La Malbête
1765, dans le Gévaudan, une bête sème la mort ...
1643 - 1788 : Au temps de Versailles et des Lumières La Bête du Gévaudan Les grandes affaires criminelles Occitanie
En 1765. Antoine de Beauterne, porte-arquebuse du roi, arrive sur les terres de la célèbre bête. Il va être confronté à l’indicible. Cadavres à moitié dévorés, chasseurs reconvertis en bandits de grand chemin… Un allié inattendu va pourtant changer le cours des choses : Barthélemy, 11 ans, habile à la fronde, accepte de devenir son palefrenier, malgré l’exécution par ordre royal de son père protestant.
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Date de parution | 01 Avril 2015 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
2.5 Une autre histoire autour de la bête du Gévaudan. La fin du premier tome m'a donné l'impression que les explications autour de la bête allaient être originales et au final les révélations finales reprennent une théorie bien connue. L'histoire se laisse lire et il y a des bonnes idées, mais ces idées ne sont pas toujours bien trouvées et le rythme est un peu poussif. Mon intérêt variait selon les scènes. C'est le genre de série avec du potentiel que je trouve gâché. Le dessin est correct quoique ce soit un peu figé par moments.
Voici un premier opus qui met l’accent sur la personnalité des protagonistes, leur rang social et leurs interactions. La bête est peu présente. Du coup, l’intensité dramatique est imperceptible. Le récit est donc posé et avance à pas de loup. Il suit, pour le moment, une des hypothèses que l’histoire a retenue sur l’origine de la bête du Gévaudan. Cela se devine à la toute fin. Reste à voir quelle direction va être donnée au récit … va-t-il rester dans un des sillons tracé par l’Histoire ou bien va-t-il s’affranchir des hypothèses avancées jusqu’alors pour proposer une vision inédite ? La suite (et fin) dans le second opus. Côté dessin, Hamo adopte un style proche de Special Branch qui me rappelle aussi par moment celui d’Alary. Le trait, agréable à l’œil, est rehaussé par un travail des couleurs poussé. Notons toutefois que Hamo a un peu de mal à dessiner correctement les chevaux, à la fois dans leurs proportions et dans leur manière de se mouvoir (heureusement que le dessin est figé car plus d’un cheval se casserait la pipe sinon). De même, un cavalier (surtout à cette époque) monte à cheval par la gauche (et non par la droite) pour laisser pendre le sabre ou l’épée. Bref, quelques petits points qui passeront inaperçu pour la plupart mais qui me gênent un peu. La bête se fait donc discrète (pour le moment), gageons que le second tome la voit se réveiller … MAJ suite à la lecture du second opus Avec ce tome 2 se conclut le récit sur la fameuse bête du Gévaudan. Finalement, c'est la théorie la plus communément admise qui est développée sans chercher à s'en distancier quelque peu. A noter que cette théorie repose sur un faisceau de présomptions mais qu'aucun élément avéré ne vient corroborer. Le récit se laisse suivre mais je n'ai pas été emporté, espérant y trouver en vain une position plus originale des auteurs sur ce sujet. Côté dessin, c'est bien dans la continuité du tome 1, l'auteur ayant toujours autant de mal à dessiner un cheval qui tient sur ses quatre pattes.
La malbête est encore une évocation de la fameuse bête du Gévaudan qui terrorisa cette région au cours d’une période bien définie du Moyen-Age. Ce loup géant fit de nombreuses victimes entre 1764 et 1767 dans l'actuelle Lozère. On estime qu’il y a eu entre 88 et 124 cas recensé. De nos jours, 18 attaques de requin à la Réunion dont 7 mortel depuis 2011 ont provoqué une grave crise dans ce département d’outre-mer français. On imagine ce que cela devait être pour la Lozère à une époque où les médias n’existaient pas. Il est vrai que la littérature et le cinéma ont souvent exploité cette histoire qui dépasse le fait divers. On se souvient tous par exemple du fameux Pacte des Loups de Christophe Gans avec une théorie pour le moins intéressante. Il faut savoir qu’il existait 20.000 loups en liberté à cette époque mais ils fuyaient plutôt l’homme. Visiblement, ce loup pas comme les autres agissait un peu comme le requin solitaire du film The Reef. J’ai beaucoup aimé les réflexions du porte-arquebusier du roi Antoine de Beauterne sur les inégalités. Il arrive à percevoir chez un jeune garçon protestant du potentiel. Il faut voir au-delà des apparences des êtres. Il est vrai que j’apprécie ce réalisme qui confère à cette œuvre une bonne dose d’humanité. Au final, je n’ai pas été déçu par ce premier tome bien au contraire. On suivra ce diptyque de qualité avec le plus grand plaisir. Si on connait tous le destin de la bête, on ne sait rien de celui du jeune Barthelemy.
Et bien disons le tout de go, la suite se fera sans moi. Je serais tenté de dire encore une énième théorie sur la bête du Gévaudan, ou plus exactement, voilà une BD qui nous expose dans ce premier tome et de manière fastidieuse toutes les hypothèses qui au court des âges ont tenté d'expliquer le mystère. C'est lent et poussif et même si je veux bien croire que c'est un tome introductif donc par essence d'exposition où il ne se passe pas grand chose, j'ai trouvé que les auteurs ne me donnaient pas vraiment envie d'aller voir plus loin. En ce qui concerne le dessin, l'avis précédent faisait état de la manière peu glorieuse dont étaient dessinés les chevaux et du sens de monte. S'il n'y avait hélas que cela, pour ma part ce dessin ne me convient pas trop et que dire alors des visages. Pour ces diverses raisons je ne peux noter mieux cette BD, en plus il faut dire, et je reconnais que c'est tout à fait personnel, mais cette histoire commence à me lasser et ses moult resucées ne m'intéressent plus guère.
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