Elle (L'Association)

Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)

Suivant un principe simple : la répétition infinie d’une situation d’enfermement sur un fauteuil, Masse joue des mots et des images. Ennui, solitude, remords...


Absurde Les petits éditeurs indépendants Prisons Séries avec un unique avis

Dans Elle, Masse revient avec un personnage de « bonhomme à gros nez » qui évolue dans une série de strips au dessin épuré. « Il ne peut l'avoir tuée. Il l'aimait. Trop, peut-être » prévient l'introduction et pourtant, installé sur un fauteuil qui fait office de cellule, le personnage purge bien une peine de prison. Ce fauteuil devient alors le théâtre des variations de la solitude et de l'ennui, une lorgnette qui dérègle la réalité où « le dehors du monde est maintenant retourné comme une chaussette dans le dedans de [La] prison ». Dans cet univers carcéral étrange et dévoyé, ce personnage au langage rudimentaire et laconique, use d'un humour déroutant, se joue du lecteur et de lui-même. Masse aime se jouer de son média ; Elle, dont l'identité n'est jamais dévoilée, rappellera une certaine « dame assise » et pourra laisser penser que l'on rencontre ici son pendant masculin désabusé et esseulé.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Août 2014
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Elle (L'Association) © L'Association 2014
Les notes
Note: 1/5
(1/5 pour 1 avis)
Cliquez pour afficher les avis.

02/08/2015 | Erik
Modifier


Par Erik
Note: 1/5
L'avatar du posteur Erik

C'est clair que quand on enchaîne le chef d'oeuvre qu'est Le Sculpteur de Scott McCloud avec ça, cela en prend un sacré coup. On est à mille lieues de ce que peut être une bonne BD. L'ennui guettera vite le lecteur dans cette longue suite de monologues monotones. Pour moi, il a suffi de quelques pages où on observe un personnage sur un fauteuil à raison d'un strip de 6 cases par page. C'est toujours la même chose avec ce décors minimaliste qu'est le fauteuil. On se rend compte que le personnage est en prison et que cela donne lieu à des gags plus ou moins vaseux. Le non-sens est l'apanage de cette BD sans queue ni tête. Bon, l'auteur se comprend, c'est déjà ça.

02/08/2015 (modifier)