semble perdre conscience et se met à discuter avec la Victoire de Samothrace...
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Date de parution | Novembre 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Mouais. Je ne suis pas sorti convaincu par cet album. Le dessin est du Taniguchi classique, bon et agréable au regard, bien mis en valeur par le grand format, de grandes cases. C'est aéré, mais cela accentue aussi le manque de densité du récit, que j'ai globalement trouvé creux et parfois ennuyeux. car le rythme est très lent... Surtout, j'ai trouvé que Taniguchi, dans cette oeuvre de commande, ne savait pas trop comment s'en sortir. Par facilité (selon moi), il s’écarte un peu du sujet, pour aller vers le musée d'Orsay, vers des peintres qui ne relèvent pas forcément du Louvre, convoquant des auteurs et artistes japonais sans me convaincre de l'intérêt de le faire. Ses "rêveries" sont mal exploitées, et donnent aussi l'impression d'un truc utilisé pour masquer le manque d'idée. Ça se laisse lire, certes. Très rapidement même. Mais je vais l'oublier au moins aussi rapidement je pense.
La collection "Musée du Louvre" est d'une qualité inégale. Ici Tanuguchi s'essaie à l'exercice en insufflant dans ce roman graphique (qui se lit dans le sens des mangas) un de ses thèmes favoris : le temps. A travers le héros, nous traversons les époques et rencontrons Corot, Van Gogh et faisons connaissance avec un épisode méconnu du Louvre (avec le chapitre le plus intéressant et réussi du livre), celui du déménagement de ses œuvres pendant la seconde guerre mondiale. Le tout avec le style toujours aussi épuré de l'admirable Taniguchi. Plongez donc dans ces rêveries d'un promeneur solitaire au musée du Louvre, c'est pas mal fait.
Dire que je me suis ennuyé est un euphémisme, alors oui c'est bien dessiné pour qui est fan du travail de Taniguchi, moi je ne suis pas un grand adepte même si je reconnais à cet auteur un talent certain pour créer une atmosphère que je ne peux décrire que comme printanière. Est-ce dû aux couleurs, au dessin ? Je ne sais pas mais c'est l'effet que ça me fait. Mais par les Dieux que c'est mou, je n'ai rien contre l'onirisme mais ce n'est pas forcément synonyme de mollesse et là j'avoue que dans ses tribulations oniriques ou réelles l'auteur m'a largué en route. J'ai bien vu qu'il y avait deux parties distinctes, mais l'une comme l'autre m'ont laissé de marbre. J'attends encore la BD sur le Louvre qui ne sera pas une commande, sans doute je la lirais.
Mon avis rejoindra plus ou moins ceux de la majorité : beau, mais un peu vide sur sa première moitié. En effet Taniguchi commence par un exercice qu'il a lui-même utilisé, à savoir la transposition onirique dans un espace temporel différent. Et même si le rythme est lent et le traitement un peu mièvre, je ne me suis par vraiment ennuyé. C'était sympathique, printanier, un peu innocent. Et puis contre toute attente, Taniguchi muscle son jeu dans la deuxième partie, et nous propose un témoignage plutôt prenant sur l'un des épisodes les plus noirs de l'Histoire de France, qui a donc influé sur la vie du plus grand musée du monde, à savoir l'Occupation. Cette évocation est simple, peut-être un peu rapide, mais plutôt intéressante. Au niveau graphique, rien à dire, c'est de la belle ouvrage quasiment de bout en bout. Sympathique, surtout pour sa deuxième partie.
Un Jiro Taniguchi sur le Louvre ? Cela a attiré mon attention d'autant que je n'ai jamais eu l'occasion de visiter le plus grand musée du monde. J'ai beaucoup lu de bd ayant pour thème le Louvre et j'ai souvent été déçu. Or, j'ai bien aimé ce voyage mi-onirique que propose le mangaka amoureux de la France. On regrettera seulement qu'il n'y ait pas plus d'artistes et de tableux. Il a focalisé sur certains comme Camille Corot ou Vincent Van Gogh. J'ai bien aimé également l'épisode pour sauver les tableaux des nazis lors de l'Occupation. Que dire également du dessin tout en couleur de cet artiste qui 'a plus rien à prouver ? C'est toujours aussi magnifique. La fin de ce roman graphique offre également une surprise scénaristique assez classique. On avait presque oublié les migraines de ce dessinateur japonais ayant fait une étape à Paris avant de regagner Tokyo. Je serai le premier à décerner les trois étoiles pour ce voyage temporel et artistique. C'est certes assez naïf mais tellement authentique !
