Martin Bonheur
"Parfois, on rencontre des gens capables de mettre de la couleur sur nos idées noires..."
La Normandie Romanciers et Monde littéraire
Agathe n’a qu’un but quand elle arrive dans ce petit village normand : retrouver son père. Mais, dans ce coin reculé du bord de mer, habité presque exclusivement par le troisième âge, elle va trouver bien plus en faisant la connaissance de Martin. Ce jeune écrivain trop secret pour se faire publier s’est retranché dans cette partie du monde pour venir en aide aux anciens et faciliter leur quotidien. Entre Agathe et Martin, le coup de foudre est immédiat. Mais le chemin du bonheur est bien souvent semé d’embûches… (texte ; Grand Angle)
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Date de parution | 22 Avril 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Ceux qui avaient apprécié le couple Grant/Roberts dans leur rencontre à Notting Hill se régalerons avec cette série. J'avoue que dans la grisaille qui nous envahit ce type de récit "feel good" me convient souvent. C'est souvent gentil plein de bons sentiments avec un happy end genre conte de fée. Je n'ai pas grand chose à ajouter aux avis précédents même si j'ai trouvé le scénario vraiment tiré par les cheveux en plusieurs endroits. La recherche du père est un thème usé jusqu'à la corde . De plus Jérôme Felix ne prend pas le temps de creuser son sujet. On passe immédiatement à une pseudo énigme policière qui se focalise sur la propriété intellectuelle. C'est encore mené tambour battant pour faire place à la romance attendue. A ce niveau ce n'est pas du dynamisme mais presque de la facilité. Les stéréotypes sont très convenus et sans surprises même l'horrible raciste qui n'apporte pas grand chose au récit sauf à mettre en valeur la gentillesse des autres habitants. Le graphisme de Louis est plaisant. Il a la chance de pouvoir faire une carte postale très attrayante de ce petit village normand en bord de falaises. La mise en couleur est classique et agréable. J'ai toutefois quelques réserves. Je trouve les expressions, surtout celles d'Agathe, abusivement grimaçantes avec des visages qui manquent de volume. Ensuite les nombreux plans sur les cuisses, les fesses moulées et la poitrine d'Agathe sont vraiment agaçants car en dehors de l'esprit de la BD. Cela reste gentiment sexy mais je trouve que Louis en abuse . Je reste à un petit 3 car c'est gentil et détendant mais dans ce style j'ai de loin préféré une série comme Nos embellies.
Bon, le titre sent déjà la guimauve. Et il annonce bien la couleur. Mon ressenti est peut-être plus dur qu’il ne le devrait, mais je ne suis pas le cœur de cible je pense. En effet, c’est une histoire toute sucrée, pleine de bonheur – bonheur que Martin répand partout autour de lui, aidant tous les habitants (des petits vieux pour la plupart) du village de la côte normande où il vit. D’ailleurs c’est bien simple, à part un vieux raciste et son clebs (lui aussi raciste semble-t-il), tout le monde dans ce village transpire la gentillesse, jusqu’à en déborder parfois. Lorsque débarque Agathe, une jeune femme à la recherche de son père, on sait d’avance comment ça va finir (j’ai juste été surpris par la vitesse improbable à laquelle elle devient amoureuse du héros, alors qu’au départ elle était plus que froide !). Forcément par un happy end ! On est là dans une histoire comme Zidrou en raconte beaucoup. C’est facile à lire, le décor est agréable. Mais ça manque trop de surprise, et le côté « feel good » est bien trop marqué pour moi, cela manque de nuances, et donc de crédibilité. Quant au dessin, dans un style semi réaliste, il est efficace, raccord avec le ton de l’album. Bref, une histoire qui se laisse lire, mais qui manque d’aspérités, de densité. Maintenant, si vous voulez avoir votre dose de bonheur simple, venez voir Martin… Note réelle 2,5/5.
