Litchi Hikari Club
Adaptation d'une pièce de théâtre underground assez noire mettant en scène un groupe d'élèves jouant aux apprentis sorciers.
Adaptations de pièces de théâtre Ero-Guro Garo (Editeur Seirindo) Les meilleurs mangas policiers Les petits éditeurs indépendants Ohta Publishing Seinen
Un groupe de collégiens qui se réunissent tous les soirs dans une usine désaffecté pour y créer un robot qui leur permettra de capturer des jeunes filles. A la tête de ce groupe Zéra, autoritaire et despotique impose sa loi à ses camarades. Après plusieurs échecs, le robot capture une jeune fille tellement belle, que les collégiens ne savent pas vraiment quoi en faire et des tensions dans le groupe se révèlent. Le robot et la jeune fille commencent à éprouver des sentiments l'un envers l'autre tandis qu'au sein du groupe de collégiens les dissensions tournent à la violence.
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Date de parution | 01 Juin 2011 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
L’album est classé en polar, mais les amateurs du genre risquent d’être déçus s’ils s’en tiennent aux canons du genre. Car c’est franchement inclassable. L’histoire tourne autour d’une dizaine d’adolescents, qui se retrouvent après les cours dans une sorte d’usine désaffectée, sous la houlette d’un chef, Zera, qui impose sa loi et force les autres à montrer leur soumission en participant à divers actes à la fois violents et « criminels ». En plus des relations dominant/dominés classiques, cela part rapidement vers quelque chose de plus étrange, voire dérangeant – on est loin du Club des cinq ! Après plusieurs meurtres quasi rituels, ils construisent un robot, programmé pour leur ramener des jeunes filles. La violence va ensuite s’amplifier. C’est apparemment l’adaptation d’une pièce. J’ai du mal à voir comment cela pouvait être rendu au théâtre. Car c’est assez loufoque, avec des passages plutôt gores, un peu trash. Quant à la forte érotisation, qui innerve l’intrigue, deux tendances la traversent. D’une part un sadisme exacerbé (les tortures subies par ceux qui sont « condamnés à mort », en particulier au début le sort réservé à l’enseignante). D’autre part un romantisme aux antipodes, lorsque la jeune fille enlevée tombe amoureuse du robot construit par le groupe de jeune homme justement pour leur apporter des jeunes filles (on a là quelque chose qui puise dans plusieurs thèmes, de Frankenstein – lorsque le robot échappe à son créateur – à King Kong, lorsque la bête tombe amoureuse de la jeune femme qu’il a enlevée). Les amateurs de Suehiro Maruo se trouveront en terrain connu. Il participait à la pièce d’origine, un certain marquis de Maruo apparait même furtivement page 137. Plus généralement, ce mélange de sadisme, d’érotisme, et d’une certaine poésie est sa « marque de fabrique ». Un album déroutant, original, qui vaut davantage pour l’ambiance générale et certaines scènes que par l’histoire elle-même, assez légère (et pas forcément polar donc).
Encore un manga qui n'est pas pour moi et qui fait dans la surenchère de violence gratuite et gore. On ne peut jamais le savoir à l'avance. Le début commence par une scène de torture particulièrement malsaine et qui plombe d'emblée toute la lecture. J'avoue ne pas trop aimé ces ambiances très gore surtout en ce moment. Par ailleurs, je n'aime pas trop le litchi. Certes, on pourra y voir un chef d'oeuvre du genre démentiel d'autant que le graphisme est plutôt réussi avec une édition de très bonne qualité. C'est plutôt la tournure de ce récit horrifique qui m'a repoussé d'emblée avec tout ces personnages plus glauques les uns que les autres dans ce club plutôt bizarre.
Décidément, cet auteur aime bien les histoires glauques. Il faut dire que son dessin est parfait pour ce genre d'histoire. Il y a du bon et du moins bon dans le scénario. J'aime bien les garçons qui ont des personnalités intéressantes, surtout que lorsque certains sont de moins en moins en accord avec leur chef. Le point fort est les relationsentre eux. Cela donne des bonnes scènes. En revanche, la relation entre la fille est le robot est trop cliché pour me toucher. J'ai trouvé cela mièvre quoique heureusement il y ait quelques bonnes scènes avec eux. Une autre chose que je n'ai pas trop aimé c'est que dans le dernier chapitre le scénario devient un peu n'importe quoi, mais il faut dire que c'est du théâtre grand-guignol donc j'imagine que c'est normal.
Les mangas se divisent en plusieurs catégories en fonction de leurs thèmes et du public auxquels ils sont destinés. N'étant pas un grand connaisseur du genre je ne saurais donc vous préciser le nom japonais auquel celui-ci correspond. Quoiqu'il en soit cette histoire est pour moi une bonne découverte, il faut dire que j'avais été plutôt refroidi par le genre manga tant ce que j'avais lu ne m'avais que très moyennement convaincu. Ici l'auteur Usamaru Furuya, adapte une pièce de théâtre portant le même titre que ce manga. Il y est question d'un groupe de collégiens qui se réunissent tous les soirs dans un ancien complexe industriel désaffecté, rempli des déchets de la civilisation. Ces garçons projettent de construire un robot. Le chef des collégiens, Zéra, nomme celui-ci Litchi, ce fruit étant la source d'énergie qui anime cette machine. Sa mission: capturer de jolies filles. La première qui est enlevée n'obéit pas aux garçons, elle révèle son nom à Litchi et bientôt une étrange histoire d'amour prend naissance. Peu à peu la machine s'humanise et développe des émotions et des pensées qui lui sont propres. Racontée de cette manière l'histoire n'offre pas un intérêt folichon et l'on se dit que l'on est en face d'une énième transposition du mythe du célèbre baron Frankenstein et de sa créature. Alors certes il y a de cela dans ce manga mais pas uniquement sinon je vous conseillerais de passer votre chemin. Le plus intéressant ici se sont les relations entre les membres du groupe de collégiens. Face au redoutable et despotique Zéra, ses camarades entretiennent de relations ou le pouvoir prend toute sa place. Quel rapport face à l'autorité? Le pouvoir rend t-il fou? L'intrigue repose donc sur la rébellion d'un collégien contre l'autorité de Zéra avec une connotation homosexuelle, absente dans la pièce. Les relations entre les individus sont donc ici très complexes et fort bien rendu dans ce manga qui propose une lecture finalement assez fluide ou l'on ne se perd pas trop. Le dessin est classique dans le genre et offre de jolies planches. Une lecture agréable avec des scènes assez crues et violentes pour un manga qui sort un peu de l'ordinaire. A lire.
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