Un one shot peu intéressant sur le Louvre. Le dessin est pas mal et le fait que le format soit plus grand qu'un manga ordinaire me permet d'apprécier davantage le travail de Taniguchi. Les décors sont superbes et me donnent envie de visiter le Louvre. Malheureusement, le scénario est vraiment moyen. Le seul passage que j'ai trouvé captivant c'est celui sur la Seconde Guerre mondiale. Le reste est d'une platitude incroyable alors qu'il y avait matière à faire un truc plus intéressant, notamment sur l'influence que des peintres européens ont eue sur des peintres japonais. Vu que l'auteur est un japonais fan de bande dessinée franco-belge, cela aurait pu donner un truc plus touchant. En plus, le personnage principal est vraiment sans intérêt.
J’ai trouvé le début du récit vraiment pénible. Taniguchi semble tellement y faire du Taniguchi (rythme lent, personnage central atone, intrusion du fantastique dans le quotidien) que je me suis dit : « Oh, non, encore… » Le dessin est plutôt bon mais les grandes cases semblent bien vides. Cela ne doit pas être évident pour un mangaka de passer d’un format de poche à ce grand format, surtout qu’il ne multiplie pas vraiment le nombre de cases par planche et que les dialogues se résument à peu. Le fait de sectionner les phrases pour en coller des bouts dans trois, quatre phylactères permet certes d’un peu occuper l’espace, mais bon… C’est limite foutage de gueule (ou sens de l’épure à l’orientale). Par ailleurs, la manière même dont il aborde cet exercice imposé (il s’agit d’une œuvre de commande du Louvre et l’album se doit donc de traiter du musée) ne m’a que peu intéressé. Jiro Taniguchi se centre en effet sur quelques peintres paysagistes (Courbet, Van Gogh, entre autres) et surtout sur les liens qui unissent certains d’entre eux au Japon (au travers de leur reconnaissance par des artistes japonais). Ce thème parle certainement à l’auteur puisque, dans son domaine, celui-ci a été grandement influencé par l’Europe (il y a donc une sorte de reflet de sa propre démarche dans le parcours des artistes japonais présentés) mais ne m’a que peu touché. Et comme, par ailleurs, son personnage central –qui nous sert de guide- m’est apparu atone, amorphe, apathique, je n’ai vraiment fait que tourner les pages durant cette première partie de l’album. La seconde partie du récit m’accrochera plus. L’auteur y traite de la protection et du transfert des œuvres majeures du musée peu avant l’invasion allemande durant la seconde guerre mondiale. Ce sujet historique m’a paru plus intéressant. Pas de quoi crier au génie mais je me suis plus impliqué dans ma lecture et j’en ai retiré quelques informations plaisantes. Au final, cet album n’aura pas réussi à vraiment me convaincre. A louer à l’occasion, à la limite, mais je n’en ferai certainement pas l’acquisition, à titre personnel.
Encore un livre de commande du musée du Louvre qui ne réussit pas du tout à nous captiver... Des dessins extrêmement précis aux couleurs pastel, avec une sorte de fixité désagréable. Un scénario répétitif et sans ressort dramatique, avec une sorte de brume qui essaye de raccorder l'histoire de l'art française et celle du Japon par l'intervention de deux peintres japonais qui se sont inspirés de la peinture occidentale au début du XXème siècle. Mais c'est réellement soporifique, et je n'ai pas réussi à m'y intéresser une minute. Le personnage principal est une sorte de Marcel Proust mais qui ne saurait pas écrire : autrement dit un pauvre jeune homme affaibli et sans qualité. Pas pu finir. Quel dommage pour la BD. Celle de Nicolas de Crécy était beaucoup plus inventive, en tout cas. En revanche, pour le Louvre, c'est vrai que ça le rappelle à notre souvenir... Mais 130 pages qu'on survole sans plaisir, c'était inutile.
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