Quatre doigts - L'Homme de papier

Note: 2.08/5
(2.08/5 pour 13 avis)

Son nom, c'est Lapin Blanc. Et lui, elle s'amuse a l'appeler L'homme de papier. Avec Mister, le vieil officier de l'armée anglaise, ils vont traverser l'Amerique, parce que là-bas, ailleurs, il fait plus beau...


Auteurs italiens Manara

Son nom, c'est Lapin Blanc. Et lui, elle s'amuse a l'appeler L'homme de papier. Avec Mister, le vieil officier de l'armee anglaise, ils vont traverser l'Amerique, parce que la bas, ailleurs, il fait plus beau... . .

Scénario
Dessin
Traduction
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Avril 1982
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Quatre doigts - L'Homme de papier © Albin Michel 1982
Les notes
Note: 2.08/5
(2.08/5 pour 13 avis)
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01/10/2002 | ArzaK
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Par sloane
Note: 2/5
L'avatar du posteur sloane

Heureusement que le dessin est là ! Un Manara de haute tenue où le trait est comme toujours un régal pour les yeux. De beaux paysages de l'ouest américain et puisque nous sommes dans le registre du western -mais en est ce vraiment un ?- une superbe indienne qui nous offre de bien jolies courbes. Comme il est souvent dit : un beau dessin ne suffit pas toujours, encore faut-il qu'il y ait un scénario à la hauteur. Ici j'avoue avoir été un peu perdu, non pas que cela soit incompréhensible mais les éléments arrivent sans que l'on sache trop pourquoi et au final l'ensemble fait très décousu. Dommage, ces rencontres improbables ne possèdent pas vraiment de lien entres elles. Ouvrage à réserver aux inconditionnels de Manara.

09/03/2015 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

C'est l'un des premiers albums de Manara qui s'aventure vers un sujet différent de Giuseppe Bergman qu'il dessinait à cette époque, et où l'érotisme est quasiment absent. Mais c'est un scénario décousu et sans consistance ; lorsqu'on a refermé l'album, on ne retient rien. Sur le dessin ,rien à redire, c'est du pur Manara, de belle tenue, élégant, racé, à l'encrage plus fin, dans le style de Giuseppe Bergman, avec de superbes paysages de l'Ouest américain. Si vous tenez absolument à lire cette Bd, préférez la réédition Albin Michel de 1999, non seulement parce que c'est du grand format, mais surtout pour la colorisation, plus légère, par rapport à l'édition originale Dargaud de 1982 (titrée "Quatre Doigts"), avec des couleurs pétantes de l'époque. Pour fans uniquement.

22/01/2014 (modifier)
Par Ned C.
Note: 4/5 Coups de coeur expiré

« Quatre doigts » m’avait vraiment captivé lors de sa lecture, il y a de ça déjà quelques années. Agréablement surpris de voir Milo Manara exceller dans un autre registre que le porno avec une belle histoire d’amour façon western. C’est beau quand il fait dans le romantisme mais celui-ci, loin d’être niais contient une bonne dose de douleurs. Plutôt réaliste et non-idéalisé donc. On retrouve cette cruauté vicieuse qu’il a de faire souffrir ses héros (et plus particulièrement les femmes). Les dessins sont comme à leur habitude superbes et la jeune indienne « Lapin Blanc » est d’une beauté sans nom (une Manara girl quoi !). J’aurais cependant préféré une version noir et blanc car je ne suis pas fan des couleurs « délavées » du maître de l’érotisme. De bons dialogues, souvent caustiques et un scénario qui tient bien la route. Bel album et une belle histoire d’amour gâché qui m’a atteint.

13/06/2013 (modifier)
L'avatar du posteur Noirdésir

Curieux western que celui-ci ! Tout m’a paru improbable, du scénario, qui part dans tous les sens, aux dialogues, en passant par le dessin. Le dessin d’abord. Je commence par là, car c’est généralement le point fort de Manara. Alors d’abord c’est la première fois que je lis un album de Manara où le dessin est si "sage". Une seule scène avec une femme nue, de dos ! Je ne suis pas obsédé, mais ça surprend. Mais ce qui m’a réellement gêné dans son dessin ici, c’est que je ne l’ai pas vraiment trouvé bon. Il m’a paru flou, imprécis, pour les décors, mais aussi pour certains personnages. Le scénario ne m’a pas plus convaincu. Je dirais qu’hélas c’est moins surprenant pour Manara ! Quoi que, il y a là une certaine originalité, il faut le reconnaître. Mais je n’ai pas trouvé grand-chose de crédible dans la plupart des personnages, et dans leurs relations. Pas tout compris donc, et je ne sais pas si Manara lui-même savait où il voulait en venir. Pas compris non plus le "Quatre mains" censé introduire "l’homme de papier" dans le titre. Une curiosité donc, mais qui est loin d’être indispensable.

