Big Guy and Rusty the Boy Robot (Big Guy)
Les aventures de deux robots protecteurs de la veuve et de l'orphelin.
Baston Dark Horse Comics Frank Miller Kaijus Robots
Des scientifiques japonais recréent en laboratoire la soupe primordiale telle qu'elle était il y a quatre milliards d'années. Evidement, ca merde ! L'expérience génère un dinosaure gigantesque (doué de parole !) qui ne trouve rien d'autre à faire que faire exploser l'immeuble et commence à semer la peur et la terreur dans la ville. L'état fait appel à Rusty, dernière petite merveille de la cybernétique nipone, un combattant valeureux ou coeur véritable qui ne trouve rien d'autre à dire, en arrivant sur les lieux des méfaits du méchant dinosaure de service : "Mince, il est énorme ! Enormément méchant comme tout ! Il a fait du mal à plein de gens ! Et ça c'est pas bien." Commence alors un combat forcément inégal et l'Etat doit bientôt se résigner à faire appel aux Américains et à BIG GUY, un titan de métal, seul espoir et ultime recours de l'humanité ! Une fois devant le monstre, Big Guy, très adepte de l'auto-sugestion ne trouve rien de mieux à se dire que : "Vas-y ! pour Dieu et pour le pays ! pour tous les bébés qui veulent grandir... tous les gamins qui veulent étudier et se trouver un bon boulot... pour tout ce qui vit sur la terre... VAS-Y !!" Cet album a été à l'origine d'une série animée conçue pour la télévision par la chaîne FOX KIDS.
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Date de parution | Octobre 1995 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Un album parodique pas très marrant et assez ennuyeux. Pourtant, il y avait matière à de la pure déconnade sauf que les auteurs ne vont pas aussi loin dans leur délire que dans 'Hard Boiled' et j'ai même moins aimé le dessin ici que dans l'autre oeuvre de ce duo. La première partie est correcte, mais dès que les Américains débarquent je me suis ennuyé. C'est censé être une parodie, mais on dirait plus un truc à prendre au premier degré sans intérêt et rempli de cliché. J'ai eu l'impression que les auteurs se prenaient trop au sérieux. Je pense que le ton sérieux était fait exprès pour rendre le tout plus marrant (un peu à la manière de ce que l'on voit dans 'Superdupont' par exemple), mais cela ne marche pas.
C'est très injuste que cet album de Darrow et Miller ne récolte qu'uniquement 2 étoiles dans la moyenne des avis. Car c'est grosso modo la même chose qu' Hard Boiled. Enfin non, il n' y a pas cette ultra violence et le coté malsain de Hard Boiled (qui faisait toute la saveur de cette bd culte). C'est toujours de la destruction à grande échelle mais en mode " godzilla " et pour tout public. Miller et surtout Darrow nous crient leur amour pour la grosse bebette Niponne en " narrant " les exploits d'un petit robot super héros (très moche pour le coup, on dirait un logo d'une marque de lessive ou de céréale (c'est sûrement fait exprès)) secondé d'un autre robot mais cette fois géant ... ou l'inverse. Bref, aux prises avec des tas de dinosaures-godzilla dégueulasses qui déglinguent tout sur leur passage. Donc big guy et son pote marravent des dinosaures. Voilà grosso modo l'histoire. Donc à la finesse de ce récit de ce grand auteur qu'est Franck Miller (le monument Sin City ) s'ajoute la finesse habituelle de Geof Darrow qui emplit des pages et des pages de petits détails, mais un peu moins que dans Hard Boiled (les détails se résumant le plus souvent ici à de la tôle froissée et à la peau des monstres ) Donc bref un 3 étoiles amplement mérité.
D'une certaine manière, cela me surprend que ce soit Miller qui aie fait ce scénario : je l'ai trouvé franchement vide. Côté dessin, il est plutôt bon, y a rien à redire. Il est précis, net, détaillé et... complètement sans âme. Et côté scénario, donc, si on voulait résumer l'histoire, ce ne serait rien d'autre qu'un gros combat : un Godzilla "énormément méchant" qui parle (et dit des conneries) et qui crache du feu dévaste le monde moderne, alors on envoie Rusty le petit robot japonais l'attaquer mais celui-ci se prend une grosse gamelle alors on envoie le fin du fin de la technologie Américaine (!!) et ça se bastonne, et ça détruit tout, et boum, à la fin, le gros robot gagne. Le tout est traité sur le ton de la rigolade, de la parodie (pas très fine), mais c'est pas franchement marrant, et au final, ça se révèle même vraiment creux. C'est une histoire au côté "politiquement ultra-correct" volontairement exagéré histoire de tourner en dérision les comics de super-héros et les USA pour leur côté "sauveurs du monde irréprochable et prêts à se sacrifier pour que vivent heureux les petits enfants", mais l'exagération ici n'a pas su me faire rire ni atteindre à mon avis son but de critique du "système". Vraiment décevant de la part de l'auteur de Dark Knight : un album dont il ne sort rien et dont on peut se passer amplement.
Beeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuh. Excusez moi. C'est proprement indigeste comme bd, je suis pas un grand fan de comics à la base mais c'est pas Big Guy qui va m'en donner l'envie. Les naméricains, c'est les plus forts, blablabla... Bon même si on comprend rapidement que c'est parodique, et qu'il ne faut pas prendre ça au premier degré, la lecture est très lourde. Je me suis forcé à le finir quand même, mais je ne le relirai pas ou alors dans 10 ans en me disant (fort ça hein :)) "ah oui c'était bien mauvais ça" ou encore si je deviens anorexique, ça peut servir...
Effectivement, "Big Guy" est une énorme parodie de toutes les histoires de superhéros, plus particulèrement celles mettant en scène un énorme méchant impossible à détruire. On le comprend assez mal au début, mais cela devient par la suite tellement énorme que c'est difficile à manquer... sauf si, dégoûté, on ferme l'album avant. Car si la parodie est plutôt intéressante dans son idée, avec des éléments intéressants tels que la domination habituellement implicite (et ici très explicite !) des Etats-Unis sur le reste du monde, les clichés éculés, la pseudo-morale et les pseudo-états d'âme du héros, avec également des éléments de mise en scène tels le méchant qui n'arrête pas de parler pour dire qu'il est méchant, le comportement hyper caricatural des pauvres gens qui vont mourir, les dialogues impossibles entre le héros et le méchant, etc., eh bien si cela est plutôt intéressant, en revanche la lecture de cet album est d'une lourdeur proprement insupportable. :( Les textes off sont longs, ils se veulent parodiques, ils sont lourds et exagérément outrés (si si !), de même que les situations décrites. Bref, j'aime beaucoup les (bons) films de série B comme "Evil Dead" et "Brain Dead" par exemple, mais là, non, ça ne passe vraiment vraiment pas. :(
Dommage que les auteurs ne soient pas allés plus loin dans la déconne et le délire pour cet hommage parodique aux films de monstres japonais, aux mangas, aux super-héros et aux "serials" des années 50... Malgré quelques idées amusantes et quelques dialogues marrants, la sauce ne prend jamais vraiment, et ceux qui ont lu "Bourbon Thret" et "Hard Boiled" risquent de trouver le dessinateur un peu timide sur ce coup-là : ok, il est toujours aussi balèze pour les scènes de destruction massive, mais il est nettement moins inventif et semble avoir renoncé à surcharger ses cases de ces petits détails idiots qui faisaient le charme de ses oeuvres précédentes. Bref, un demi-ratage, à mon goût personnel... Pour ceux que ça intéresse, tout comme "Hard Boiled", "Big Guy" est ressorti aux États-Unis en format géant en noir et blanc et sans les bulles de dialogues sous le titre "King Size Big Guy".
A la première lecture de cette bd, je n'avais pas trop aimé. Je trouvais cela beaucoup moins réussi que Hard Boiled des mêmes auteurs. Mais j'avais tort de comparer, malgré d'évidentes ressemblances et le côté apocalyptiquo-burlesque des deux albums, le ton en est assez différent. Une deuxième lecture, plus distanciée m'a permis d'apprécier ce récit. Ne cherchez pas de fond à cet album, c'est de la pure parodie, une histoire mélangeant différents ingrédients et dont les inspirations sont à peine masquées (Astro Boy, Godzilla...). Tout y devient démesuré : la morale à la con, l'héroïsme des héros, la dignité japonaise, la bonté américaine, les bagarres au cours de laquelle Big Guy utilise tout un train comme fouet... L'ensemble n'est qu'un délire dans lequel on entre ou pas. C'est un album appréciable qui ne manque pas d'originalité, mais moins indispensable, selon moi, que Hard Boiled qui va bien plus loin dans le délire.
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