Le Jardin de Minuit
Été. Angleterre, XXe siècle. Tom Long est contraint de passer ses vacances chez son oncle et sa tante, car son frère a la rougeole. Ils habitent un appartement, situé dans un immeuble sur cour. L’ennui s’installe… Quand soudain, une nuit, un événement étrange se produit : l’horloge du hall sonne treize coups !
Adaptations de romans en BD Au jardin La BD au féminin Voyages dans le temps
Edith s’empare d’un classique de la littérature anglaise, et entrelace finement réalité et imaginaire. Philippa Pearce reçut, en 1958, la médaille de Carnegie pour ce roman qui s’imposa comme un chef-d’oeuvre de langue anglaise.
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Date de parution | 22 Avril 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un conte fantastique tout public, agréable à lire (et à regarder, le dessin est simple et chouette). Le lecteur est rapidement pris par l’intrigue, et oublie aisément de se poser trop de questions. On accepte donc cette rencontre entre ce gamin et cette fille, dans une sorte de « jardin parallèle », plusieurs époques se rencontrant, êtres de chairs et fantômes se côtoyant. Le rythme est assez lent (une bonne partie de l’histoire est racontée sous forme épistolaire par le héros, en quarantaine médicale chez ses oncle et tante, qui écrit à son jeune frère resté chez leur parent). Mais on ne s’ennuie pas, c’est un album sympathique.
Énormément de poésie dans ce récit adaptation d'un livre jeunesse britannique, tout doucement on se laisse prendre par l'histoire de ce jeune garçon qui découvre un univers merveilleux derrière sa maison alors que tout laissait croire qu'il ne s'y trouvait qu'une banale cour pleine de rebuts. Qui comme ce jeune garçon n'a pas rêvé d'un terrain de jeu plein de démesure, avec ses coins secrets, ses arbres "à cabanes". Cette histoire se lit vite mais on s'est fait embarquer dans un joli conte par ailleurs fort bien illustré. Il est vrai que le public cible est la jeunesse. Pourtant j'avoue m’être fait prendre, voilà du fantastique léger mais bien amené. Vous l'aurez compris, voilà un récit qui replonge le lecteur dans un autre temps, celui de l'enfance mais sans pathos et fort intelligemment.
Voilà quelques temps que je voyais cet album me passer devant le nez sans que je trouve le temps de le lire... c'est maintenant chose faite, et ce fût une belle surprise. "Le jardin de minuit" c'est comme une petite douceur qu'on se garde pour le dessert. C'est doux, tout en rondeur, plein de malice et de poésie avec juste un zeste de fantastique. Cette adaptation du roman de Philippa Pearce par Edith est vraiment une réussite. On en oublie même qu'il s'agit d'une adaptation de roman ; point de passages verbeux ou de voix off palliant à une transposition négligée, tout ici concoure à une narration fluide et délicate pour nous restituer cette belle histoire de la meilleure des façons et pour notre plus grand plaisir. Le coup de crayon faussement enfantin de Edith rehaussé d'une colorisation maîtrisée en fonction des moments et des ambiances finit de charpenter cet album fort réussi dont je conseille fortement la lecture, et pas seulement pour nos petites têtes blondes. A (re)découvrir ! (3.5/5)
C'est une adaptation d'un chef d'oeuvre classique de la littérature britannique des années 50 destiné à un public jeune. Elle est fort bien réussie et assez moderne dans le montage entre le rêve et la réalité. Certes, je ne suis pas pleinement satisfait de ce type de dessin: manque de détail et de relief, personnages trop statiques et griffonnés. Cependant, il arrive à passer grâce à des couleurs vives et éclatantes. Le jardin de minuit en sera plus luxuriant. On voit que d'autres romans se sont bien inspirés par la suite de cette porte qui donne accès à un monde imaginaire. Il y a certes une variation car cela joue sur l'espace-temps. L'ambiance reste très british avec le thé servi à 16 heures. En conclusion, un conte onirique sur l'importance des rêves d'enfance et le temps qui passe.
Cette BD est un joli conte fantastique autour du sujet du temps et de l'amitié. C'est l'histoire d'un petit garçon des années 1950 qui, en vacances seul chez son oncle et sa tante, découvre au milieu de chaque nuit un passage vers un jardin de l'époque Victorienne où il devient très ami avec une petite fille. Mais tandis qu'ils se retrouvent chaque nuit aux yeux du petit garçon, en fait le temps s'écoule différemment pour la petite fille. Le dessin est très agréable et j'aime bien le contraste qu'il offre entre les années 50 un peu grises et mornes et la lumière colorée du jardin victorien. C'est une fable douce, légèrement contemplative, sans méchants ni épreuves. Les dialogues sont bons et les réactions des personnages crédibles. C'est mignon et beau à la fois, et aussi empli d'une bonne dose de sagesse. J'ai été assez touché et j'en conseille la lecture avec plaisir.
Adaptation en BD d’un classique de la littérature jeunesse britannique, « Le Jardin de minuit » nous offre un petit moment de lecture enchanté, nous plongeant dans le monde de l’enfance où tous les rêves semblent possibles. Ce récit de 93 pages a quelque chose de très carollien, avec ce vaste jardin victorien qui n’apparaît à Tom que lorsque l’horloge sonne ses treize coups en pleine nuit, après qu’il ait ouvert la porte d’entrée. En pénétrant dans ce jardin, Tom va faire des rencontres qui vont élargir son imaginaire de fort belle façon et modifier radicalement sa perception du monde et du temps. Cette histoire pleine de tendresse sur l’enfance est portée par le joli coup de pinceau faussement naïf d’Edith qui restitue parfaitement la douce ambiance champêtre de l’époque victorienne, avec une mise en couleur sobre et soignée. Les personnages ont des personnalités bien définies, ce qui permet notamment de faire ressortir le contraste entre Tom avec sa soif de découvertes, et un oncle un peu borné dont l’esprit logique n’a d’égal que l’absence d’imagination. Si cette petite bande dessinée est bien entendu destinée à un jeune public, les adultes pourront se laisser charmer par cette invitation à réveiller leur part d’enfance.
Adapté d’un classique de la littérature jeunesse anglaise des années ’50, ce récit est agréable à plus d’un titre. Tout d’abord, et c’est ce qui m’a convaincu à l’acheter, son style graphique naïf est vraiment agréable à l’œil. Non seulement, il convient parfaitement au sujet mais, de plus, il apporte au récit une fraicheur, une finesse et une naïveté très plaisantes. Les personnages sont bien expressifs, les décors sont soignés mais sans distraire le lecteur (c’est le genre de détail que l’on remarque plus en seconde lecture que dans un premier temps). Par ailleurs, le découpage est bien pensé et à aucun moment je n’ai eu le sentiment de lire une adaptation. Ensuite vient le récit. Très classique dans le genre fantastique mais bien tourné et tout de même original par plusieurs aspects, ce récit est plaisant à suivre même si je trouve qu’il lui manque un moment fort. Ca se laisse lire, ça coule tout seul mais jamais je n’ai vraiment été saisi. Il n’empêche, pour une petite lecture à l’ombre d’un arbre (voire même dans l’arbre en question), cet album me semble vraiment un bon investissement. De plus, il plaira à un large public. Pas mal du tout, en somme.
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