Constellation
Un agent américain rentre de mission d'Europe de l'Est ...
Auteurs suisses Ciboulette Frederik Peeters Les petits éditeurs indépendants Points de vue
Un agent américain rentre de mission d'Europe de l'Est. Il ne se sent pas très bien, se pose des questions sur son avenir. Perdu dans ses pensées, il ne remarque pas la jeune femme assis à coté de lui jusqu'au moment où elle lui adresse la parole. Elle a un fort accent slave ... Une histoire à huis-clos, dans un avion. Peeters nous raconte la même scène vu par trois personnages différents. Il nous plonge dans leur pensée, leur intimité. Sous fond de guerre froide, il en ressort une atmosphère de polar des années cinquante.
Scénario | |
Dessin | |
Editeur
/
Collection
|
|
Genre
/
Public
/
Type
|
|
Date de parution | Juillet 2002 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai bien aimé cette histoire avec trois points de vue différents d'une même scène dans un avion sur un vol Paris-New-York pendant la guerre froide. J'ai un peu moins apprécié la fin qui laisse un peu un goût assez amer dans le genre dommage collatérale. Pour le reste, c'est comme la construction d'une expérience en huis-clos. L'écriture et la narration sont parfaites. C'est simple et non bavard. On appréciera. En ce qui concerne le titre, il n'a rien à voir avec la bd. Je trouve que c'est un sérieux manque d'inspiration pour coller à la réalité aussi cruelle soit 'elle.
C’est une manière habile de raconter une histoire : on trouve la même "méthode" dans la série Berceuse assassine par exemple. L’idée est de raconter la même histoire successivement vue au travers des points de vue des différents protagonistes. C’est assez bien mené ici, même si on comprend finalement assez rapidement « ce qui se passe », on peut facilement anticiper sur les rebondissements, qui ne sont en fait pas si nombreux. C’est donc une lecture rapide – c’est le lot des albums de la collection Mimolette, pas désagréable, mais pas inoubliable non plus.
Un dessin simple qui sert bien l’histoire, un récit qui se déroule pendant la guerre froide à bord d’un avion se dirigeant vers New-York. Une même histoire vue par les trois principaux acteurs avec bien sûr une perception complètement différente d’un personnage à l’autre. Une très bonne maîtrise de Frederik Peeters sur ce récit de 30 pages, la fin du récit est bouleversante , décidément notre destin tient à peu de choses .
3 points de vue qui se télescopent pour un huis clos au dessus de l'Atlantique sur fond d'espionnage dans les années 50 : tous les ingrédients sont là ! Frederik Peeters nous plonge dans une ambiance très teintée de vieux polar dans cette courte BD (une trentaine de pages). Sa patte très grasse et son trait nerveux servent cette histoire à merveille, et on se laisse tenir en haleine jusqu'au bout... Dommage que la fin ne soit pas de la même verve que le reste et fasse un peu "flop".
C’est court mais c’est trop bon ! Voilà en gros ce que je retiens de la bd « Constellation » de Frédérik Peeters. Cet auteur, je l’ai découvert en lisant Lupus puis Pilules bleues que j’avais énormément appréciée. « Constellation », c’est un one-shot d’une trentaine de pages de la collection « Mimolette » de l’éditeur « L’association » au prix sympa de six euros. Ce récit se passe dans un avion de ligne en plein ciel et dans les années 50. Un homme est en train de se rappeler les derniers moments qu’il a vécu et fait un bilan de sa vie. Puis, une belle jeune femme au fort accent slave s’assoit à côté de lui, une conversation entre ces deux êtres s’ensuit… Lorsque j’ai commencé à lire cette bd, je ne comprenais pas trop où l’auteur voulait nous emmener et puis au fur et à mesure de la lecture, je me suis vachement intéressé à cette histoire jusqu’à ce que j’en sois bluffé par le talent de Frédérik Peeters ! Pourquoi bluffé ? Parce que cet auteur a un sacré don de narrateur au point qu’il est difficile de décrocher du livre une fois la lecture entamée ! (ceci est valable aussi pour ses autres bds !). Quant à l’histoire proprement dite, elle est très classique et présente un dénouement qui tombe à plat. Cependant, le récit comporte une atmosphère étrange (qui s’adapte parfaitement à cette période se passant lors de la guerre froide) et envoutante, et une mise en scène originale (pour une bd) qui m’ont finalement convaincu. Graphiquement, le bédéphile amateur reconnaitra tout de suite le coup de patte de Frédérik Peeters. Son style est personnel, on le voit rapidement en contemplant son trait gras et sa façon de représenter ses personnages. Moi, j’aime beaucoup son dessin. « Constellation » est exactement le type de bd que je relirai avec beaucoup de plaisir. L’histoire n’est pas très originale, ça se lit vite mais j’ai énormément apprécié la façon dont Frédérik Peeters l’a narrée. A six euros, ce serait bête de vous passer de ce petit bijou !
