The Four Roses

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

La vie chahutée de Rose, une vraie possédée du rock'n'roll...


Animalier Baru BD à lire en musique Le Rock Musique Séries avec un unique avis

De la Meuse à la Louisiane, un fabuleux livre de rock’n’roll, par deux belles signatures de la bande dessinée. Un duo inédit et détonant ! Après 10 ans d'absence, le grand retour de Jano aux pinceaux !

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution 05 Juin 2015
Statut histoire One shot (vinyle inclus) 1 tome paru

Couverture de la série The Four Roses © Futuropolis 2015
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

09/06/2015 | Jetjet
Modifier


Par Jetjet
Note: 1/5
L'avatar du posteur Jetjet

Baru/Jano, voici une association magique qui fait rêver les vieux briscards comme moi qui ont aimé lire les aventures de Gazoline dans l’Echo des Savanes pour l’un ou les chroniques adolescentes de La Piscine de Micheville pour l’autre. En plus un joli album sur du rock façon Frank Margerin avec un joli vinyle inclus dans cette première édition, bref tous les éléments réunis sur le papier pour faire si ce n’est un objet exceptionnel au moins une jolie madeleine de Proust… Bref Je zieutais clairement la parution de cet ouvrage avec l’espoir d’y retrouver le même intérêt que dans mes lectures d’'ado… Et boum patatras… La déception est complète, totale et je n’irai pas par 4 chemins : il s’agit clairement de l’une de mes plus mauvaises lectures de ces deux dernières années au moins. J’ai beau être familier et sous le charme du graphisme animalier de Jano, le format adopté n’est pas le bon avec une sensation que les cases ont été vulgairement agrandies, perdant le charme des détails et donnant un air particulièrement grossier aux dessins de Jano. Par chance il subsiste quelques jolis décors et double pages. Secundo le scénario de Baru est inintéressant au possible. Pas la peine d’être aguerri à une quelconque culture musicale pour adhérer ou pas à ses propos, le récit est rapide, joue de trop d’ellipses (j’aurais aimé voir la ville d’Etain que je connais très bien mais qu’on évoque sans la dessiner) et on passe d’une situation incongrue à une autre. Jouer sur le flashback d’un personnage fantasmé (la grand-mère Rose fan de rock et bohème, figure fuyante et fantomatique) est la meilleure idée de ce scénario qui tient sur un papier à cigarettes en envoyant deux frangins musiciens de la France vers la Louisiane. On y ajoute deux flics têtes à claque et hautains, une tata qui danse du popotin, un vol de Fender et un happy end convenu façon final de « Grease » et on pourrait s’en contenter trouvant l’opération louable et poétique mais ça m’a laissé complètement de marbre avec le sentiment « tout ça pour ça ? ». Cela est d’autant plus détestable que c’est le livre que j’aurais aimé chérir et apprécier de toute mon âme mais elle doit être livrée au diable d’où cet avis aussi sévère que ma déception est grande.

09/06/2015 (modifier)