Boule & Bill
Angoulême 1978 : Prix œuvre comique étrangère Angoulême 1981 : Alfred enfant (tome 18). Gags à gogo d'un petit garçon avec son chien
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Doit on encore présenter Boule et Bill ? Boule est un petit garçon comme les autres sauf qu'il a un chien extraordinaire : Bill. Chien doté d'une intelligence et d'une sensibilité hors du commun qui lui permet de faire les 400 coups. Des personnages qui ont été créés dans les années 1960 et qui sont toujours d'actualité.
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Date de parution | Avril 1962 |
Statut histoire | Strips - gags (gags en 1 page (ou courts récits ou histoire compl) 45 tomes parus |
Les avis
Boule & Bill c'est le retour en enfance et le temps de l'innocence et des bêtises pas très graves. Autant je déteste Titeuf, autant j'ai une tendresse particulière pour cette série. Certainement parce qu'elle fut une des premières que j'ai lue et qui mettait en scène un enfant (et son chien, surtout son chien). La star de Boule & Bill c'est Bill, le chien, qui ne pense qu'avec son estomac, qui n'aime pas les chats et les bains. Et voilà on a fait a peu près fait le tour des gags car cela va essentiellement tourner autour des ces sujets Il y a donc effectivement une certaine redondance dans les gags. La série étant produite depuis 1962 c'est donc inévitable. C'est d'ailleurs peut être là qu'est le problème, aurait-elle dû survivre à Roba ? Je n'en suis vraiment pas sûr. Graphiquement je les préfère de loin à Titeuf ou Kid Paddle que je trouve horribles. Niveau humour ma préférence va pour Le Petit Spirou (et l'inénarrable prof Mégot) Comme le dit gruizzli dans sa critique Boule & Bill c'est gentil, c'est rétro mais cela se lit toujours bien. Boule & Bill c'est la BD d'été à lire sur le transat à l'ombre du cerisier en attendant que Morphée vienne vous chercher pour une petite sieste Allez je met un 4, histoire de remonter la note car c'est impossible que "Boule & Bill" soit plus mauvais que Titeuf
Boule et Bill est une série intemporelle qui met en scène les aventures d'un petit garçon, Boule, et de son chien extraordinaire, Bill. Les gags sont simples, mais efficaces, et l'humour réside dans les interactions entre ces deux personnages attachants. J'ai apprécié la complicité entre Boule et Bill. Leur relation est chaleureuse et pleine de malice. Les illustrations sont claires et expressives, ce qui rend la lecture agréable. En somme, "Boule et Bill" est une BD familiale qui sait divertir sans prétention.
Voici une série pour la jeunesse dont les avis représentent presque une courbe de Gauss parfaite. C'est peu commun tellement elle suscite des remarques contraires et parfois violentes comme "série à tendance réac". Je suis toujours indulgent pour les séries à gags notées comme albums. Le côté répétitif saute immédiatement aux yeux et il faut un énorme pouvoir créatif aux auteurs pour l'éviter. Je trouve que cette série présente plusieurs gros défauts outre la répétition de beaucoup de gags. Pour moi son plus gros défaut est l'absence de personnages secondaires valables. Les parents et Pouf sont tellement transparents que cela diminue fortement les possibilités de relations et de gags. Si je compare avec Cédric pas de grand-père pour de l'intergénérationnel, pas de copains ou copine, pas de maitresse, nous nous retrouvons dans une relation quasi exclusive entre Boule et son chien ce qui me lasse. J'aime bien le côté gentil, les enfants ont bien le temps d'apprendre à devenir des tueurs! Mais les dialogues sont pauvres et sans vrai thématique. Je ne suis