Monsieur Fruit
Les aventures de Clarque Quinte/Super-Monsieur-Fruit contre les complots liés au commerce de fruits et légumes.
École européenne supérieure de l'image Journalistes
Mr. Fruit est gros, sa vie est difficile, mais grâce à un fruit magique il devient super-monsieur-fruit. Les temptations de la société de consommation et des gateaux sont fortes... Il doit combatre les sombres complots de corporations liées au négoce de fruits et légumes.
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Date de parution | Juin 1995 |
Statut histoire | Série terminée 2 tomes parus |
Les avis
De Crécy est un auteur qui m’a toujours intrigué, m’a très souvent intéressé. Ce qu’il écrit sort clairement de la production mainstream, s’accoquine souvent avec une forme de surréalisme, n’hésite pas à insuffler de la poésie dans des décors ordinaires. Il m’a aussi presque à chaque fois dérouté. Et c’est encore le cas ici. Je dirais même ici plus qu’ailleurs, tant j’ai eu du mal à appréhender cette histoire, que je subodore avoir été grandement menée par la baguette de l’improvisation. Dessin et décor au trait très fin, un ensemble minimaliste, fragile, autour d’un personnage qui est un peu moins fin, monsieur Fruit, alias Clarque Quinte, journaliste/enquêteur plus ou moins évincé du journal Daily Planète. On le voit, cela part comme une démarque curieuse de Superman, même si l’obèse Clarque, glouton ingurgitant toutes les sucreries passant à sa portée, n’a pas l’apparence bodybuildée du super héros américain ! D’ailleurs la parodie que je m’attendais à voir développée (avec autant de curiosité que de perplexité d’ailleurs) ne s’étend pas trop. C’est plutôt « Monsieur Fruit » qui prend le dessus, dans ce qui tourne plutôt en une sorte de critique de la société de consommation (autour du commerce des fruits et légumes seulement, même si sur la fin il semble apprécié les bons gros steaks. Au milieu de cette intrigue un rien farfelue (j’avoue ne pas avoir toujours tout saisi !), quelques traits d’humour (instruments de torture loufoques dans le premier tome, fruits et objets animés, surtout dans le second – dans une veine surréaliste souvent présente chez de Crécy) permettent d’échapper à une histoire trop linéaire et barbante. Je ne sais pas trop quoi penser de ces deux albums, que j’ai lu un peu amusé, parfois en sentant des longueurs. Mais je reconnais à l’auteur une claire originalité, une touche poétique touchante, même dans les passages abscons ou banals.
De Crécy est génial, comme dessinateur, comme auteur complet. J'aime beaucoup certaines de ses oeuvres. Ici, au niveau du dessin, il fait le moins possible, je crois: improvisation, brouillon... le deuxiéme livre est plus achevé. Comme narrative, c'est farfelu: au delá de la critique aux super-héros et a la société de consommation, je n'ai peut-être tout compris du message, mais c'est bien comme ça. Je vais relire encore. L'herméneutique, c'est important, non?
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