Le Rédempteur
Jean Ravelle est un milliardaire étrange : plutôt que de profiter de son immense fortune, il joue les justiciers pour punir ceux qui exploitent les enfants…
Auteurs brésiliens Aventuriers milliardaires
Jean Ravelle, un Français installé au Brésil, a fait fortune dans les affaires. Plutôt que profiter d'une existence aisée et insouciante, il mène une double vie. Son obsession : combattre tous ceux qui s'en prennent aux enfants et qui les exploitent. Devenu une sorte de justicier milliardaire, il n'hésite pas à employer lui-même des méthodes radicales. Son passé explique d'ailleurs ses actes : hanté par des souvenirs, Jean Ravelle est celui qui « entend les prières des enfants morts ». [Texte de présentation de l'éditeur]
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Date de parution | 22 Mai 2015 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
12/06/2015
| Eric2Vzoul
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Les avis
Ca vous parle un milliardaire qui parcourt le monde et qui vient en aide à la veuve et l’orphelin ? Un milliardaire casse-cou, intrépide, généreux, avec de belles valeurs humanistes et pour couronner le tout il a une gueule de playboy ? Alors vous pensez à qui ? A Jean Ravelle bien évidemment, le président de la Ravel Corporation. Sans doute le frère caché de Largo Winch ? Nério ne nous a pas tout dit ! Hi hi hi hi. Avec Stephen Desberg aux manettes, le scénariste d'"i.R.S.", c’est sûr, cela ne pouvait qu’envoyer du lourd ! Même si le scénario n’est pas très original, je me suis laissé embarquer par cette série énergique. Ce Jean Ravelle veut s’affranchir des dérives de son entreprise et se racheter aux yeux de tous. Il n’a pas la conscience tranquille notre nouveau héros ! Et il a du boulot s'il veut l’absolution ! Il va donc procéder à une vendetta personnelle en utilisant tous les moyens à sa disposition pour réparer les erreurs de sa boite. Alors oui c’est rythmé. La cadence va faire que vous allez perdre haleine assez rapidement. Ça pulse mais que c’est bon ces courses poursuites mais gaffe aux balles ! Le graphisme est bon même si je trouve que les visages sont un peu trop rugueux sans aucune délicatesse. Les décors sont maitrisés avec une multitude de détails. Sur le premier tome, magnifiques vues de Rio. Au final ce justicier milliardaire me plaît bien. La série mérite que nous nous attardions sur elle. Les perspectives semblent intéressantes.
En lisant cette Bd, on ne peut s'empêcher d'avoir un sentiment évident de déjà vu ; ça commence comme une sorte de justicier qui fait le ménage à Rio (décor peu usité en BD policière, ça change de l'urbain newyorkais et des précédentes séries de Desberg). Desberg n'a pas peur de se lancer dans une Bd aussi cliché, en sortant les poncifs les plus éculés et en allant même jusqu'à produire une sorte de décalque de Largo Winch, en lui repiquant plein d'éléments identiques : héros milliardaire beau gosse, belles femmes, tueurs implacables, méchants détestables, acolytes pittoresques, décors exotiques et variés, moyens et logistique de pointe... Sa connaissance des milieux internationaux, de la géopolitique et de tout ce qui tourne autour du fric, aide notre ami scénariste pour bâtir cette intrigue qui ressemble beaucoup à du Winch, et en employant les mêmes facilités scénaristiques et les mêmes ficelles. Sauf que Jean Ravelle n'hésite pas à tuer froidement comme investi d'une mission purificatrice. Mais après tout, qu'importe tout ceci, oui c'est peu original et on peut se demander pourquoi Desberg a crée cette bande qui sent le commercial à plein nez... ce qui compte, c'est le côté divertissant et sans prise de tête, c'est ce qui m'a séduit, et je suis resté bon public sur ce coup là, je n'ai pas envie de faire le difficile. Desberg reste encore évasif sur les motivations de son héros et n'a pas livré toutes les clés, il faut lui laisser le temps pour la suite, on ne peut pas tout expliquer dès le premier tome d'exposition. Le dessin est clair, il ressemble aussi à celui de Philippe Franq ou celui de Aymond, je l'avais déjà apprécié sur Le Dernier Templier, il est dynamique, avec un joli visuel, bref toutes les conditions sont remplies pour une série d'action de pure détente agréable à lire. après lecture du tome 2, je ne vois pas grand chose de changé, mais je continue à conserver ma note et ma sympathie à cette bande qui malgré ses actions souvent improbables et ses facilités scénaristiques, continue à me détendre agréablement, et comme en plus elle est vilipendée, c'est une raison supplémentaire pour que je la défende. Je persiste à m'étonner que Desberg d'habitude si sérieux sur d'autres séries remuantes impliquant une géopolitique mondiale, ait pu créer une bande aussi légère avec autant d'invraisemblances, mais après tout, il avait peut-être envie de s'amuser. Le dessin semble un peu moins appliqué en début d'album, mais passé 10-12 pages, ça retrouve la qualité graphique du premier tome.
