Le Triangle Secret
« Visite l'intérieur de la Terre, et en rectifiant, tu trouveras la Pierre Occulte. »
987 - 1299 : Moyen-Âge et Capétiens A travers les âges Cathares Ecole nationale supérieure des Arts décoratifs Esotérisme La Franc-maçonnerie La Loge noire Les ramifications du Triangle Secret Spiritualité et religion Vatican
Didier Mosèle n'aurait jamais dû mettre un pied dans cette histoire. Il n'aurait jamais dû écouter la cassette envoyée par son ami Francis. Ou alors il aurait dû suivre ses consignes à la lettre : " Restez en dehors de toute cette macabre farce ! Brûlez l'enveloppe qui aura contenu cette bande... Par notre serment, par notre initiation, ne suivez pas mon exemple ! " Mais cet exemple, il l'a malheureusement suivi... Tout a commencé lorsque Didier et Francis furent initiés le même jour à la franc-maçonnerie. Elevés au grade de Compagnon, à la Grande Loge de France, ils pénétrèrent dans un univers dont ils ne soupçonnaient pas les dangers. Attachés au Ministère de la Culture, Didier Mosèle et son équipe sont spécialisés dans la restauration de parchemins anciens et sont appelés à collaborer avec des chercheurs israéliens pour reconstituer un nouveau rouleau de parchemin découvert à Qumran, datant d'un demi siècle aprés la mort du Christ. Ce manuscrit les entraînera à relire différemment les Evangiles et les plongera dans une aventure aussi dangereuse que terrible. " Visite l'intérieur de la Terre, et en rectifiant, tu trouveras la Pierre Occulte. "
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Date de parution | 19 Avril 2000 |
Statut histoire | Série terminée 7 tomes parus |
09/08/2001
| wayne shelton
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Les avis
Cette histoire de chercheur scientifique et franc-maçon qui fait une effarante découverte sur de troublantes discordances avec les Evangiles, a beaucoup divisé les lecteurs ; il est vrai que son sujet est tellement invraisemblable que l'on imagine qu' un lecteur rationnel puisse être frileux pour adhérer à cette histoire. Eh bien moi, j'ai décidé de passer outre et de me laisser porter par un récit captivant destiné à m'apporter avant tout un vrai bon moment de lecture. Car "le Triangle Secret" utilise donc un concept troublant et très audacieux, aussi sensationnel que le roman de Dan Brown, "Da Vinci Code". On découvre en effet que c'est sur une imposture que l'Eglise a bâti son dogme, une supercherie dont elle tente de préserver le secret depuis 2 millénaires. Didier Mosèle, le héros de cette formidable saga ésotérique en forme de thriller historico-religieux, s'approche trop près de la vérité, il est traqué par les redoutables Gardiens du sang, tueurs à la solde du Vatican qui doit absolument empêcher la divulgation d'un manuscrit, le Testament du Fou, et l'existence du tombeau de Jésus, dont la révélation anéantirait 2000 ans de mystification. Tout ceci est très bien amené par Convard qui frappe là un grand coup dans le monde de l'édition BD, un peu comme l'a fait Giroud avec Le Décalogue. Car le concept de la série est aussi attractif pour le lecteur, et c'est ce qui m'a séduit en plus de l'intrigue : un récit riche en suspense, écrit avec brio, qui mélange christianisme, franc-maçonnerie et sciences occultes, scindé en 7 albums s'appuyant sur des sources sérieuses et en employant un bel exemple de travail collectif. Les dessinateurs qui illustrent chaque période du récit peuvent être perçus dans un premier temps comme un défaut, car les dessins maîtrisés de Juillard, Chaillet, Kraehn, Stalner ou Jusseaume écrasent trop la faiblesse du graphisme de Falque pour la période contemporaine, et même un peu de Gine pour la période christique. Au final, cette idée apporte un vrai poids à la série. La bande est ambitieuse et passionnante, difficile à lâcher, mais souffre quand même d'un héros principal peu charismatique. Néanmoins, c'est une Bd d'une grande pertinence qui révèle une gigantesque manipulation et qui ne peut s'empêcher de s'interroger "et si c'était vrai ?". Peut-être, allez savoir, avec tout ce qu'on nous a farci le crâne depuis la naissance.... Bref, c'est une Bd que j'ai grandement appréciée, dont le succès s'est poursuivi en 2004 avec le cycle I.N.R.I toujours écrit par Convard qui ne réunit cette fois que Falque et Wachs, Juillard dessinant encore les couvertures d'albums.
2.5 Un triller religieux comme il y a en a eu des centaines au cours des 10 dernières années. La série reprend à peu près ce que j'ai déjà vu dans d'autres séries du même genre sans rien apporter de neuf. Les personnages stéréotypés et parfois leurs réactions ne font aucun sens. Le mystère devient bien moins intéressant après que je le découvre et ce qui se passe ensuite me semble être inutilement tiré en longueur. En plus, je n'aime pas trop le dessin. Bref, tout était indiqué pour que je m'ennuie, mais je fus agréablement surpris. Sans être un truc captivant, cette série se laisse lire et je ne me suis pas ennuyé durant la majeur partie de la série. La narration est fluide et le scénariste a assez de talent pour réussir quelques scènes qui ont retenu mon attention. Les tomes sont inégaux et les derniers tomes sont clairement moins bons que les premiers, mais dans le genre j'ai lu pire.
