Toulouse-Lautrec
Début de l'année 1895, une étrange affaire vient bouleverser le milieu de la nuit de Montmartre. Une jeune aristocrate anglaise de bonne famille disparait, sans témoin, au cours d'une mystérieuse panne d’électricité au Bal du Moulin Rouge ! Très vite, la police, pressée par l'Angleterre, concentre ses soupçons sur cette population de fêtards et sur l'entourage de Toulouse-Lautrec en particulier...
1872 - 1899 : de la IIIe république à la fin du XIXe siècle Paris Peinture et tableaux en bande dessinée
À la fin du XIXe siècle, Montmartre est un quartier interlope. Un quartier où les bourgeoises viennent s’encanailler auprès des voyous et des filles de mauvaise vie ; où les vols et les bagarres sont fréquents, alors que la police des mœurs fait des descentes régulières dans les établissements mal famés. C’est là, dans les salles enfumées des bals, que Toulouse-Lautrec gagne sa réputation de peintre du vice et des bas-fonds... Mais au début de l’année 1895, une sordide affaire secoue le milieu de la nuit montmartroise : des jeunes femmes de bonne famille disparaissent, sans témoins... Très vite, les soupçons se concentrent sur l’entourage de Toulouse-Lautrec, que les mœurs peuvent facilement impliquer dans un rapt. Des individus qui figurent tous sur les tableaux du peintre, où les silhouettes des récentes disparues semblent se dessiner en arrière-plan...
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Date de parution | 04 Mars 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Bizarre, bizarre. Je commence à comprendre le concept de cette collection "Les Grands Peintres" mais je ne suis pas convaincu pour le moment. La ligne éditoriale s'éloigne de la biographie scolaire pour placer un grand maître dans une fiction anecdotique censée nous le faire découvrir via son environnement social, politique et culturel à son époque. J'avais déjà émis des doutes sur la pertinence du scénario dans l'ouvrage concernant Edouard Manet et Berthe Morisot. Je suis encore plus dubitatif sur les propositions d'Olivier Bleys! Positionner Toulouse-Lautrec, le Moulin Rouge, La Goulue ou Oscar Wilde au centre d'une sordide histoire de traite des blanches pour l'émir du" Gaddar" est plus que paradoxale. Sous un aspect humoristique facile , "le Gaddar"!!! hum! c'est surtout faire de Toulouse-Lautrec et ses compagnons des criminels peu reluisants. C'est en complète contradiction avec le dossier sur le peintre qui nous décrit un artiste attachant, moderne et novateur. Pour finir je fais mienne la remarque d'Agecanonix sur la 4eme de couverture qui fait vraiment amateurisme ridicule voire inculte ( un autre paradoxe !). Le graphisme de Dumont colle à l'esprit humoristique de la série. Je le trouve plutôt bon dans les scènes de cabarets ( à la manière du peintre) mais moins pertinent pour la partie enquête. Je ne suis pas déçu d'avoir lu cette série même si je lui trouve beaucoup de faiblesses. Je continuerai à explorer cette collection malgré un début hésitant car j'aime cette thématique des grands peintres et je trouve le concept original mais celui-ci demande une grande maitrise. Je n'ai pas trouvé cette maitrise pour le moment.
Point positif pour cette BD : ce n'est pas la biographie ennuyeuse que je craignais. C'est un récit d'aventure et d'enquête dans un Paris de 1895 fantasque et coloré. Et s'il met bien en scène le peintre Toulouse-Lautrec, c'est presque un personnage secondaire et non essentiel. Car outre lui, ce sont d'autres personnages de l'époque que l'on suit davantage tels qu'Oscar Wilde, la Goulue et la Princesse Maud de Galles en plus d'une poignée de personnages imaginaires et bigarrés. Autre point positif, le graphisme est doté d'une vraie personnalité et est plutôt agréable à l’œil et à la lecture. Maintenant, en ce qui concerne le scénario, il n'est malheureusement pas palpitant même s'il reste sympathique. L'enquête est assez confuse. Difficile de comprendre qui sait quoi, qui est impliqué et pourquoi. On suit l'histoire sans la prendre trop au sérieux et sans être captivé. Cela sonne un peu vain. Alors je trouve la lecture pas désagréable mais je n'irais pas jusqu'à en conseiller l'achat.
