Les Aventures du Professeur Baltimont
L'éminent Professeur Baltimont est recruté par un milliardaire excentrique pour retrouver le Sarcophage de Mykérinos qui a coulé en Méditerranée…
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1838. En octobre le brick anglais « La Béatrice » se dirigeant vers le Royaume-Uni avec, à son bord, le sarcophage du pharaon Mykérinos, sombre pour des raisons assez obscures au large de Carthagène… 1952. Le professeur Baltimont, éminent et talentueux physicien, achève ses travaux sur un gaz rare, le Zargon. Ce gaz, savamment mélangé à de l'oxygène, est capable de permettre à l'homme de respirer par des profondeurs jusqu'alors inaccessibles… C'est pour cela que le milliardaire américain Edward Hugues fait appel à Baltimont afin qu'il l'aide à mener à bien un projet fou…
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Date de parution | 04 Juin 2015 |
Statut histoire | Une histoire par tome 2 tomes parus |
Les avis
Le professeur Baltimont est clairement inspiré, au moins graphiquement, des oeuvres d'Edgar P Jacobs. J'ai envie de dire pourquoi pas, d'autant que les deux tomes se déroulent au début des années 50. Le problème, c'est le scénario et les personnages. Pour le premier, il est truffé d'invraisemblances et de rebondissements tous plus grotesques les uns que les autres. La crédibilité est proche de zéro, et les intrigues pourraient dater des années 50 également, mais dans ce qu'elles avaient de plus caricaturales. Ensuite viennent les protagonistes : les deux héros (le professeur et son assistante) ont un charisme proche de zéro. Quand aux antagonistes, ils sont très méchants, aussi fous que fourbes et grand-guignolesques: dans le premier tome, c'est un milliardaire américain qui a une base secrète avec un sous-marin nucléaire géant qui veut établir un IVème Reich, dans le second ce sont à la fois la Maffia (le gang de Luciano, appelé par ses hommes "Don Lucky Luciano" -->personne n'aurait osé l'appeler lucky, un surnom attribué par ses adversaires pour le tourner en dérision) et le Ku-Klux-Klan...
L'album est dédié à Jules Verne et à Hergé, mais il est évident que l'auteur lorgne vers l'univers d'Edgar P. Jacobs. On peut voir le travail de Jal sur les aventures du Professeur Baltimont de deux manières. Soit c'est l'hommage appuyé d'un admirateur de la ligne claire à Jacobs, dans ce qu'il pouvait avoir de plus naïf, comme lorsqu'il réalisait Le Rayon U, soit c'est un plagia lourdingue de L'Énigme de l'Atlantide (le volume 7 des aventures de Blake et Mortimer). Côté dessin, c'est très bien fait. On croirait vraiment être revenu aux temps héroïques des débuts du magazine Tintin. Les personnages, les décors, l'organisation des cases dans les planches, les dialogues, les couleurs même… tout respire l'authenticité du récit rocambolesque des années 1950. Je suis né bien plus tard, mais j'ai toujours adoré. Le scénario me laisse largement plus sceptique… Ce n'est pas l’invraisemblance des rebondissements qui m'ennuie, elle fait partie du genre et contribue à son charme suranné… Non, c'est plutôt l'impression de déjà vu, la prévisibilité caricaturale des situations et le manque de charisme des personnages qui m'ennuient. J’hésitais entre « Bof, sans plus » et « Pas mal », mais ce n'est finalement pas pire qu'un album d'Harry Dickson, de Simon Hardy (Une aventure de), ou même que la plupart des Blake et Mortimer réalisés par les successeurs de Jacobs (surtout ceux que Van Hamme a scénarisés). Il est bien entendu que seuls les fans de la ligne claire et les nostalgiques trouveront leur compte là-dedans, les autres hurleront à la ringardise…
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