-- Modification de l'avis suite a la lecture de toute la série -- A l'époque, je n'avais lu que le 1er tome, et j'avais vraiment aimé ! Le 1er tome posait l'intrigue de manière très efficace, cette enquête historico-regiligieuse sur fond de templier, de franc-maçonnerie, du plus grand mensonge, une vrai réussite ! Les dessins un peu faiblards ne m'avais pas trop gêné. J'ai acheté les 6 autres tomes, et il sont resté trèèèès longtemps sur mon étagère attendant patiemment d'êtres lus... C'est chose faite aujourd'hui ! Le tome 1 est toujours aussi excellent, il donne toujours envie de lire la suite ! L'intrigue reste assez prenante, mais j'ai eu un gros coup de mou dans les tomes 3-4-5, ça traine un peu en longueur, les dialogues sont parfois des "pavés" peu indigestes Sur les 2 derniers tomes, l'histoire s’accélère vraiment, mais c'est pas expédié pour autant, le final est vraiment prenant, un bon point ! Les dessins sont un gros point faible quand même ! La différence de style entre les périodes ne m'ont pas trop gêné, mais c'est la période contemporaine qui m'a le plus déçu. C'est pas régulier, plein d'approximations, les design des persos est très quelconque (à part Hertz), vraiment dommage... On lit quand même de la BD en partie pour son dessin, donc malgré une histoire bien ficelée et prenante, c'est à cause du dessin que ma note passe à 3/5 (si les 1/2 points existaient, ça serait plus un 3.5/5) Mais bon, amateurs d'histoire, de complot, lisez le triangle secret, c'est quand même bien foutu ! Perso, je suis curieux de lire I.N.R.I. et Hertz à l'occasion...
Décidément, Convard, j'y arrive pas. Je ne suis déjà pas friand d'ésotérisme, de thriller mâtiné de religion etc.... Je me suis plongé dans cette lecture avec ce petit préjugé négatif, accompagné de celui lié aux autres séries de ce scénariste qui m'ont laissé sur ma faim. Malgré tout, les avis positifs lus ici m'ont incité à passer le pas, et puis il est des séries connues et reconnues qu'il convient d'aborder. Ben là, je suis passé à côté mais complètement. Déjà c'est moche, horrible même par moment. Alors quand graphiquement on est aussi loin du beau, il faut un scénario très haut de gamme. Mais là aussi, quelle déception. La petite chasse au trésor est montée sans queue ni tête, on ne parvient pas un instant à trouver un intérêt ni une once de suspense, tant c'est mou du genou (un des gros défauts des narrations de Convard) souligné par des personnages au charisme de palourde (bien que la palourde, bien cuisinée, peut avoir un certain charisme, elle). Le rythme est d'une lenteur folle, les personnages restant dans l'ombre, les non dits sont très mal rendus, les réactions des personnages sont inouïes (Mosele sait que Martin le manipule, mais il se laisse faire, mettant gentiment sa vie en danger sans jamais réagir), la bluette de Mosele et de la femme de son ami est pathétique, rien ne sonne juste dans les relations humaines et c'est justement ce que l'on attend. On se retrouve avec les mêmes défauts majeurs que dans Neige ou Finkel, mais avec cette fois, pour ma part, aucune accroche quant au scénar' et des défauts par trop rédhibitoires. Les passages "didactiques" de l'érudit Martin sur l'histoire sont inintéressantes puisqu'on n'arrive pas à accrocher à la trame principale, bref c'est du raté de chez raté. Comme lu dans un avis précédent, même le mystère du tombeau est bien ridicule quand on sait que le triangle est connu depuis fort longtemps.......... Grosse déception.