Il y a du bon et du moins bon dans cet album qui m'aura un peu charmé sans pour autant me convaincre pleinement. J'ai aimé son ambiance optimiste et bucolique, et son décor d'une ville Normande de Veules que je ne connaissais pas et qui donne envie d'y habiter. J'ai aimé les quelques originalités de l'histoire, ses personnages et les circonvolutions pas toujours prévisibles de l'intrigue. Cela tient en haleine et on se demande où va finir par arriver l'auteur. Le dessin n'est pas désagréable non plus même si je lui aurais préféré un encrage un peu moins fin pour qu'il soit plus confortable à mes yeux, et aussi des couleurs un peu plus chaudes. Comme dit plus haut, la représentation de la ville de Veules donne envie d'y être, c'est un cadre romantique et joli à l’œil. Les personnages sont plutôt bien rendus aussi. Il n'y a que le pantalon ultra moulant de l'héroïne à un moment donné qui m'a fait tiquer par son côté fantasmé et irréaliste. Maintenant pour le moins bon, ce sont avant tout les comportements manquant trop de naturel des protagonistes qui ont failli plusieurs fois me faire décrocher de l'histoire. Les trois personnages principaux ont plusieurs réactions et actes qu'on sent vraiment téléphonés, trop au service du scénario pour être crédibles. Que ce soit les scènes de somnambulisme de l'héroïne, la vitesse de la romance entre Martin et elle, la réaction radicale du vieil écrivain, c'est tout un ensemble de manière dont eux mais aussi les autres personnages interagissent qui sonne régulièrement faux et artificiel. Ça en devient même parfois légèrement poussif. Mais ça reste acceptable et ça n'a pas suffi à gâcher pour de bon ce moment de lecture plutôt sympathique et plein de bonne humeur malgré les deux drames qu'il comporte.
Un album mignon tout plein, avec des bonnes idées et une histoire qui donne envie de sourire. C'est assez amusant, parce que je me suis laissé prendre au jeu d'un coup de foudre et d'un imbroglio de situations autour d'un manuscrit. Je ne pensais pas que ça serait aussi efficace. Le dessin est pas mal du tout, on ressent l'attachement à ce petit village de la côte ouest, simple et plaisant. Et puis le petit message pour la campagne, malgré qu'on y trouve que des vieux ... Moi j'aime bien ! Pour l'histoire, c'est bien fait, même si j'ai été un peu embrouillé à un moment. Mais une fois compris les différentes interactions et tous les quiproquos, on se retrouve face à quelque chose d'à la fois réussi sur le plan enquête, mais également très bien fait sur l'ambiance dégagée. C'est une belle histoire sur le bonheur simple et la joie de vivre, tout bêtement. Et c'est vrai que ça fait plaisir à lire, de temps en temps, quelque chose de ce style. On se prend à sourire et avoir un petit moment une bulle de bonheur avec nous en sortant de ce genre de lecture. Si je ne la jugerais pas indispensable, c'est quand même conseillé !
Un vrai bonheur, cet album... Comparer Martin, son héros, à Amélie Poulain serait présomptueux et un peu trompeur, mais il y a un peu de ça quand même, puisque le jeune homme est heureux parce qu'il fait le bien autour de lui... et se fait du bien lui-même. Bien sûr, l'arrivée d'Agathe va remettre pas mal de choses en question... Ou pas. Je me suis laissé prendre. Laissé prendre par l'atmosphère de ce village, peuplé de petits vieux et de deux jeunes hors saison, de ses maisons médiévales, de ses bords du fleuve, le plus petit de France. Par les portraits discrets, mais tellement attendrissants de ces mêmes petits vieux, même si au final on n'en croise qu'une demie-douzaine. De cette ambiance de village, où tout le monde se connaît, où tout le monde s'entraide. Ça a l'air vrai, et ça l'est, puisque Jérôme Félix, le scénariste, a vécu plusieurs mois dans cette bourgade normande, et s'est inspiré de son expérience pour raconter le séjour d'Agathe. A tout prendre, l'intrigue qui sert de fil conducteur est secondaire. cette histoire d'écrivain raté ou pas, ce quiproquo avec ce manuscrit qui passe de mains en mains... C'est plus un prétexte. Et puis il y a ces créatures étranges qui... non, lisez-le plutôt. Et pour nous régaler sur ce petit bijou, c'est Stéphane Louis qui est aux pinceaux. On a plutôt l'habitude de le voir sur des récits avec des héroïnes en spandex ou des vaisseaux hyper-profilés... Ici la récréation a été profitable, puisque montre qu'il est capable de tout dessiner, même un petit village de Normandie, où le plus gros délinquant est un toutou qui n'aime pas les personnes de couleur... A propos de couleurs, le boulot de Véra Daviet est superbe, la tâche a sans doute été plus compliquée que ce qu'on peut penser, mais on se croirait vraiment au bord de la Manche (ou presque). Allez, j'y retourne, vous venez avec moi à Veules-les-Roses ?
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