Catamount
L'histoire de Catamount, dont les parents ont été massacrés par les Cheyennes.
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Adaptations de romans en BD Indiens d'Amérique du nord Les petits éditeurs indépendants Sioux et Cheyennes [USA] - Rocky Mountains States - Les Rocheuses
En pleine conquête de l'Ouest, la famille Osborne recueille un enfant dont les parents ont été massacrés par les Cheyennes: ils l'appellent Catamount. Quelques années plus tard, Catamount est devenu un homme doué pour le tir. C'est alors que le Cheyenne Black possum, responsable de la mort de ses parents, refait parler de lui.
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Date de parution | 05 Avril 2015 |
Statut histoire | Série en cours - cycle(s) terminé(s) (premier cycle de 3 tomes terminé) 4 tomes parus |
Les avis
A l’heure actuelle, cette série se compose de quatre tomes. Le premier peut être lu comme une histoire complète, les tomes 2 et 3 forment un diptyque. Le quatrième tome, enfin, est à nouveau une histoire en un tome mais peut aussi se voir comme une fin de cycle. En effet, au terme de ce quatrième tome, Catamount est devenu une légende de l’Ouest et peut commencer sa « nouvelle » vie. En soit, la série propose des thèmes extrêmement classiques pour le genre. Le premier tome est une histoire de colons victimes de la vengeance aveugle d’indiens. Le diptyque s’articule autour de la construction d’une ligne ferroviaire. Le dernier tome voit notre héros protéger la veuve et l’orphelin face à un immonde « homme d’affaire » plus truand qu’autre chose. Au niveau du ton, le premier tome est assez fidèle à celui employé dans les westerns américains du début des années 60 tandis que les tomes suivants sont bien plus marqués par l’esprit des spaghetti western des années 60 et 70 (des hommages appuyés au Grand Silence sont d’ailleurs repérables). Le dessin évolue au fil des tomes. Le trait très sec du premier tome va progressivement céder sa place à un style plus soyeux. Assez bizarrement, je le regrette alors même que je reconnais que l’auteur progresse au fur et à mesure… mais j’aimais beaucoup le style employé dans le tome 1. Ces histoires sont adaptées de romans mais cela ne se sent pas à la lecture. Seul le troisième tome m’a un peu déçu au niveau de la narration. L’arrivée de Gaet’s comme co-scénariste marque en effet une évolution au niveau du style littéraire… qui ne me plait pas outre-mesure car je le trouve trop emphatique, trop mélodramatique. Heureusement, le tome 4 est plus équilibré entre la simplicité du premier tome et les ambitions littéraires du troisième. Au final, je trouve que Catamount est une bonne série du genre western classique. Elle n’est pas spécialement originale mais, au-delà des intrigues fort classiques qu’elle propose, j’ai aimé voir le personnage principal évoluer, passant de l’enfant assoiffé de vengeance à l’adulte assoiffé de justice.
Pas plus que ça aficionado du western, j'avoue avoir été agréablement surpris par cette trilogie rondement menée adaptée d'un roman d'Albert Bonneau. Si le premier tome est à mon goût le plus archétypal de ce qu'on peut attendre du western, les deux suivants sont plus travaillés et moins manichéens. On garde la vengeance comme fil rouge, mais les personnages prennent de l'épaisseur et la plupart des personnages principaux finissent par dévoiler une certaine part d'ombre ou certains secrets. Non pas que l'humanité de tout personnage se doit d'avoir cette part de noirceur... mais cela devient beaucoup plus crédible, surtout dans ce farwest de la fin XIXe, lieu idéal par excellence pour commencer une nouvelle et/ou enterrer son passé. Pour ce qui est du dessin, j'avoue avoir beaucoup apprécié le trait nerveux et charbonneux de Benjamin Blasco-Martinez, qui dès le second tome s'affirme encore davantage et devient plus juste et appuyé. Ses ambiances de montagnes ou de forêts sont tout bonnement envoutantes par exemple, et les expressions de ses personnages sont très bien rendues. Alors, fan de western ou non, voilà une trilogie rondement menée et efficace, où paysages du Grand Ouest américain et personnages haut en couleur vous feront gouter amèrement le gout de la vengeance, mais de très belle manière ! *** tome 4 *** La trilogie annoncée terminée, je ne pensais pas retrouver notre fougueux Catamount de si tôt, et c'est une bonne surprise. C'est Gaëts, tout comme dans le tome 3 qui reprend du service au scénario et Benjamin Blasco-Martinez ressort son coup de crayon pour notre plus grand plaisir. Après avoir mené à bien sa vengeance, Catamount est en fuite avec tous les shérifs et les chasseurs de primes à ses trousses. Ayant perdu son cheval en traversant la terrible rivière Big Blue qui sépare le Kansas du Texas, il trouve refuge chez une vieille femme solitaire qui va lui sauver la mise. En contre partie, il lu fait la promesse de veiller sur son fils qui a disparu dans les parages après avoir mal tourné... C'est donc ce récit bien emmené que nous suivons au grand galop ! Pas de temps morts, juste quelques cadavres, et des péripéties en veux-tu en voilà. Ajoutez une petite touche d'humour de-ci de-là qui est un peu nouvelle mais bien dosée, et nous avons là un western qui respecte parfaitement les codes du genre pour nous en mettre plein les yeux. J'ai également trouvé que le trait de Benjamin Blasco-Martinez s'était encore affiné, lâchant ce côté charbonneux qui faisait un peu sa marque de fabrique ; la mise en couleur est des plus réussie et propose des ambiances très contrastées qui soulignent bien les tensions du récit. Voilà donc une suite inattendue très réussie qui ravira les amateurs du genre et tout particulièrement ceux qui suivaient cette série !