Pas de nouvelles de la série depuis la parution de ce tome inaugural il y a cinq ans, ça sent l’abandon. Et je dois dire que je ne ferai pas partie de ceux qui le regretteront. En effet, il y a dans cet album un immense empilement de clichés, d’aventures abracadabrantesques, et Desberg a quand même dû s’en rendre compte. Enfin j’espère. Le héros, Jean Ravelle, est une sorte de Largo Winch, multimilliardaire justicier, qui défend la veuve et l’orphelin (surtout les enfants, dont il vilipende les mauvais traitements, leur exploitation dans les usines, dans le trafic de drogue, etc.), combat les super méchants de la finance, lutte contre les méga magouilles des triades, etc. Je passe sur le côté caricatural de ce pitch, mais dans le détail, c’est encore moins crédible, car Ravelle – dans sa tenue de motard qui lui donne un air de super héros – échappe aux balles, aux assassinats, et lui et ses collaborateurs, surgissent toujours au bon moment au bon endroit, puis disparaissent sans trop de dégâts, le tout dans tous les coins du monde (Brésil et Europe dans cet album). Les méchants sont caricaturaux, les femmes sont toutes des bombasses sur le même modèle et Ravelle est lui aussi un top model (ressemblant physiquement aussi à largo Winch). Le dessin, très classique et clinquant, est donc au diapason de l’intrigue : du déjà vu sans surprise. Bref, un album, si ce n’est une série fortement dispensable. De l’ultra commercial, dont je ne suis pas client !
Les dernières séries de Desberg sont vraiment mauvaises et cela me fait de la peine de dire cela car j'aime bien ce scénariste qui a déjà fait preuve de beaucoup d'imagination. Fini les series comme Billy the cat où Gaspard de la nuit, maintenant Desberg fait du pur commercial et encore il a déjà été capable de faire des series commerciales sympathiques à lire. Ce premier tome est sans grand intérêt. C'est du sous-Largo Winch mettant en vedette un beau milliardaire qui joue les redresseurs de torts. Il veut venger les enfants morts à cause des gros salauds et puis un jour il y a un gros complot contre lui, mais il va faire de son mieux pour s'en sortir car il est capable de tout ! Personnages insipides, scènes d'action pas du tout crédibles, je n'ai pas trop compris les motivations de certains personnages (bon il faut dire qu'après une dizaine de pages je n'étais pas trop concentré)... Ajoutons un dessin qui me laisse froid et on a droit à un gros ratage. La seule qualité c'est que la narration est fluide.
Au départ, le thème du Rédempteur fait irrésistiblement penser à Largo Winch. Un multimillionnaire au grand cœur joue les redresseurs de torts. Au lieu de s'occuper de ses affaires et de brasser des montagnes de pognon, Jean Ravelle, milliardaire de son état, « entend les prières des enfants morts »… On ne sait pas d'où lui vient cette lubie, rien de bien surnaturel a priori, quoique les auteurs restent mystérieux sur ses motivations… Pour l'instant, on sait juste qu'il se sent investi d'une mission sacrée et qu'il veut venger les petites victimes de quelques gros salopards sans scrupule. Donc, à ses moments perdus, notre héros joue les vengeurs impitoyables, un genre de Punisher, ou de Thomas Revanche international, qui s'attaque à quelques trafiquants et capitalistes d'envergure mondiale… Ce premier tome pétarade et trépigne. Jean Ravelle nous entraîne des favelas de Rio à l'opéra de Zurich en passant par Dubaï. Le gaillard n'est pas seulement un beau gosse milliardaire, mais un combattant habile comme s'il opérait dans les forces spéciales, un James Bond qui se joue des difficultés, un casse-cou digne de Jean-Paul Belmondo (pas le papy à chiens-chiens qui se tord les cervicales à Roland-Garros, celui d'avant… du temps où il tournait Le Magnifique !). Confronté à on ne sait quel complot au sein de son groupe financier, notre golden boy fait semblant d'être mort, enquête sur ses propres affaires et sur la famille mafieuse de sa sublime épouse chinoise, échappe à des cohortes de tueurs… En fait, dans le premier tome, on ne comprend pas grand chose au fond de l'intrigue, et si Desberg multiplie les allusions à des événements passés, il n'en explique aucun, si bien que cet opus ne livre qu'une suite de fusillades sans grand intérêt. Aucun des multiples personnages n'est traité avec le minimum de finesse qui aurait pu le rendre intéressant. Quant au héros sans peur ni faiblesse, il est ridicule dans sa perfection. D'autant plus que l'humour est strictement banni de l'histoire. Au dessin, Miguel Lalor est parfait pour mettre en scène ce Largo-like. Jolis décors, personnages qui s'agitent de manière fluide, femmes sublimes… Mais comme l'intrigue n'a pas décollé après 46 planches, je crois que c'est Stephen Desberg, généralement plus inspiré, qui a complètement loupé le lancement de cette nouvelle série !
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