Le Sculpteur (The Sculptor)

Note: 3.73/5
(3.73/5 pour 15 avis)

En mal d'inspiration, David Smith, jeune sculpteur torturé se voit proposer un pacte qui lui permettra de réaliser son rêve d'enfance: sculpter ce qu'il souhaite à mains nues.


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En mal d'inspiration, David Smith, jeune sculpteur torturé se voit proposer un pacte qui lui permettra de réaliser son rêve d'enfance: sculpter ce qu'il souhaite à mains nues. En échange de sa vie, il aura 200 jours pour créer son Oeuvre. Et, il va le payer encore plus cher: au lancement du compte à rebours, il rencontre le grand amour...de quoi ébranler toutes ses certitudes.

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 18 Mars 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Le Sculpteur © Rue de Sèvres 2015
Les notes
Note: 3.73/5
(3.73/5 pour 15 avis)
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19/04/2015 | herve
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Par Charly
Note: 4/5
L'avatar du posteur Charly

L’histoire explore le processus créatif et les sacrifices que l’artiste David Smith est prêt à faire pour réaliser son rêve. Les débats sur l’art, la célébrité et la quête de sens sont bien développés. La rencontre entre David et Meg apporte une dimension émotionnelle à l’histoire. Leur lien est poignant et réaliste. McCloud applique ses théories sur la bande dessinée avec brio. Le découpage, la mise en page et la bichromie sont excellents. Certains passages traînent un peu en longueur, mais l’ensemble reste plaisant à lire.

24/07/2024 (modifier)
Par Emka
Note: 3/5
L'avatar du posteur Emka

"Le Sculpteur" de Scott McCloud est une œuvre qui ne passe pas inaperçue, et pour cause : McCloud, auteur des célèbres ouvrages théoriques sur la bande dessinée comme L'Art Invisible, met ici en pratique tout ce qu’il prône sur les techniques narratives et visuelles du médium. Et cela se voit. L’aspect technique de cette BD est de très haut niveau (en tous cas pour un non expert comme moi :)). McCloud maîtrise parfaitement les compositions de planches, les enchaînements de cases, et les jeux de perspectives pour immerger le lecteur dans l’histoire. Mais… malgré cette maîtrise technique indéniable, j’ai trouvé que les œuvres du personnage principal, David Smith, manquent d’éclat. David, passe un pacte Faustien pour pouvoir sculpter tout ce qu’il veut avec ses mains, et produit des créations qui ne semblent pas justifier la réputation de génie que le récit lui accorde. Je rejoins complètement l’avis de Mac Arthur là dessus. Cela enlève une part significative de la magie et du mystère que l’on pourrait attendre d’un tel personnage, et laisse une impression de décalage entre ce qui est montré et ce qui est raconté. De plus, certains passages de la BD traînent en longueur. L’intrigue, bien que solide au départ, s’étire parfois avec des scènes qui semblent répétitives et j’avoue que ca m’a fait décrocher par moments. J’ai lu "Le Sculpteur" car il est difficile de passer à côté. Cependant, je suis resté mitigé au final. La technique est là, brillante, mais l’âme de l’histoire m’a laissé sur ma faim. Une œuvre à découvrir pour son apport technique et ses réflexions, mais qui aurait pu bénéficier d’un peu plus de magie et de dynamisme dans son récit.

