L'Ile aux femmes
Un séducteur (ou vrai goujat selon l'acceptation) s'échoue sur un îlot perdu peuplé d'amazones aux courbes engageantes. Que va-t-il se passer d'après vous ? Peut-être pas ce que vous croyez... Une Bd surprenante.
Coupés du monde... Guerre des sexes Hubert Les naufragés
L'histoire débute au début des années 1910 ; survient la guerre de 14-18. Céleste Bompard s'enrôle comme aviateur et se remémore ses innombrables conquêtes féminines accrochées à son tableau de chasse. Héritant d'une mission qui consiste à emporter le courrier des poilus, il a un accident et se retrouve sur un îlot perdu en plein océan. Dans un premier temps, Céleste joue les Robinson débrouillards en menant une survie sans histoire. Un jour, il découvre que l'île est peuplée de femmes qui vivent à moitié nues , mais il est capturé et amené au camp sans ménagement, pour être destiné à remplacer le reproducteur vieux et usé, et en même temps à servir d'esclave à cette gent féminine parfois farouche.
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Date de parution | 14 Janvier 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Tiens, je suis surpris d'être le premier à donner cette note à la BD ! Pour être franc, je ne m'attendais à rien de spécial et pourtant j'ai beaucoup apprécié la BD. Autant dans son déroulé que dans son message ou son final, bien plus surprenant que ce à quoi je m’attendais. Zanzim nous propose une histoire en plusieurs actes, qui se dévoile progressivement jusqu'à un final que j'ai trouvé particulièrement réussi. De la base, avec l'aviateur dragueur invétéré qui échoue sur une île censément déserte, en passant par la découverte de ce monde de femmes vivant seules et jusqu'à la fin que je ne dévoilerai pas, j'ai trouvé qu'on avait une logique qui se suivait. Le personnage principal devient vite une personnalité détestable avant de redevenir plus sympathique sur la fin. D'autre part, la révélation finale, surprenante dans mon cas, ajoute quelque chose de plus humain à l'ensemble et rappelle l'importance des histoires qu'on se raconte. Mais aussi, Zanzim se permet de nous faire une histoire très intéressante sur les questions de genre, avec la place de l'homme et de son égo, face à des femmes en position dominante. J'ai apprécié que le récit ne soit pas simplement manichéen mais se permette de faire quelques considérations que je trouve plus justifiée. Le dessin de Zanzim magnifie très bien l'ensemble et donne au tout un cachet tout à fait réussi. Pour ma part, l'ensemble du récit se tient et je pense sincèrement que ça vaut le coup de le relire même lorsque le final ne nous surprendra plus. C'est une belle histoire bien racontée, j'en reprendrais volontiers !
Voilà une lecture que j’ai trouvé très sympathique. Le héros est un as du pilotage dans les premières années de l’aviation. Ses exploits lui permettent d’assouvir une autre de ses passions : c’est un « homme à femmes », qui multiplie – on pourrait presque dire empile – les conquêtes. Puis vient la Première guerre mondiale. Il met son talent au service de l’armée de l’air, mais cela ne le satisfait pas, rien de chevaleresque là-dedans, et aucune femme pour se pâmer devant son héroïsme. Et voilà que notre bonhomme, suite à un accident/combat, se retrouve crashé sur une île déserte. Après quelques temps à se morfondre, ce Robinson moderne découvre que l’île est en fait peuplée, et uniquement de femmes (très peu vêtues et peu farouches). Le paradis pour notre dragueur fou !? En fait pas vraiment. La suite est assez savoureuse, quelques passages plutôt drôles parsemant les mésaventures de notre aviateur. Le retournement des rôles est bien vu, la façon dont ce paradis présumé se transforme en enfer est aussi amusante. Surtout, Zanzim joue d’une certaine ambiguïté (qui peut se laisser deviner avant la fin), lorsque rêves/cauchemars du héros s’invitent parfois dans sa vie au milieu de ces femmes insulaires. Ainsi la chute est aussi amusante et permet de revoir quelques scènes et personnages rencontrés précédemment sous un autre angle. Le dessin de Zanzim use d’un trait moderne, fluide et agréable, comme l’est la colorisation d’Hubert. Un album original, une lecture fraiche et recommandable. Note réelle 3,5/5.
J'ai lu cet album il y a une dizaine de jours. Et bien que cette lecture ne fut pas désagréable, je dois bien admettre qu'il ne m'en reste pas grand chose aujourd'hui. Bien sûr je me rappelle du sujet et de l'histoire dans sa globalité, mais je serais bien incapable de citer un dialogue rigolo ou décrire une situation qui m'a amusé. C'est que je craignais en refermant l'album, et le temps qui passe ne fait que confirmé ce sentiment. La première impression était pas mal, sans plus. Le pitch est sympa, la mise en place laisse espérer qu'on va bien se marrer, et puis finalement ça ne décolle pas trop. On ne s'ennuie pas, mais on ne se marre pas non plus. On est gentiment surpris par les situations mais pas de quoi s'extasier non plus. Au final l'idée était assez sympathique, la lecture était globalement sympathique, mais le souvenir laissé par cette BD sera assez anecdotique.
