Juniors

Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)

Road-graphic novel adolescent.


Adolescence Les Réseaux sociaux

Maxime et Victoire ne pensaient pas qu’ils allaient se retrouver à un moment clé de leur vie en allant à la fête de Chloé. Victoire y découvre son amoureux, Félix, dans le lit d’une autre. Elle le larguera sur Twitter. Maxime, lui, a cru bon de venir à cette fête habillé en nazi. Là, pour la première fois de sa vie, il embrasse une fille, Sarah (une gothique), qui se suicidera quelques jours plus tard dans l’indifférence quasi générale. Après un suicide raté, Victoire et Maxime larguent tout pour un concert des Dinosaur Jr à Paris. Sur la route, ils croiseront des skinheads, une fan de Dean Martin, des flics, un routier sympa, le fantôme de Sarah et peut-être même…l’Amour.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 29 Janvier 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Juniors © Futuropolis 2015
Les notes
Note: 2.75/5
(2.75/5 pour 4 avis)
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29/04/2015 | Spooky
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L'avatar du posteur Noirdésir

Mouais. Je n’ai été que très partiellement convaincu par cet album. Le dessin de Halfbob (que je découvre avec cet album) se rapproche d’un genre « fanzine stylisé ». Pas forcément mon truc, mais il est très lisible, et finalement pas désagréable. C’est plutôt l’histoire qui m’a un peu laissé sur ma faim. Si Bourhis amène des dialogues réalistes pour la jeunesse représentée ici, et si certains moments peuvent dynamiser l’intrigue (notamment lors de la dérive de Maxime et Victoire), il y a des longueurs, et les atermoiements de ces jeunes lassent au bout d’un moment. Je me suis un peu ennuyé durant cette lecture. Note réelle 2,5/5.

01/07/2024 (modifier)
Par Ro
Note: 2/5
L'avatar du posteur Ro

C'est chiant les histoires d'ado rebelles en pleine crise. Ouais, la société c'est de la merde, vous êtes tous des cons, je vous emmerde, mais en fait j'ai un petit cœur malheureux, aimez-moi. Je n'ai pas vécu d'adolescence comme ça, et mes enfants n'en prennent pas la voie actuellement, donc ça ne me parle pas du tout. Et pourtant, Dinosaur Jr, le groupe de rock qui est au centre de l'intrigue, était l'un de mes groupes préférés dans ma jeunesse. Mais je n'accroche pas du tout ici aux protagonistes du récit. En outre, je n'aime pas le dessin de cet album. Je le trouve trop simple, moche et la mise en scène n'est que moyennement efficace. Globalement, je n'ai donc pas apprécié cette lecture que j'ai suivi parce que j'étais curieux de voir où les auteurs voulaient nous emmener.

06/12/2017 (modifier)
Par Erik
Note: 3/5
L'avatar du posteur Erik

Je ne suis pas un adepte de cette jeunesse underground ou smartphone qui n'hésite pas à taper les parents ou à mettre un uniforme nazi pour se faire remarquer. Bon, il est vrai que même un prince pas tout à fait charmant outre-manche l'a fait également mais ce n'est tout de même pas une raison. J'ai fais abstraction de mes sentiments répulsifs envers le personnage central pour tenir jusqu'à la fin et découvrir ce que l'auteur voulait nous dire. Certes, le symbole de l'image est très combattu alors que les idées se propagent. C'est une chronique sur une génération un peu perdue qui cherche ses valeurs. Le propos est presque choquant mais c'est pour la bonne cause. C'est un portait acide de cette jeunesse désinvolte qui n'a plus le sens de la responsabilité. Pauvre France !

25/10/2015 (modifier)
Par Spooky
Note: 3/5
L'avatar du posteur Spooky

La jeunesse occidentale, par le biais des réseaux sociaux, est en train de vivre une révolution structurelle. Maintenant on ne se parle plus que par SMS, et on rompt par le même biais. C'est à partir de ce constat qu'Hervé Bourhis nous propose ce road-movie en BD, mettant en scène deux adolescents, l'une déçue par son premier amour et l'autre se cherchant au travers de tenues pour le moins inattendues. Du coup on les suit dans leur fugue pour aller à un concert d'un groupe qu'ils connaissent à peine, leur vie influencée par twitter et facebook, et leurs errements sentimentaux. C'est plutôt bien foutu, les dialogues sont me semble-t-il assez proches de ceux de la génération représentée, et sans partir dans des délires ultimes, Bourhis mène ses protagonistes à bon port, malgré certains écueils sur leur chemin. Pas de morale là-dessous, simplement l'idée que malgré l'aliénation et la crétinisation en cours, il reste de l'espoir pour les fondamentaux de l'Homme. Halfbob a surtout oeuvré dans le fanzinat jusqu'à présent, et cet album est son premier à grosse audience potentielle. Il a un style semi-réaliste qui peut paraître un poil enfantin, mais son dépouillement permet justement d'aller à l'essentiel, et de concentrer la lecture sur les personnages. A suivre. Sympathique, donc.

29/04/2015 (modifier)