08/06/2024 (modifier)
L'avatar du posteur Fanfan Villeperdue

L’auteur du "Sculpteur", Scott McCloud, est loin d’être inconnu, puisqu’on lui doit "L’Art Invisible", une BD présentant, avec beaucoup de pédagogie, une réflexion passionnante sur l’art de la narration en BD. En commençant la lecture de cette nouvelle production, j’étais donc à la fois rempli d’espoir (que ce soit bon) et d’appréhension (que le passage de la théorie à la pratique soit décevant). Eh bien, autant le dire tout de suite : c’est une bien belle œuvre que voilà. Le personnage central, David Smith, est un sculpteur qui possède un certain talent et qui a connu une brève période de gloire alors qu’il était encore à la fac. Oublié depuis, il peine à rebondir et sombre dans la déprime. La Mort, qui lui apparaît sous les traits de son défunt oncle Harry, lui propose un choix : mener une existence longue et ordinaire, ou recevoir un mystérieux don mais n’avoir que 200 jours pour l’utiliser avant de mourir. Ce don, David le découvre le lendemain, et il accepte le marché : il est désormais capable de modeler à mains nues la matière solide selon son bon vouloir, d’une manière qui est à la limite entre la sculpture et la télékinésie. Il y a donc des inspirations venant des classiques de la littérature fantastique et de l’épopée : Faust par exemple, mais on pense surtout au héros Achille de l’Iliade, qui doit choisir si son existence sera courte et glorieuse ou longue et ordinaire. On est même tenté de faire le rapprochement avec les comics de super-héros : on éprouve une réelle sensation de jubilation lors des utilisations de ce pouvoir exceptionnel. Mais ici, point de super-ennemi à défaire, simplement des œuvres d’art à réaliser. Car à partir de son postulat de base, l’auteur va imaginer un certain nombre de situations où ce pouvoir va s’exercer. Les sculptures imaginées par David foisonnent d’idées et on les découvre au fur et à mesure avec un grand plaisir. Cependant, qu’on ne s’y méprenne pas : il s’agit d’un roman graphique avant tout, qui accorde une place centrale aux états d’âme successivement traversés par le personnage principal. On y évoque le côté arbitraire de la célébrité, la quête artistique, les relations d’amour et d’intérêt et, tout simplement, l’éternelle question du sens de l’existence. Au cours de cette période, David rencontre une femme, Meg, dans des circonstances dont je ne dirai rien mais qui donnent lieu à une scène assez hallucinante. Meg va prendre de plus en plus de place dans sa vie, mais aussi dans son parcours vers la maturité (une autre similitude avec Faust, d’ailleurs, qui doit sa rédemption à Marguerite). S’il fallait émettre une critique, je dirais que cette relation prend un tout petit peu trop de place dans l’histoire, mais cela reste très mesuré. Également, certaines indications autobiographiques données dans la postface m’ont semblé de trop ; personnellement, j’estime que ces informations ne me regardent pas et que l’œuvre se suffit largement à elle-même. Mais je chipote, car l’ensemble reste très bon. C’est un récit très particulier, à la fois très humain, onirique, philosophique, et une belle et triste histoire d’amour. Bref, un excellent moment de lecture, dont certaines scènes vous trotteront en tête un certain temps…