Si l'on voulait résumer en quelques mots le thème de cette BD, on pourrait dire que c'est une confrontation entre une vision arrogante et profiteuse de la masculinité contre une vision intellectualisante et romantique de la féminité. C'est l'histoire d'un séducteur égocentrique qui se retrouve naufragé sur une île où une société d'amazones s'est organisée dans le rejet des hommes dont elle se méfie fortement, n'en gardant qu'un vieux pour la reproduction. Mais, alors qu'il est initialement décontenancé et malmené par les femmes qui ne voient en lui qu'un animal dangereux, le naufragé va trouver une combine pour gagner leur confiance et si possible leur amour en leur récitant des récits romantiques. C'est une histoire relativement originale et plutôt agréable à la lecture. Le dessin est simple mais sympathique. J'ai plutôt bien aimé cet album même si le héros est assez antipathique sur le fond, au moins jusque vers le fin où il commence à changer et à devenir plus plaisant. Les personnages féminins manquent un peu de profondeur mais on comprend d'où cela vient à la fin de l'album quand on voit qui raconte tout cela. Bref, c'est un album divertissant et plutôt sympa, mais pas un indispensable pour moi.
Voici une BD bien curieuse qui montre à voir bien autre chose que son titre pourrait le suggérer. Notre brave Celeste Bompard par ailleurs un homme à femmes, à de quoi se réjouir alors que naufragé sur une île perdue au milieu de l'océan, il se rend compte que cet endroit est habité par une nuée de femmes vivant sur le modèle des amazones. Joie et pur délice se dit il, le lecteur itou qui se dit qu'il va assister à moult ébats sous les cocotiers. Rien de tout cela, mais juste une inversion des rôles qui voit notre Céleste devenir cuisinier et raconteur d'histoires pour sauver sa peau. L'ensemble se lit avec plaisir, à quelle sauce notre Céleste va t' il être mangé, des pointes d'humour bienvenues avec un dessin agréable, décidément cette histoire est une bonne surprise, la fin un peu obscure m'empêche de mettre la note supérieure.
Voici une histoire assez rafraîchissante malgré un début pas très folichon, mais dès l’arrivée de Céleste Bompard sur l’île aux femmes le récit devient plus accrocheur d’autant qu’il est parsemé de touches d’humour vraiment bienvenues. Sans que cela soit super original la lecture est agréable car on ne sait pas à quelle sauce se fera manger Céleste entouré d'autant de femmes pas souvent très avenantes pour ne pas dire carrément désagréables ou dangereuses, et il faut dire que ce Céleste est assez attachant. Malgré tout c’est le genre de récits que je ne lis qu’une seule fois, car une fois la chute connue la relecture ne m’est plus indispensable. Le graphisme colle parfaitement au récit, le découpage est varié, les couleurs plutôt joyeuses et les personnages expressifs. Il y a peut-être un petit manque au niveau des décors pas très riches mais ce n’est guère gênant.
Durant la Première guerre mondiale, un aviateur français échoue sur une île… peuplée d’amazones très légèrement vêtues. Le pitch de cet album peut paraitre affreusement racoleur mais l’auteur surprend en proposant un album agréable et plein d’humour. Il évite (heureusement) le vulgaire ou le potache et s’amuse à inverser les rôles traditionnels des hommes et des femmes. Ces dernières travaillent, chassent et dirigent alors que notre « Robinson » se retrouve cantonner aux tâches ménagères. Les dessins sont modernes, jolis et colorés. Ils illustrent efficacement le récit. Sympa et drôle, L’île aux femmes est agréable divertissement.
La Première Guerre Mondiale est abordée de manière totalement inédite avec ce récit. Il est vrai qu'il y a un côté fantastique ou fantasmé assez marqué. J'ai bien aimé la pirouette finale qui ramène cette histoire à plus de crédibilité. C'est un véritable hommage aux femmes bien que l'île révèle leur nature un peu sauvage et amazone. C'est un retournement de situation assez intéressant à une époque où les hommes partaient en guerre et où les femmes n'avaient pas le droit de vote. Le héros est d'ailleurs un séducteur aviateur et frimeur. Il va tomber de haut et c'est bien le cas de le dire. L'île aux femmes n'est pas celle des enfants. Il y a un côté charnel qui m'a bien séduit au-delà d'un aspect purement poétique.
Assez d'accord avec Canarde ; le postulat de départ est intéressant, mais manque un peu d'épaisseur, d'écriture pour être véritablement prenant. Mais l'essentiel est tout de même là : par un renversement des valeurs traditionnelles judéo-chrétiennes (dont Céleste est l'archétrype et le champion), Zanzim nous amène à rire de la situation de l'avaiteur, et à réfléchir un petit peu au rapport entre les sexes. Mais une fois l'album refermé, son impact s'estompe vite. Il y a toutefois son dessin, à la fois élégant et racé, qui provoque le sourire, et c'est pas mal également.
Très sympathique. Mais... Un dessin décontracté avec des couleurs bien choisies. Des personnages masculins un peu ridicules et des femmes séduisantes aux physiques variés dans un décor agréable. C'est le scénario qui pèche un peu : l'idée de l'île peuplée de femmes toutes puissantes, pourquoi pas, l'aviateur échoué, passe encore, mais le reste manque de construction, de consistance. Les personnages secondaires n'ont pas d'histoire, et même le personnage principal n'est pas très touchant au fond. Les situations finissent par devenir monotones (frustration de l'aviateur, débordements, punition, puis réconciliation...). Il manque un peu de travail, tout bêtement. Dommage. C'est trop vite lu et trop vite oublié.
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