pas d'accord avec la critique type réactionnaire. Roba nous décris un tableau de beaucoup de familles des années 70 qui quittent leurs racines provinciales pour s'établir dans des banlieues pavillonnaires sans âme à l'époque. Bien sûr le couple est représenté stéréotypé, père petit employé et mère au foyer mais ils sont tellement peu présents que le champ des possibles reste ouvert. Le modèle à enfant unique n'était pas le modèle le plus réactionnaire de l'époque. Au contraire; il sous-entendait un contrôle de sa sexualité de type planning familial plutôt révolutionnaire pour l'époque d'ailleurs c'était le modèle Chinois. Ce qui me déprime le plus c'est le manque d'évolution que représente la série. Boule sait il construire une relation en dehors de son chien? Ne préfigure-t-il pas des générations de garçons qui vont rester chez papa et maman jusqu'à plus d'âge, occupés à jouer ou surfer sur le net? Va savoir? j'ai trouvé les premiers albums très moyens au niveau dessin et couleurs. Je ne suis rentré dans la série qu'à partir du 8-10. 2+
Je me rends compte que je n'avais pas pris le temps d'aviser cette BD, et même si mon avis est sans doute inutile face à l'immense quantité sur cette série, je me suis dit que je devais en laisser un. Boule et Bill est une série assez clivante, dont les détracteurs et les défenseurs amènent chacun nombre d'arguments tout aussi bons, mais dont il est difficile de trancher l'impact réel. Probablement parce que cette BD est aujourd'hui datée dans son style, mais aussi parce qu'elle est souvent associée à des premières lectures et découvertes de BD. Boule et Bill, c'est la BD que la plupart des enfants ont lue, et cette vision impacte forcément l'appréciation que l'on en a ensuite. Personnellement je me rappelle très bien en avoir lu (et en avoir possédé plusieurs albums), mais également que j'ai fini par détester ça, trouvant cette BD trop niaise, trop neuneu, avec sa famille classe moyenne stéréotypée dans des gags tout au plus corrects et parfois même pas drôles. Et pourtant, aujourd'hui, je suis plus modéré dans mon avis. Boule et Bill m'apparait moins comme une série trop gentille, qu'une série finalement sympathique. Je pense que le gros reproche de cette BD est aussi une de ses grandes qualités : sa gentillesse. Boule et Bill, c'est pas méchant. C'est des gags faciles, parfois drôles (je dois l'avouer), souvent prêtant à sourire. Mais elle dégage un charme rétro qui, je dois l'avouer là encore, ne me déplait pas. Le dessin notamment évolue beaucoup entre les premiers tomes et les derniers, gagnant cette fameuse bouille ronde et ces nez ronds assez caractéristiques. C'est coloré, dynamique aussi, et adapté à son public. Ce qui me fascine, c'est que encore aujourd'hui, en relisant certains gags, j'ai une tendresse pour ce personnage et cette BD. C'est clairement en deçà de BD contemporaines pour enfants, et par plusieurs aspects ça a vieilli, mais je ne dirais pas "mal vieilli". C'est juste une BD d'un autre temps, mais qui sait encore me faire sourire parfois et qui a quelques petites pointes d'intérêt pour peu qu'on fasse l'effort de s'y attarder. Une mauvaise BD ? Certainement pas. Une BD qui peut ne pas plaire ? La oui, carrément. C'est même le reproche principal, je crois : ça ne plait pas. Mais dire que cette BD est nulle serait de mauvaise foi, à mon avis. Roba a une tendresse et une sincérité dans ses démarches qui se sentent. Bref, une BD qui divise encore aujourd'hui sur la question de sa qualité, mais je suis de ceux qui disent qu'elle contient trop de bonnes qualités pour être simplement jetée aux oubliettes.