08/02/2013 (modifier)
Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

J'aime bien les histoires un peu étranges mettant en vedette des personnages bizarres. Sauf qu'il faut aussi qu'il y ait un scénario prenant ce qui n'est pas le cas ici. L'histoire est... ben en fait je ne sais pas s'il y a une histoire. Cela ressemble plus à une suite d'évènements qui se suivent sans lien logique. Le scénario se résume à 'Machin rencontre des gens'. J'avoue aussi que cette fois-ci je n'ai pas trop aimé le dessin de Manara. Je crois que la couleur ne lui convient pas trop.

16/11/2011 (modifier)

Sans doute le plus mauvais album de Manara, le seul que j'ai pu emprunter à la bibliothèque municipale. Le scénario est mou, les dessins et couleurs laissent à désirer, et la fille au langage primitif appelée Lapin-Blanc est beaucoup moins belle et n'a aucun charisme contrairement aux héroïnes telles Miel, Claudia, Calypso et les autres pin-ups du grand dessinateur de la BD érotique. Et l'histoire n'a pas du tout de sens, du début à la fin.

26/03/2010 (modifier)

Arizona. XIXe siècle. Un jeune homme voyage à cheval pour rejoindre sa bien-aimée. Lors d’une halte, il rencontre un vieux soldat anglais. Les deux hommes décident de faire un bout de route ensemble. Lorsqu’il aperçoit une patrouille de cavaliers, le vieil anglais se met en tête de les faire prisonniers. Baïonnette au canon, il charge donc en direction de ceux qu’il considère comme des rebelles à l’autorité de sa Majesté. Bien entendu, les choses ne tournent pas comme le vieil homme l’aurait souhaité : lui, il termine au sol et la troupe de soldats, elle, est morte de rire. L’officier décide de laisser l’Anglais en vie, à condition que ce dernier lui promette d’escorter une indienne captive jusqu’au fort Laramie. Pour ce faire, le vieil homme et l’indienne sont enchaînés l’un à l’autre. En route vers le fort, nos compagnons de fortune feront des rencontres peu ordinaires. Le dessin de Manara est comme toujours raffiné. Sans être passionnant, le scénario est sympathique et bien plus intelligent, à mon sens, que les récits érotiques habituels dont Manara a le secret. Remarque : je n’ai pas non plus compris pourquoi le titre est « quatre doigts ». Si quelqu’un connaît l’explication…

30/12/2009 (modifier)
L'avatar du posteur Mac Arthur

Pourquoi cet album s’appelle t’il « Quatre doigts » ? Je n’ai à ce jour toujours pas trouvé la réponse à cette question. Naïvement, au vu du titre et connaissant d’autres œuvres de Manara, j’avais espéré un récit à l’érotisme torride non dépourvu de séquences audacieuses d’onanisme féminin. Mais rien de cela ici. « Quatre doigts » nous invite à une balade dans l’Ouest américain, prétexte à une galerie de personnages hétéroclites. Pas de véritable intrigue dans cet album, mais Manara nous propose, sur un mode badin, une suite de péripéties très anecdotiques qui lui permettent, avant tout, de développer ses personnages. Ceux-ci sont souvent amusants à défaut d’être réellement captivants. Le dessin de l’artiste est toujours élégant, mais n’atteint pas le niveau de ses meilleures productions. En résumé : sans être mauvais, cet album est totalement dispensable et seuls les grands fans de l’artistes trouveront (à mon avis) l’achat du présent objet justifié.

03/06/2009 (modifier)
Par pol
Note: 2/5
L'avatar du posteur pol

A mon avis une BD mineure dans l’œuvre de l’auteur. Les dessins sont pas mal, mais pas au niveau de ce qu’il a fait après. Les couleurs ont très mal vieilli et pour le coup ça donne vraiment l’impression d’avoir une bonne vieille BD sortie d’un grenier entre les mains. Ce western n’est pas désagréable, il se lit très vite. Mais à mon avis il s’oublie aussi très vite. L’histoire est assez gnangnan. Où comment un cow-boy, un vieux militaire cinglé et une indienne qui n’ont rien à faire ensemble, essayent de séparer leur route, mais finissent toujours pas se retrouver les uns les autres. C’est loin d’être palpitant, et en plus tout est très prévisible...

12/12/2007 (MAJ le 12/12/2007) (modifier)
Par Jugurtha
Note: 2/5

Récit tout à fait rocambolesque, d'une part western classique, d'autre part fable surnaturelle, Milo Manara enchaîne les idées sans construire une oeuvre réellement mémorable. Ceci dit, l'histoire se lit agréablement grâce à un bon rythme, des personnages attachants et quelques belles scènes originales, mais l'ensemble est vraiment trop décousu pour ne pas laisser une petite impression de déception une fois le livre fermé. L'intrigue manque de force, mais pas le dessin riche et élégant de Manara, ici accompagné de belles couleurs, qui donne sa saveur à ce curieux western. A réserver avant tout aux admirateurs de l'auteur.

25/05/2007 (modifier)