08/01/2021 (modifier)
Par gruizzli
Note: 4/5
L'avatar du posteur gruizzli

Après son remarqué (et remarquable) L'Art Invisible, il faut dire que Scott McCloud était attendu au tournant. Et ce n'est pas facile de revenir d'un ouvrage théorique sur la bande-dessinée aussi complet. On attend forcément quelque chose de grandiose après. Curieusement, je crois qu'on retrouve dans cette BD plusieurs interrogations que l'auteur avait soulevées dans L'Art Invisible, quant à l'art et à l'artiste. C'est aussi une belle histoire sur la volonté de transmettre, de parler par l'art et de ce que l'on a dire. Bref, finalement cela semble être une continuité des interrogations et des réflexions que Scott McCloud se faisait dans son autre œuvre phare. Mais qu'en est-il de celle-ci ? Eh bien, je dois dire que je suis vraiment impressionné par le pavé qu'il nous a pondu. Le dessin n'est pas le point le plus fort (j'ai notamment eu du mal avec la façon dont il a représenté le visage du personnage principal), mais il a une façon de faire les cadrages et les planches qui m'a paru très bonne. Mais pour ce qui est du scénario ... J'ai adoré ! C'est une excellente façon de revisiter le mythe de Faust : ce que l'on est prêt à sacrifier à sa passion, à sa folie. Et pourtant, l'auteur arrive à rendre le tout intéressant et crédible. Le personnage de David ne saura pas tout de suite quoi faire de ce fabuleux don qu'il a échangé contre sa vie, il comprendra progressivement ce qu'il doit en faire et en dire. C'est aussi une histoire d'amitié, d'amour et de fraternité. Le personnage de Meg est extraordinaire d'ailleurs, touchant de réalisme et d'humanité. J'ai également adoré la façon dont David continuera de voir son "ange" (ou son démon ?) qui lui a fait passer un tel marché. Une relation touchante s'installe entre les deux également. L'auteur a pris son temps pour développer l'histoire, et je crois bien que c'est ce qui fait toute sa force. Étalée sur autant de pages, elle prend le temps de parler d'un peu de tout, de nous faire des personnages réalistes et concrets, mais surtout de développer tous les aspects d'un marché tel que celui que David a passé. Une belle leçon de vie, pas si manichéenne que ça, et qui se conclut d'une façon très optimiste et différente de ce que j'imaginais. C'est une belle histoire, le genre que je prends plaisir à relire de temps en temps alors même que je la connais. Peut-être parce que je suis touché encore et toujours par l'humanité qui ressort de celle-ci après tant de lectures ?

24/12/2018 (modifier)

Quelle déception .... Au lire des nombreuses critiques positives , je me préparais à un choc ... Mais dès le début le côté factice, facile, m'a rebuté. Bien sûr que cela se lit facilement ! Un travail de découpe (disons de montage cinématographique...) résultat des théories de ce grand Monsieur... Bâti sur un thème rebaché, qui peut laisser une grande place à la féerie, c'est ici d'une froideur renforcée par le trait sec de l'auteur. Des effets répétitifs ponctués je ne sais combien de fois de "merde..merde...merde...". Pour moi qui suis attaché au dessin, à l’esthétique des décors, à une BD qui soit de la BD (ah joli prétexte que cette appellation de roman graphique ! qui laisse la porte ouverte à n'importe quoi ....) oui, je sais, nous parlions de "figuration narrative", à la Socerlid, avec Moliterni Filippini et les autres ! Un petit peu snob aussi... mais il n'y avait pas à l'époque de gribouillis de gamins, classe prepa d’école de BD . Je suis vite retourné lire un tome de Jérome K Jérome, pour moi l'exemple de ce que peut être le sommet de la création BD, en toute simplicité. Il faut être Larcenet pour se permettre ces recherches graphiques (Blast entre autres) d'une BD Art Contemporain et d'avant garde parfois.

27/05/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Scott McCloud est un auteur dont j'avais vaguement entendu parler, mais je n'avais encore rien lu de lui. Il est semble-t-il un théoricien de la création, en Bande dessinée en particulier. Dont acte. Toujours est-il que c'est un album que je n'aurais sans doute jamais ouvert sans le battage médiatique dont il a pu faire (un peu) l'objet. Même si, je dois l'avouer, je pressentais que je n'allai pas y trouver mon compte. Donc j'ai emprunté l'album, et suis venu à bout de ce pavé de près de 500 pages, qui se lit finalement assez vite, car beaucoup de planches sont muettes. Le pacte Faustien passé par le héros, et la tension qui monte en fin d'album, quand l'échéance approche, sont assez bien rendus (même si le thème n'est pas nouveau). Surtout qu'entre temps l'histoire d'amour qu'il connaît remet en cause ses motivations antérieures. Les débats sur l'art, la création artistique et certains artistes sont aussi intéressants. Mais voilà, je reste sur 3 étoiles, très loin de l'enthousiasme des nombreux avis précédents. D'abord parce que ce genre de roman graphique n'est pas forcément ma tasse de thé au départ. Ensuite parce que j'ai trouvé trop longs certains passages : l'ennui guettait parfois. Pas inintéressant donc, mais c'est quand même loin d'être un chef d'œuvre. Je ne suis en plus pas forcément très objectif, puisque plutôt porté sur d'autres types de BD. C'est en tout cas le genre d'album que je ne me vois pas acheter (mais je conçois que certains y trouvent leur compte, d'où mon conseil d'achat...).

