Waw !
« Fuyez cette femme! Elle est dangereuse. Avec WaW! Les emmerdes et les virages (pas toujours) contrôlés sont au rendez- vous! »
Les Roux ! Paquet
Ella vit comme elle est née : à tombeau ouvert ! Normal pour une fille de cascadeur. Cette bombe noire préfère qu’on l’appelle par son surnom : « WaW ! ». ... Oui, elle est ... comment dire ? ... Tout simplement WaW ! Fabrice, un jeune homme, un peu timide, va croiser sa route à ses dépens. Il n’aurait jamais dû faire du stop ce jour-là sur la corniche de la Côte d’Azur... Elle pilote un bolide, une AC Cobra Shelby S/C 427 de 1965 à toute vitesse, bien sûr. Ce que Fabrice ignorait c’est qu’elle est poursuivie par son ex-mari, un type pas très recommandable, dans une Ferrari F430 Spider. (texte : Paquet)
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Date de parution | 25 Mars 2015 |
Statut histoire | Une histoire par tome 1 tome paru |
Les avis
(Avertissement : j'accorde toujours plus d'importance au scénario qu'au dessin) Elle s'appelle Ella, elle vit sa vie à cent à l'heure (voire plus…) car un gourou lui a dit qu'elle mourrait le jour de ses trente ans. Elle en a 29, le temps presse. Il presse tellement qu'elle fait tout à grande vitesse, sauf l'amour, dit-elle. Elle en a même fait son métier (pas de l'amour, de la vitesse). Elle est cascadeuse en voiture, comme son papa. Et le sang de sa mère, championne du monde de moto, coule aussi dans ses veines. On comprend pourquoi elle ne sait pas rouler normalement. D'ailleurs, l'essentiel de la BD se passe en course poursuite en bagnole. Son mari est à ses basques. Il a des choses à cacher. Fabrice, programmeur de jeux vidéo réputés et autostoppeur pour l'occasion, croise le chemin d'Ella. Et là, il comprend pourquoi le surnom de Ella est Waw !. Waw est une bombe noire, aux formes idéales pour l'œil masculin. Elle n'a pas froid aux yeux et se dénude sans arrière pensées. Bref, vous aurez compris que tous les ingrédients qui ont pour but d'émoustiller le mâle sauvage qui sommeille en chacun de nous sont là. Et pour l'occasion j'ai complètement adhéré à ce postulat que m'ont proposé les auteurs, je me suis laissé prendre au jeu pour apprécier cette histoire pour ce qu'elle est, un instant de pure détente. Tous les poncifs du genre sont présents, n'allez pas chercher une portée philosophique à cette œuvre qui n'est là que pour plaire à la gente masculine. Enfin, je ne vois pas bien ce qu'une fille pourrait y trouver comme plaisir, à cette lecture, mais sait-on jamais, finalement. Le duo Waw-Fabrice fonctionne bien, même si le principe des deux éléments que tout oppose est connu. Le dessin, dans un style humoristique avec des airs de Margerin colle parfaitement au scénario. On sent que Waw a encore des choses à nous apprendre sur sa vie, que je serai personnellement tout à fait prêt à découvrir dans de futurs albums. Mais l'histoire se lit parfaitement telle qu'elle. 13 / 20
Le point fort de ce premier tome est qu'il m'a donné envie de lire la suite car je suis curieux de voir ce que les auteurs vont pouvoir raconter après ce tome (il faut dire aussi que j'aime bien les deux auteurs). Le scénario est divertissant, mais il ne faut pas s'attendre a une grosse intrigue vu que les trois quarts de l'album peut se résumer à une course-poursuite quoique j'aime bien les flashbacks qui montrent que l'histoire est peut-être moins simple qu'elle n'apparaît au départ. L'histoire semble s'adresser à un public masculin amateur d'autos et de filles sexy. J'aime bien les filles et pas trop les autos, mais ce n'est pas grave. L'humour m'a fait sourire. Le dessin est vraiment dynamique et très beau. C'est typiquement le style de dessin humoristique franco-belge que j'adore !
J'ai un sentiment un peu mitigé sur Waw ! Autant on voit que Jean-Marc Krings, le touche-à-tout de la franco-belge, semble s'amuser à croquer des nanas peu vêtues et des carrosseries agressives, autant j'ai l'impression que Zidrou en garde sous la pédale. C'est vrai : on a un personnage de femme forte, aimant à problèmes, aimant des regards et virtuose des gros cubes, qui pourrait être une héroïne récurrente. Mais dans ce premier tome, on a une intrigue qui a l'air minimale, se réduisant à une course-poursuite en jolies voitures, avec deux pages d'explications. Je pense que l'idée est de faire du pur divertissement, tout simplement, à l'instar, comme c'est claironné par le scénariste et l'éditeur, de films comme Speed. Et sur ce plan, c'est réussi, le récit est enlevé, le découpage malin et les dialogues percutants. Il faut dire que Jean-Marc Krings, que l'on avait jusqu'alors surtout vu dans la BD jeunesse ou l'humour, s'en donne à coeur joie avec les petites pépées et les dévoreuses d'asphalte. Il nous propose des vues variées pour donner encore plus de tonus, alors que son style, que l'on qualifie d'"école de Marcinelle", se montre adaptable à tous les terrains de jeux du dessin, ou presque. C'est véritablement rafraîchissant et réjouissant. Ce divertissement se montre sympathique et me semble atteindre son but. Bien joué, même si je pense que certains lecteurs seront peut-être déroutés par la minceur de l'histoire, inhabituelle chez Zidrou.
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