Chroniques de la nuit des temps
Différentes histoires sur les débuts de l'Homme.
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens Préhistoire Séries avec un unique avis Vécu
Au travers du destin d'un anonyme parmi d'autres, André Houot nous propose sa vision de la Nuit des Temps. Entre l'histoire de ce jeune homme qui essaie de retrouver sa place dans la tribu de son oncle et celle de la ville d'Ars, plus de 12000 ans se sont écoulées... Pourtant elles racontent la même histoire, celle de l'Homme.
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Date de parution | Septembre 1987 |
Statut histoire | Une histoire par tome 5 tomes parus |
Les avis
Tiens, un petit tour dans le grenier des BD oubliées, et j'en ressors avec les Chroniques de la nuit des temps, une série dont m'avait parlé André Houot lorsque je l'ai interviewé il y a plus de cinq ans déjà. Il s'agissait en effet de ses premiers pas dans la BD, un essai un peu maladroit qu'il a toutefois mené à son terme au bout de 6 ou 7 ans, passant chez 3 éditeurs différents (4 si on inclut la réédition chez Soleil des tomes 2 à 4), ce qui doit être une sorte de record pour une série de seulement 5 tomes. L'ambition de l'auteur était de raconter, au travers d'histoires de personnages ordinaires, des moments-clés de l'humanité. La découverte du silex biface, le pouvoir du feu, le côtoiement de deux branches séparées de l'homo erectus, etc. Son objectif est à moitié atteint, car au niveau scénaristique, il se perd dans des méandres et son lecteur avec lui. Dommage, car avec l'apport de conseillers scientifiques, des bonus pédagogiques sur les époques considérées et des préfaces d'Haroun Tazieff et d'Yves Coppens, le parrainage était prometteur. L'affirmation est différente pour le cinquième et dernier tome, "Ars engloutie", qui semble se raccrocher artificiellement à la série, d'autant plus qu'il ne parle pas des premiers temps de l'Homme, mais de l'An Mil. Cela aurait pu faire un one-shot correct. Dans le cadre de la série, il détonne nettement. Cela donne un ensemble hétéroclite, tant visuellement que sur le plan éditorial, qui malgré son âge relatif, a été vite oublié. Graphiquement le trait d'Houot évolue nettement, il était très friable, hésitant, avec des couleurs abominables dans le premier tome. Une amélioration nette est palpable dans le troisième, où la mise en scène est plus aboutie. Il y aura toujours ces soucis de raccourcis d'anatomie et de visages inconstants sur la longueur de la série, par contre. A réserver aux archéologues de la BD, malheureusement.
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