28/03/2016 (modifier)
Par PAco
Note: 4/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur PAco

Si l'objet physique est impressionnant (un bon gros pavé de 500 pages), son contenu n'est pas en reste non plus ! Je me suis lancé dans cette lecture en me disant qu'elle me ferait la semaine... je l'ai dévoré dans mon après-midi dominical ! Car cette version revisitée du mythe de Faust, si elle a forcément un côté "déjà vu" a su trouver sa place en s'ajustant à la clé de voûte choisie par Scott McCloud : la création artistique. Après tout quoi de plus juste et tentant que de faire pactiser l'"artiste maudit" et la mort/le diable ? Le faire et le défaire liés par CDD... Et c'est cette réflexion sur la création, habillement habillée d'une histoire d'amour plutôt bien foutue, qui m'a plu. Sans trop donner dans le didactique ni se contenter de survoler le sujet ou de s'en servir comme béquille pour son récit, McCloud questionne, tend des perches, réfléchit... tout comme son personnage. Nulle certitude... juste une échéance. Car l'art, comme David notre protagoniste, est de fait pieds et poings liés à cette notion de temps. Le temps pour faire ; le temps pour être reconnu de son vivant ; et objectif ultime, marquer l'éternité de son œuvre. C'est tout ce questionnement que met en branle Scott McCloud à travers cet album. Grâce à des personnages riches psychologiquement et un savoir faire narratif impressionnant, il nous déroule son histoire comme si tout semblait aller de soi. Tout s'imbrique et se nourrit pour nous conduire vers la fatalité de cette fin impeccable. Graphiquement, la bichromie blanc/bleu choisie, si elle surprend de prime abord, fonctionne au final merveilleusement avec des compositions et des cadrages maîtrisés. Pour quelqu'un attendu au tournant pour sa théorisation de la BD, on peut dire que la mise en pratique est plus que probante ! Je viens tout juste de finir cet album, et je n'ai pourtant déjà qu'une envie : le relire ! Et je ne peux que vous inviter à en faire autant !

21/03/2016 (modifier)
Par Alix
Note: 3/5
L'avatar du posteur Alix

Argh, une fois de plus je me retrouve surtout dans l’avis de Mac Arthur, seul posteur à ce jour ayant attribué une note inférieure à 4/5. Le plus gros de l’histoire s’intéresse au processus créatif, et je dois avouer que ces réflexions sur le sens et la valeur de l’art ne m’ont pas vraiment passionné. Je ne suis pourtant pas hermétique à ce thème, mais sur le coup, ça n’est pas passé, je ne saurais expliquer pourquoi. Par contre le côté humain et sentimental de l’histoire m’a beaucoup plus touché, notamment le fait que le protagoniste principal tombe amoureux après avoir conclu ce pacte Faustien. Il en découle une situation tragique et poignante, racontée avec beaucoup de justesse et de retenue. La fin m’a vraiment ému… mais voilà, sur presque 500 pages, c’est trop peu. La réalisation de l’album est bien entendu excellente, Scott McCloud étant l’auteur de la bible qu’est L'Art Invisible. Je note quand même que les filtres informatiques utilisés sur certaines cases ne sont pas toujours très esthétiques. Un album riche et parfaitement réalisé, mais qui n’a pas réussi à me captiver sur la longueur, et que j’ai eu du mal à terminer.

