Daytime shooting star (Hirunaka no ryûsei)
Jeune lycéenne, Suzume, 15 ans, doit quitter sa campagne natale après la mutation de son père. Bienvenue à Tokyo, avec son animation, ses transports en commun et ses habitants anonymes ! Pourtant dès son premier jour, son existence va être bouleversée par la rencontre de Satsuki, la première personne à qui elle adresse la parole en arrivant. Client régulier du restaurant de son oncle, Suzume découvrira rapidement qu'il est également -et par le plus grand des hasards- l’un de ses professeurs. Décontracté et amusant dans sa vie privée, il s’avère organisé et très professionnel au lycée. Vous l'aurez compris : voici un shojo dans toute sa splendeur.
Shojo Shueisha
Entourée de ses parents et de ses amis, Suzumé mène une vie tout à fait ordinaire à la campagne. Son quotidien change radicalement quand ses parents l'envoient vivre à Tokyo. À son arrivée à la capitale, Suzumé se perd et rencontre l'ami de son oncle qui est en fait son professeur principal ! Une nouvelle vie commence pour elle...
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Date de parution | 03 Juillet 2015 |
Statut histoire | Série terminée 13 tomes parus |
Les avis
2.5 Un Shojo qui se laisse lire, mais qui n'est pas très passionnant. Déjà le dessin est un style que l'on retrouve dans plusieurs shojos et qui ne me plaît pas trop, mais au moins c'est lisible. Pour ce qui est du scénario, j'aime bien l'idée qu'une fille de la campagne découvre la grande ville, mais dès que l'on tombe dans des histoires d'amour j'ai trouvé l'histoire moins intéressante. Et puis il n'y a que l'héroïne et un autre personnage que j'aime un peu, les autres me laissent indifférent. Il y a des bonnes scènes, mais il n'y a rien de vraiment mémorable et qui me donne envie de continuer cette série.
Daytime shooting star est un shojo dans toute sa splendeur. Dès le début, on sait à quoi s’en tenir puisqu’en un minimum de temps nous sont présentés une jeune villageoise rêveuse fraichement débarquée dans une grande ville (Tokyo), un oncle sympathique à l’allure soignée, un prof beau comme un dieu, gentil avec cette pointe d’originalité qui achèverait de charmer n’importe quelle collégienne, un beau et ténébreux collégien et une chipie pas trop chipie. De quoi réussir une belle histoire de bisounours car, ici, la naïveté est de rigueur. Et si un des personnages agit méchamment, c’est parce qu’il est mal dans sa peau… et avec un peu de compréhension, tout s’arrange. Un tome correspondant grosso modo à une semaine de la vie de notre collégienne, inutile de vous dire que ce récit est très étiré, que les planches sont des plus épurées et que l’ensemble se lit donc très vite et sans effort. Les péripéties vécues par notre héroïne ressemblent (en version rose bonbon) à celles vécues par n’importe quelle collégienne qui débarquerait dans un nouvel environnement (perte de ses repères, besoin de se faire de nouveaux amis, découverte des beaux et mauvais côtés de son nouvel espace de vie, et passion secrète mais chaste pour l'un de ses professeurs). On ne peut pas dire que ce soit trépidant, mais ça se laisse lire. L’humour, même s’il est présent, est loin de dominer ce récit. La gentillesse, les bons sentiments et, bien entendu, les histoires d’amours naissantes prédominent. Le sentier est donc bien balisé et rien ne devrait surprendre l’amateur du genre. Il est à noter que, via certaines planches, la mangaka n’hésite pas à faire partager à ses lecteurs ses préoccupations ou ses sentiments, histoire de créer un lien affectif avec ceux-ci (le lecteur se sent complice de l’auteure en partageant ses craintes, ses soucis, ses joies). Bien fait dans son genre, le dessin est encore perfectible à mes yeux mais répond déjà au cahier des charges habituel : morphologies calquées sur deux mannequins types (corps sveltes, allures sportives, les hommes sont plus grands que les femmes… Barbie et Ken, quoi, mais avec moins de poitrine (surtout Ken)), yeux de chatte, visages harmonieux, coiffures soignées (des couettes par-ci, une coupe faussement négligée par-là). J’ai également retrouvé cette fascination qu’ont les Japonais pour la couleur blonde des cheveux, sommet du raffinement semblerait-il. Les décors… on s’en fout, pas de temps à perdre avec ce genre de détail… Les expressions du visage sont exagérées mais demeurent dans l’acceptable pour moi (ou alors, c’est moi qui m’habitue à cette pratique) et l’emploi de cette technique reste modéré. Les jeunes filles devraient facilement s’attacher à ces personnages et si tout ça ne vole pas bien haut et n’apporte rien de neuf au genre, au moins, on n’est pas déçu du résultat : on obtient ce que l’on s’attendait à trouver : un shojo. Je ne déconseillerai pas l’achat pour les amateurs du genre. D’autant plus que la série est prévue en 12 tomes, ce qui, finalement, n’est pas encore trop long dans cette catégorie, et que l’auteure a réussi à créer une héroïne attachante en un minimum de traits (ce qui démontre quand même un certain savoir-faire).
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