Une série essentiellement destinée aux amateurs du genre, vous y trouverez tous les évènements et les personnages qui caractérisent un western. Tome 1:La jeunesse de Catamount L'action se déroule pendant la conquête de l'ouest, le scénario est d'un clarissime rarement atteint. Tous les évènements vous rappelleront une bd ou un film: la famille de colons sans défense contre les méchants indiens ou la cavalerie qui arrive juste à temps pour les sauver. Ce premier tome est une suite de clichés dont le seul intérêt est de présenter les personnages pour la suite des deux prochains tomes. Tome 2: Le train des maudits L'arrivée du rail est le départ du second tome avec sa cohorte de brigands. La violence est omniprésente et le rythme est soutenu, les personnages sont des méchants classiques qui n'ont pas de limite pour arriver à leur fin et un héros qui tire plus vite que son adversaire. Un deuxième tome qui reste classique et qui sert à lancer le dernier. Tome 3: La justice des corbeaux Le dernier tome est d'un niveau supérieur, le scénario est cette fois beaucoup moins prévisible grâce à un militaire qui se comporte comme un véritable stratège et des indiens qui deviennent des alliés de circonstance. L'histoire s'enchaine à un rythme rapide mais la fin est par contre prévisible. Le dessin et les couleurs sont vraiment réussis. Les scènes de combats sont détaillées et claires, les décors sont travaillés et nous mettent dans une ambiance propre au western. Une série inégale, la lecture est globalement plaisante mais l'histoire est trop conventionnelle.
Je ne suis pas un fan absolu des BD avec des cow-boys et des indiens. Mais en plongeant dans la série Catamount et plus particulièrement dans le tome 3, je dois avouer que je suis conquis. Dans la catégorie western, c’est une série à mettre dans votre bibliothèque ! Le dessin de Benjamin Blasco-Martinez est sombre mais c’est pour mieux mettre en avant une violence palpable que nous retrouvons sur presque toutes les pages. Les paysages sont juste admirables. J’ai adoré.
Hormis l'avis de Tristan, je trouve les autres assez sévères avec cette BD. Il faut dire aussi que ces avis portent uniquement sur le premier tome. A ce jour deux tomes sont donc parus "La jeunesse de Catamount" et "Le train des maudits". Tout d'abord je n'avais jamais entendu parler de cet Albert Bonneau auteur dont sont tirées ces BD, auteur à priori prolifique dans un genre qui ne m'a jamais attiré le western en roman. a cette époque je découvrais la science fiction française et étrangère. D'emblée ce qui attire l'attention c'est la puissance du dessin avec une colorisation dans des tons assez sombres, a ce titre je recommande la couverture du tome deux qui en jette vraiment. Pour ce qui est du scénario rien de révolutionnaire mais l'ensemble se tient et est bougrement efficace. Alors oui certains dirons que les personnages sont un brin caricaturaux, les indiens très méchants et les blancs bien gentils, mais bon il faut se replacer dans une époque ou la vision des choses étaient plus manichéenne. Quoiqu'il en soit cela ne nuit à mon sens pas au récit. Un mot du jeune auteur Benjamin Blasco-Martinez au demeurant fort sympathique qui n'a pas été spécialement biberonné à la dernière séance mais qui possède un coup de crayon très sur, il est indéniablement à surveiller. Un troisème tome est en préparation et nul doute que j'irais l’acquérir.
Les avis précédents décrivent bien l'ouvrage. J'ajouterai que selon moi le dessin est très réussi: clair et lisible mais avec un encrage sombre mélangé à des couleurs souvent claires, des traits très dynamiques: j'ai été frappé par le mélange d'originalité et de classicisme. Ce n'est pas un énième dessin à la Sfar/Blain. Les indiens sont de gros méchants, certes... Mais avec l'intensité du dessin je me suis pourtant laissé prendre au jeu. Le personnage principal a peu d'épaisseur pour le moment mais les personnages inspirent de la curiosité, en particulier le trappeur. Les péripéties sont plutôt conventionnelles mais menées avec assez de légèreté pour qu'elles se laissent bien dévorer. A suivre donc...