15/03/2016 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Du point de vue des techniques narratives employées, cet album est un chef-d’œuvre. C’est tout simplement parfait à mes yeux. L’équilibre entre texte et dessin, l’emploi du noir et blanc, du trait net ou estompé en fonction de l’objet que l’auteur veut mettre en avant, le découpage… c’est vraiment du très beau travail. Au niveau du scénario, je suis moins enthousiaste. Non que je ne l’ai pas trouvé plaisant mais cette revisite du mythe de Faust me pose quand même problème sur quelques petits détails. Tout d’abord, en voyant les sculptures réalisées par le personnage central grâce à son don, je me demande vraiment où se situe son génie. Et comme je trouve que ce qu’il fait est en règle générale soit moche soit quelconque, j’ai du mal à m’enticher du personnage. Ensuite, il y a un aspect très Marie-mère-de-Dieu, très chrétien dans ce récit qui m’incite à sourire en coin (mais c’est mon côté anticlérical qui ressort). Enfin, sur un aussi gros volume, et même s’il se lit très bien la plupart du temps, je ne peux pas dire que j’ai toujours été passionné. Certains passages me sont apparus sans réel intérêt et d’autres étaient à mes yeux inutilement tirés en longueur. Je conseille très certainement la lecture car l’album est plutôt plaisant à lire et techniquement très bien réalisé. Je n’y vois cependant pas un chef-d’œuvre et le manque d’empathie ressentie pour les personnages durant ma lecture m’empêche d’accorder plus que 3/5 à ce récit.

22/02/2016 (modifier)
Par SkAmby
Note: 5/5 Coups de coeur expiré

Quelle joie !! J'ai lu cet ouvrage dès sa sortie. Il me faut toujours un peu de recul pour ne pas en dire du bien ou du mal de façon précipitée. Alors déjà ce bouquin est un vrai pavé, le genre bottin que certains utiliseraient sous la lumière d'une lampe en pleine face. Pour ne pas laisser trop de traces. J'ai au départ été un peu dubitatif sur le choix de cette colorisation. Mais elle permet de se concentrer sur les aspects essentiels de l'histoire. Le mythe de Faust, on en parle beaucoup pour cette histoire. De mon point de vue, ce n'est pas autour de ce mythe que s'articule l'histoire. Ce n'est qu'un mécanisme pour parler d'un sujet beaucoup plus complexe. Le processus de création. La réalisation d'une œuvre... C'est vrai que le sujet est complexe pour beaucoup d'artistes, pour comprendre le cheminement de l'idée à sa concrétisation il s'en passe des choses. Comment créer une œuvre qui puisse être un prolongement de soi, de son être alors que nous ne cessons jamais d'être influencés par ce qui nous entoure. Comment être authentique, dénué de subjectivité pour mettre l'art à nu. Cela semble impossible... Le détachement est une chose difficile d'autant plus si on côtoie d'autres artistes, on baigne dans un milieux d'influences où chaque "vision des choses" peut déteindre sur vous. C'est là où je trouve que c'est une prouesse narrative absolument magistrale. Ce dégoût de lui même, rejeter et renier son art, c'est à mon sens un passage obligé pour se détacher, pour pouvoir créer au sens noble du terme. Détruire les bases pour repartir, partir de rien, du néant. Parfois David pense même qu'il faudrait détruire toutes les bases, pas seulement les siennes. Tout au long de ce roman graphique, David ne cesse de marcher sur ce fil, tantôt il envie, tantôt il renie, il aime puis il déteste. L'auteur nous démontre avec brio le tiraillement existentiel que peut être la volonté de créer à tout prix. C'est en soi, un véritable rite initiatique. Je me demande d'ailleurs si cette œuvre n'est pas en quelque sorte autobiographique. Il s'en est écoulé du temps depuis ses dernières publications. Est ce que "le sculpteur" n'aurait pas été accouché dans la douleur ? Jusqu’à cette libération, une fin exceptionnelle !

18/02/2016 (modifier)