Petit ouvrage réalisé avec sobriété et talent, la psychologie des personnages (attachants, détestables et déstabilisants, mais humains, comme d'hab chez Peeters!!) et cette relation triangulaire confèrent à ce huis clos aérien une tension de haut vol.
Après avoir lu Lupus, Koma et RG, je ne laisserai plus passer une BD de Frederik Peeters. "Constellation" est un one-shot petit format bien amené. Pour le dessin, pas de surprise, il est toujours aussi simple mais avant tout au service de l'histoire. Le scénario est bien amené. Avec un espace aussi restreint, l'exercice mérite le respect. Comme dans le cas présent, lorsque l'on a le droit à une même scène vue par les différents protagonistes (au nombre de 3 ici), il y a des risques de se répéter et de faire perdre rapidement l'intérêt. Mais je n'ai pas ressenti cela à la lecture. Une petite BD sympa avec ce huis-clos dans un avion.
Sympathique, cette histoire racontée de deux points de vue. En même temps, le fait de les faire se suivre, plutôt que de les mettre en parallèle, enlève de l’intérêt à cette idée. Il me semble qu’il y aurait eu un effet assez comique à voir leurs pensées à côté de la plaque, en simultané. En outre, la fin tombe un peu mollement, c’est le cas de le dire ! Le dessin, je le trouve un peu moyen, le trait est trop gras à mon goût, même si je dois reconnaître que les expressions des visages sont assez bien rendues. Bref, sympathique mais pas transcendant.
Le trait charbonneux de Peeters est idéal pour rendre l’atmosphère tendue de ce huis clos qui se passe en altitude. Cette tension est subtilement amenée par le choix des protagonistes (un américain et une russe) et la période choisie (en pleine guerre froide). Le principe qui consiste à se placer successivement du côté de chaque protagoniste permet de découvrir le récit sous un jour nouveau. Ainsi, les pièces du puzzle s’assemblent petit à petit pour découvrir la trame globale. Si ce procédé n’est pas novateur, il reste peu exploité en bd. Bref, voici une bonne petite bd de Peeters, pas chère qui plus est . . .
Une histoire simple, vue sous trois angles : ceux de ses différents protagonistes. Un exercice de style assez peu original, mais somme toute bien mené par Frederik Peeters qui, à mes yeux, a su bien tirer profit de la contrainte imposée par le support (à savoir le format court de la collection mimolette). Bref, l'histoire est efficace, sans répétitions inutiles (comme c'est souvent le cas dans le cadre de ce genre d'exercice) et je me suis même laissé surprendre par la fin, assez cruelle. A la base, je ne me sentais pas attiré par le dessin de Peeters, mais après avoir lu Lupus, j'ai été entièrement conquis. Cette petite bédé sans trop de prétention est peut-être une bonne manière d'appréhender l'auteur, vu qu'ici le dessin est plus accessible qu'ailleurs. Ceux qui ont apprécié doivent bien sûr découvrir Lupus, le chef d'oeuvre de Peeters.
Site réalisé avec CodeIgniter, jQuery, Bootstrap, fancyBox, Open Iconic, typeahead.js, Google Charts, Google Maps, echo
Copyright © 2001 - 2024 BDTheque | Contact | Les cookies sur le site | Les stats du site