D'emblée, ce qui surprend, c'est le dessin puissant et chargé, malgré des visages un peu difformes, mais on dirait que c'est voulu ; les pleine-pages ou les grandes cases en longueur sont saisissantes. Le récit exploite des thèmes courants dans le western : attaque de caravane de colons, vengeance, ranch et bétail... mais la linéarité et même une certaine naïveté dans ce scénario rendent finalement l'histoire plaisante, épaulée par ce dessin vif et le style cinématographique des images. Le seul truc qui me dérange un peu étant un langage que je trouve un peu trop d'aujourd'hui par endroits ; ça parle comme dans une banlieue populaire des années 2000, ça ne sonne pas trop Far West, mais ça reste un détail... L'Indien est ici perçu comme un être malfaisant, car on est dans une époque qui date d'avant les guerres indiennes, on est donc loin des réhabilitations dans le style de Derib. Cet album se lit comme un one-shot, je ne sais pas s'il y aura une suite, mais pour l'instant, je ne maintiens pas l'achat, ça pourra changer, alors wait and see.
Le western est un genre qui a connu son heure de gloire et qui a été malheureusement dépassé après les années 70. Certes, il y a eu des tentatives de renaissance dont on pourra citer le dernier Django Unchained et plus récemment encore Les huit salopards au cinéma. Dans le format bd, cela se compte des doigts d'une main pour ce qui est de la parution dans les années 2010. Aussi, c'est toujours un plaisir que de lire un western. Celui-ci est normalement baptisé la jeunesse de Catamount bien que j'ignore totalement qui il est devenu adulte. C'est un peu comme une histoire racontée à l'ancienne avec une grande naïveté du propos et des personnages bien campés entre le bien et le mal. Cette simplicité rend la lecture assez agréable. Cependant, une fois fermé, il n'en restera plus grand chose. C'est trop classique dans son approche sans le génie par exemple d'un certain Quentin Tarantino.
Grâce à cet album, j'ai découvert Albert Bonneau, auteur prolifique des années 1950-60, qui a commis des dizaines de romans d'inspiration western pour la jeunesse. Catamount est son personnage fétiche, puisqu'il lui a consacré pas moins de 70 livres. Je ne sais pas si cette adaptation en bandes dessinées connaîtra la même longévité, mais ce premier album est plutôt réussi, même si l'on peut lui reprocher son classicisme et son intrigue, aussi linéaire que prévisible. Au-delà de la simplicité un peu naïve du scénario original, écrit à une époque où l'opposition entre gentils cowboys et méchants indiens ne froissait personne, l'auteur réussit tout de même à élaborer une adaptation dans laquelle la violence toute moderne des scènes d'action est convaincante. Le style est un peu hésitant par moments, surtout pour les visages, et la mise en couleurs parfois criarde, mais Benjamin Blasco-Martinez, qui ne semble avoir réalisé que des illustrations jusqu'ici, se tire bien de cet exercice. Un jeune talent à confirmer. Pour l'heure, je ne conseillerai cet album qu'aux fans invétérés de westerns.
Inspiré d’un roman d’Albert Bonneau, et visiblement premier album publié de Benjamin Blasco-Martinez, « La jeunesse de Catamount » est un western très classique. Il s’inspire des films des années 40-50 (normal, le roman date de 1947), à l’époque où les Indiens – ici des Cheyennes – étaient invariablement des méchants, attaquant de gentils migrants, sans que les raisons – légitimes dans la réalité – ne soient trop expliquées. Même si l’on a un éclaircissement en fin d’album pour les motivations de Black Possum. Une caravane est donc attaquée au début, seul un enfant survit, recueilli par une famille de migrants. Une quinzaine d’années après cette introduction, nous retrouvons ce jeune homme au milieu de sa famille d’adoption, alors que le chef Cheyenne Black Possum, responsable du massacre originel, refait surface dans la région. L’histoire se laisse lire, mais manque d’originalité. L’auteur aurait aussi pu je trouve donner plus de consistance au chef Cheyenne, plus de crédibilité aussi ! Les personnages sont clairement trop manichéens. Question graphique, le dessin est bon, relativement noir, avec une tonalité de couleurs très sombre (noir et marron dominent). Là aussi Black possum a droit à un traitement un peu caricatural, avec un visage sensé inspirer l’horreur. A voir ce que cela donnera par la suite. Pour le moment, je ne conseille pas l’achat, l’album ne sortant pas suffisamment de « l’ordinaire ».
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