Glénat multiplie les collections thématiques après Explora sur les grands explorateurs, et Ils ont fait l'Histoire (associé à Fayard) sur les grands personnages historiques. Au contraire d'une simple biographie, le concept de cette collection a pour objectif d'aborder une oeuvre emblématique ou marquante de manière indirecte, en joignant à la source d'inspiration du tableau et au processus de sa réalisation le contexte historique ou social et l'état d'esprit dans lequel le peintre a peint sa toile. Cette démarche est plus libre qu'une banale biographie. Pour Lautrec, ça s'affranchit un peu du réalisme historique, les auteurs imaginant une enquête policière au sein des soirées cancan du Moulin Rouge ; j'ai trouvé l'idée de mêler Lautrec à une banale affaire d'enlèvements de filles plutôt légère, sans grand intérêt pour connaitre le peintre, et trop humoristique. Je m'attendais à ce qu'on nous éclaire un peu plus l'oeuvre du peintre des bordels et des cabarets montmartrois via un de ses tableaux, mais on reste sur sa faim ; le lecteur qui méconnait Lautrec n'en saura pas grand chose ; je lui conseillerais alors de voir le très beau film Moulin Rouge de John Huston en 1952. De mon côté, je connaissais assez bien l'homme et l'artiste car sa propriété familiale de Malromé où il passa quelques années auprès de sa mère est située en Gironde dans les vignobles de Graves, en bordure du Sauternais, à une trentaine de km de Bordeaux, on visite la chambre où il est mort en 1901 et quelques-unes de ses toiles ainsi que des souvenirs sont visibles. Sa tombe se trouve dans le village de Verdelais, non loin. Certes, la Bd relate le goût de Lautrec pour les affiches consacrées à la Goulue, mais c'est abordé trop discrètement. Sinon, la vie parisienne gaie et débridée est bien présente avec son monde de la nuit et ses acteurs du Moulin rouge comme la Goulue, Loïe Fuller, Nini peau d'chien ou Valentin le désossé... et même Oscar Wilde qui fuyait la société londonienne l'ayant mis à l'index pour son homosexualité. Le ton est populaire, le dessin n'est pas très joli, même si Lautrec est fidèle à ses portraits, en tout cas il n'est pas dans mes goûts, trop simplifié, limite caricatural et un peu naïf. Bref je ne sais pas si je lirai d'autres tomes de cette collection qui annonce un nombre conséquent d'albums, chacun étant consacré à un grand peintre ; il est clair qu'il faut avoir un minimum d'intérêt pour la peinture, ce qui est loin d'être mon cas. A signaler une erreur flagrante en 4ème de couverture : le récit n'est pas situé à la fin du 20ème siècle, mais plutôt à la fin du XIXème, c'est incroyable qu'une erreur de cette envergure soit commise par un grand éditeur à ce niveau...
Premier album de cette collection que je lis donc je ne sais pas si cet album représente bien cette collection. En effet, je m'attendais à une biographie du peintre et finalement j'ai eu droit à une affaire policière où il est mêlé. En fait, j'ai surtout appris sur Toulouse-Lautrec en lisant le dossier à la fin qu'en lisant la BD elle-même. Le dessin est vraiment sympathique et c'est pour cette raison que j'ai emprunté cet album alors que les dessins dans les autres one shots de cette collection que j'ai pu voir ne me donnaient pas du tout envie de lire ces albums. Le scénario est bien fait. Ce n'est pas très palpitant, mais je trouve que cela se lit agréablement bien. Je ne connais pas trop Toulouse-Lautrec donc je n'ai aucune idée si la représentation des auteurs est fidèle au personnage, mais si je comprends bien il était excentrique et les autres montrent bien le côté farfelu du personnage. Le seul reproche que je puisse faire c'est que durant une bonne partie de l'album j'avais un peu l'impression que Toulouse-Lautrec était un personnage secondaire dans un one shot censé le mettre en vedette.
Toulouse-Lautrec a été un grand peintre français ayant fréquenté le Paris de Montmartre où on s’amusait beaucoup. Il est mort à 36 ans suite à ses excès. On pourrait le trouver sympathique et cela sera le cas dans cette BD retraçant une aventure policière mettant en scène un petit groupe de joyeux lurons dont le fameux Oscar Wilde en exil à Paris pour fuir la perfide Albion en proie à un procès concernant ses penchants. Oui, on pourrait fermer les yeux sur les excentricités de cet jet-set avant l’heure. Il est vrai que Montmartre constituait l'un des centres majeurs de ces lieux de rencontre entre ces intellectuels et artistes. Oui, une sorte de culture des élites. Je comprends également ce désir de profiter de la vie au maximum, tant qu’on le peut encore car les années avenirs sont incertaines. Cette BD m’aura permis de découvrir un peintre que je ne connaissais pas mis à part son nom. Il avait des problèmes de santé et une infirmité qui se traduisait par une taille très petite (1m52 pour être précis). Il avait néanmoins du talent car il fut reconnu de son vivant par ses pairs. Son mode de vie était la bohème parisienne de la fin du XIXème siècle bien qu'il fut issu d'une famille de nobles. Cet album retrace d’ailleurs toute cette atmosphère à la perfection. Les auteurs ont d'ailleurs mis l'accent sur l'entourage du peintre plutôt que sur lui pour y décrire son univers. On y croisera la célèbre Goulue par exemple qui donnera naissance à l'un des tableaux les plus célèbres sur le Moulin-Rouge. Finalement, on n'apprendra que peu de choses sur le peintre lui-même et c'est bien dommage. Cependant, le scénariste a essayé d’introduire une affaire de meurtre et d’enlèvement pour le moins curieuse afin d’introduire le peintre. C’est assez maladroit car le résultat n’est pas assez probant à mon humble avis. Mais qu’importe le flacon, pourvu qu’on est l’ivresse ? A voir pour se faire une idée de l'époque mais pas du peintre.
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