La Quête onirique de Kadath l'Inconnue (The Dream-Quest of Unknown Kadath)
Epopée fantastique issue d'un savant mélange d'aventures, de dangers et de merveilles, La Quête Onirique de kadath l'Inconnue explore les thèmes de la mémoire et des savoirs interdits à travers le prisme de l'imagination sans limite de H.P.Lovecraft.
Adaptations de romans en BD Auteurs britanniques H. P. Lovecraft Les petits éditeurs indépendants Rêves Self Made Hero
L'idée de retrouver la cité du couchant, la ville de ses rêves, obsède Randolph Carter. Il décide alors de laisser derrière lui la banalité de la réalité pour s'aventurer dans un monde onirique éblouissant où tout devient possible. Tandis que Carter se rapproche de son but, la mystérieuse kadath, demeure de dieux, une force sombre et menaçante l'observe et poursuit ses propres plans. Epopée fantastique issue d'un savant mélange d'aventures, de dangers et de merveilles, La Quête Onirique de kadath l'Inconnue explore les thèmes de la mémoire et des savoirs interdits à travers le prisme de l'imagination sans limite de H.P.Lovecraft.
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Date de parution | 02 Juillet 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
J'ai décidément beaucoup de mal avec les adaptations de H.P Lovecraft en bande dessinée. Celle-ci passe assez mal le cap. Pour la petite histoire, la quête onirique de Kadath l'inconnue n'a pas été publiée du vivant de l'auteur mais après sa mort dans une sorte d'exploitation commerciale. Sans doute, Lovecraft ne voulait pas publier en l'état cette quête onirique où se mêlent encore une fois le fantastique, l'horreur et l'aventure. Je n'ai pas eu de mal avec le graphisme tout à fait avenant bien qu'assez simpliste. C'est le scénario qui ne m'a pas convaincu. Je me suis perdu en chemin sans jamais pouvoir le retrouver. Cette quête m'a paru assez hallucinante avec un manque manifeste d'intensité qui fait normalement la réputation de Lovecraft.
Aïe, Aïe, Aïe Lovecraft est décidément un de ces auteurs quasiment inadaptables en BD. Pour ceux qui connaissent les écrits hallucinés de cet auteur, ils comprendront ce que je veux dire. Pour les autres, il faut savoir que Lovecraft, dans tous ses textes, insistait particulièrement sur l'ambiance qui se dégageait du récit. Une description, un mot ici ou là et le lecteur était plongé dans un abîme mêlant poésie, fantastique et horreur. A quoi est-ce lié ? Une manière d'écrire, il est vrai qu'aujourd'hui certains textes de Lovecraft pourraient sembler apprêtés, poussiéreux et écrits dans un style un peu pompeux voire grandiloquent pour ne pas dire maniéré. Mais quelle force de suggestion pour décrire l'indicible, l'un des mots favoris de l'auteur ! Dans cette adaptation, rien de tout cela. C'est plat et sans aucune émotion qui se dégage de la description des grands espaces ou de la terreur qui monte peu à peu. Il ne reste rien, alors mon conseil sera simple : repliez-vous sur les romans de cet auteur majeur, bien oublié aujourd'hui, mais qui a su influencer nombre de ses petits camarades.
J'avais découvert le roman La Quête onirique de Kadath l'Inconnue par le biais du recueil Démons et Merveilles tournant autour du Monde du Rêve de H.P. Lovecraft, univers de fantasy, d'aventure et de poésie un peu à part dans la mythologie personnelle de l'auteur. Bien que dotée de quelques défauts et d'un léger soupçon d'improvisation dans son récit, c'était resté pour moi une lecture marquante et un de mes meilleurs souvenirs de Lovecraft. J'étais donc motivé à l'idée de lire son adaptation en bande dessinée mais aussi anxieux car le roman est très dense et il s'y passe des choses très variées. Je craignais une grande difficulté à l'adapter de manière fluide sans y perdre énormément de son contenu. J'ai constaté que l'auteur, I.N.J. Culbard, a vraiment fait le choix d'adapter le récit complet, sans coupure et avec un minimum d'ellipses. Du moins a-t-il adapté l'intégralité des événements du récit... mais pas leur âme. Et ça ne passe pas. Sur le plan du concret, on se retrouve avec un récit d'aventure et de fantasy fouillis et sans rythme. L'introduction du récit manque de clarté (mais je dois avouer que celle du roman n'est pas des plus évidentes non plus) et le lecteur qui découvrira l'histoire aura probablement du mal à entrer dedans et à bien comprendre. Puis c'est ensuite une succession de péripéties, de décors sans saveur, de discussions creuses ou absconses. Jusqu'à une fin plus ou moins incompréhensible (même si là aussi, j'ai dû relire ce passage du roman deux fois pour bien l'assimiler). Le tout est mis en image avec un dessin épuré, sans charme voire même parfois laid. Je lui reproche en outre sa recherche de facilité, avec des cadrages serrés sur les visages pour représenter le moins de décor possible et aller au plus vite. Quand je vois certaines illustrations d'autres artistes inspirés par l'imaginaire de Lovecraft, j'ai l'impression d'un vrai gâchis voire d'un manque de respect devant le manque de poésie et d'imagination de ces planches. Et sur le plan émotionnel, ce sont précisément la poésie et l'imaginaire qui manquent totalement à cette adaptation, alors que c'est la grande force du roman. Rien ne ressort ni de l'aventure, ni des décors, ni du monde du Rêve dans son ensemble. A quelques rares moments dans la lecture de ces planches, j'ai eu des réminiscences des sensations voire des frissons que le livre m'avaient procurés, mais ce n'était que le souvenir nostalgique d'une ancienne lecture et pas du tout ce que la platitude du récit trop superficiel et rapide du comics me permettait d'éprouver. Bref, déception, même si cela m'a donné envie de relire le livre.
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