Mourir (ça n'existe pas)

Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)

L’ouvrage poignant d’une auteure audacieuse qui traite avec talent et originalité les thèmes forts de la souffrance, de la folie et du traumatisme.


Enfance(s) Folie La BD au féminin La Boite à Bulles Les petits éditeurs indépendants Séries avec un unique avis Troubles psychiques

Obsédée par la mort et la fragilité de la vie, la mère de Yann ne cesse de répéter qu’un jour, ils mourront tous. Devenu adulte mais orphelin, Yann fini par décider lui-même de partir. Dans les eaux qui l’emportent, ses amis imaginaires d’autrefois le guident dans ses souvenirs. Moqueurs et cyniques, ses compagnons de l’enfance le ramènent dans les remous de sa vie et lui montrent les traumatismes de sa mère mais aussi les siens, liés les uns aux autres comme par une malédiction familiale… Texte : Editeur.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 06 Mai 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Mourir (ça n'existe pas) © La Boîte à Bulles 2015
Les notes
Note: 4/5
(4/5 pour 1 avis)
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27/04/2015 | Alix
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Par Alix
Note: 4/5
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J’avais découvert Théa Rojzman grâce à son ouvrage Le Carnet de rêves (toujours chez La Boîte à Bulles), véritable coup de cœur à l’époque (2009). Son nouvel album, « Mourir ça n'existe pas », y ressemble sur plusieurs points, mais je l’ai trouvé beaucoup plus mûr, plus accessible aussi. Les thèmes sont multiples, et en tant que parent j’en ai surtout ressorti un message fort concernant l’impact que le comportement d’un parent peut avoir sur le développement d’un enfant. Yann souffre clairement des obsessions de sa mère, véritable « malédiction familiale » transmise d’une génération à une autre. J’ai trouvé le message juste et touchant, la narration habile et originale, et la fin très belle et finalement assez positive (après une lecture parfois sombre). Côté dessin on retrouve les aquarelles « brutes » de l’auteur, avec ses explosions de couleurs et ses traces de pinceaux volontairement visibles. La mise en page « explose » parfois, avec des planches oniriques du plus bel effet. Une lecture enrichissante et passionnante.

27/04/2015 (modifier)