Le genre de BD que l'on dévorait durant notre enfance... Et puis vient l'âge où le recul s'installe de plus en plus, et on finit par se dire "Mouais... C'était finalement bien mieux dans mes souvenirs." Même si Roba s'adressait avant tout à un très jeune public, je trouvais déjà à l'époque, certaines histoires aux morales plus que douteuses et pas aussi drôles que l'on y pense... Je me demandais à chaque fois pourquoi l'auteur insistait autant à nous montrer Bill s’empiffrer de toutes sortes de choses qui ne sont pas bonnes pour les chiens, à savoir les bonbons, les caramels, des morceaux de viandes, des biscuits au chocolat ? Je sais bien que c'était un autre temps où ce genre de détails paraissait sans doute plus anodin, mais je m'étonne que ces BD n'aient jamais fait office de polémiques concernant tout ce qui tourne autour de la nourriture, j'imagine que peut être moi, j'étais la seule choquée face à ça... Mais je trouve aujourd'hui que ce genre d'histoire ne passe plus du tout. Boule est un gamin qui mérite parfois bien des claques à cause de son sale caractère, difficile d'y établir des personnages vraiment attachants dans cet univers, Bill s'avérant bien pire niveau caractériel, quant aux parents ils sont juste là... et c'est tout. Le père se montrant la plupart du temps encore plus gamin que son fils, aux réactions très souvent improbables et totalement immatures, ce qui est parfois un peu perturbant. Je ne sais pas vraiment ce qu'a voulu y transcrire Roba, mais à la revoyure, difficile de relire une BD toute entière, entre ce que ça inculque et ce que ça a vieilli, même si c'est représentatif de son époque, c'est sûr... Comme quoi, tout n'était pas mieux avant. Je préfère relire mes BD Gaston Lagaffe qui me faisaient passer un meilleur moment.
Étant fan de bande dessinée je me devais de lire un classique du genre Boule et Bill, mais voilà j’ai aimé certains gags et certains tomes, mais ce n’est pas non plus super....Après certaines cases restent relativement drôles, mais ce n’est pas ma série de BD favorite mais c’est sympa pour passer le temps.
Ah Boule et Bill! Ma toute première collection lorsque j'étais gamin! Les aventures d'un ptit bonhomme et son facétieux cocker... Je suis toujours aussi fan, je lis, relis et rerelis toujours les albums sans perdre de plaisir, même si je trouve que les albums récents perdent un peu en qualité humoristique par rapport aux anciens tomes. Ceci dit, une série qui plaira toujours aux plus jeunes!
Allez, un petit coup de Boule et Bill. Ca fait surement partie des premières bd que j'ai lues, ou pas loin. Et on ne va pas se mentir, quand on est gosse, Boule et Bill, c'est vachement bien. Les gags sont courts, simples et souvent assez drôles quand on est enfant. Voire Bill boulotter le repas de la famille, ou provoquer un accident de camionnette de boucher, ça prête au moins à sourire et, souvent, ça fait le ravissement des enfants. Pour preuve que ça marche, cette bd connaît encore un grand succès auprès des plus jeunes (c'est aussi peut-être un peu dû au fait que les parents connaissent le nom, un peu comme pour Tintin). La clé du succès de Boule et Bill est bien sur, et incontestablement, le cocker aux longues oreilles. C'est lui le véritable héros, celui que les autres personnages mettent en valeur (même Boule).Les autres sont assez anecdotiques, à part peut être le père, qui est assez marrant. Quant à la mère et son rôle de parfaite femme au foyer..., aujourd'hui, ça peut faire grincer des dents. Boule est quand même assez sympa, mais sans son pote aux longues oreilles, il ne serait pas grand chose. Le dessin est efficace, plutôt dynamique. Cette rondeur, moi, j'aime bien. Après, il faut avouer que certains gags ne sont pas terribles et que ça a un peu vieilli. Mais perso, chaque fois que je relis Boule et Bill, c'est avec un certain plaisir. Certes, il y a surement une bonne part de nostalgie, mais après tout, je m'en fiche. Moi, Boule et Bill, j'aime bien.
Ah, toute ma jeunesse! Bon d'accord il n'y avait pas que ça en BD, mais voilà une bande que je lisais avec plaisir et qui m'a fait passer de bons moments. Alors bien sûr aujourd'hui avec le recul je me dis que ça ne pouvait pas faire de mal et que tout cela était politiquement très correct. La série est très typée années 60 avec les codes de l'époque dont certains feraient hurler de nos jours, (la femme au foyer, le père qui n'en fout pas une rame, mais il ramène la paye, aucun conflit dans la famille), bref au delà des Bisounours avant l'heure. J'avoue avoir souri à l'époque mais je suis très vite passé à autre chose, Astérix par exemple. Cependant cette BD possédait un certain charme. Quant à la conseiller aujourd'hui, je crains qu'elle ne rebute un peu les lecteurs de 2014.
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