Une œuvre rapidement devenue un classique du genre. A l’époque de sa sortie, ce mélange de styles n’était pas encore monnaie courante (« Le Décalogue » ne sortira que l’année d’après, et le Da Vinci code trois ans plus tard). Didier Convard offrait donc alors une œuvre plutôt novatrice, un sentiment de nouveauté encore accentué par cette utilisation de plusieurs dessinateurs en fonction des époques illustrées. L’utilisation de multiples dessinateurs est un pari dangereux, car il se trouvera toujours dans la bande l’un ou l’autre artiste dont le style graphique ne plaira pas au lecteur, avec le risque de décrochage qui en découle. Personnellement, c’est encore avec Falque que j’ai eu le plus de mal. J’aimais le style plus fantaisiste de ce grand artiste (voir « Le Fond du Monde ») et les deux premiers tomes de la série ne sont pas des réussites graphiques à mes yeux. Heureusement, le trait ira constamment en s’améliorant et dès le troisième tome, Falque atteint le niveau de précision et de netteté que ce genre de récit réaliste demande. Les autres dessinateurs oeuvrent dans un style qui leur est plus traditionnel. Certains sont excellents dans leur domaine (Chaillet, Juillard, Wachs), les autres s’en tirent avec les honneurs. Dans l’ensemble, donc, même si la qualité majeure de la série ne réside pas dans son visuel, ce récit est bien illustré mais manque un peu de personnalité. Au niveau du scénario, par contre, c’est franchement prenant. Les personnages sont complexes. Il y a constamment des zones d’ombre. Le récit rebondit régulièrement grâce à de nouvelles révélations. En fait, c’est tellement prenant que j’en oublie les nombreux « miracles » qui permettent à nos héros d’éviter un sort funeste. Bon, il y a bien, par moments, quelques longueurs mais, dans l'ensemble, le côté passionnant de l'oeuvre prend nettement le dessus. Dernier atout de la série : un final logique loin des traditionnels happy-end. Un classique à mes yeux que tout amateur de récit mélangeant histoire, aventure, espionnage et société occulte se doit d’avoir lu une fois dans sa vie.
Lu, et pas déçu dans l'ensemble. Convard a l'étoffe d'un romancier, d'ailleurs c'est plus un roman avec des dessins en soutient qu'autre chose. C'est plus consistant et moins farfelu que le Da Vinci Code. L'intrigue progresse lentement, mais avec méthode, et les informations sont bien distillées. La tension est bien présente même si on ne frise jamais la crise cardiaque (et c'est pas plus mal, beaucoup d'histoires abusent de cliffhangers et de la frustration). Niveau dessin, c'est quand même le minimum syndical. A la limite, celui qui s'en sort le mieux, c'est le dessinateur principal, qui donne vie aux personnages. Hertz est un "gros lard" sympathique, et on reconnait les personnages. M'enfin c'est quand même assez moche et terne niveau du rendu et de la finesse. Cependant il faut reconnaitre que c'est fonctionnel. Les épisodes se passant au moyen-âge ne sont guère emballants, même le dessin de Gine que j'aime bien semble terne. La palme revient aux quelques planches dessinées par Juillard, on dirait que ça a été fait par un mort tellement c'est vide de vie et triste. Voilà quelqu'un de talentueux qui a complètement perdu son âme d'artiste au fil des années. C'est bien simple, regarder un de ses personnages me file le bourdon ! Sinon c'est une lecture qui vaut le coup à mon avis.
On m'a offert l'intégrale pour mon anniversaire (à ma demande, je ne savais vraiment pas quoi demander, alors j'ai un peu tapé au pif). Le postulat de départ est séduisant - l'Église nous cache la vérité sur Jésus, mais le scénario reste très poussif et redondant sur les 4 ou 5 premiers tomes. Les deux derniers sont en revanche plus haletants : l'intrigue bouge enfin un peu, même s'il n'y a pas vraiment de surprise. C'est principalement le reproche que je fais à cette série : on nous raconte une histoire à suspense... sans suspense. Et c'est très frustrant. L'idée de prendre plusieurs dessinateurs, selon les périodes racontées, est très bien trouvée. Si seulement ils en avaient choisi de bons. Parce qu'à part celui qui dessine la période historique, le reste est plutôt disgracieux et monotone sur la longueur, AMHA. La période romaine est particulièrement bâclée, et celle moderne a des personnages qui se ressemblent tous plus ou moins et pas "beaux" du tout. Bref, une série qui aurait mérité au moins deux tomes de moins (si ce n'est trois), dont la narration est laborieuse, et dont l'intensité dramatique est quasi inexistante. C'est dommage pour un pitch de cette ampleur. Bref, je ne lirai vraisemblablement plus de BD scénarisées par Convard, scénariste que je ne connaissais pas jusqu'à présent (et qui m'a fait perdre un peu de mon temps - ma lecture des 7 tomes a duré presque 15 jours, en me forçant !).
Cette série a pour cadre les milieux de la franc-maçonnerie et du combat qui l’oppose à l’Eglise pour la découverte du tombeau du Christ. C'est intéressant de lire une série aussi bien documentée. Cependant, on pourra regretter que l’histoire avance trop doucement et qu'elle s'étire un peu en longueur. 7 tomes, cela paraît beaucoup quand on ressent un manque de rythme. Fort heureusement, la série I.N.R.I qui lui succède ne souffre pas de ce défaut. Il faut reconnaître que le scénario est bien ficelé et structuré : cela demeure palpitant car on explore une thèse pour le moins non conventionnelle. La fin de la série loin du «happy end» généralement habituel m’a bien séduit pour son réalisme. Le dessin présente quelques lacunes surtout dans sa partie « contemporaine », la faute à une succession de dessinateurs sur la série. Cette mode initiée par les Editions Glénat présente l'avantage d'un rythme de parution plus élevé. Le défaut réside dans l'inégalité graphique de traitement. On ne peut pas tout avoir! Que dire également d'un héros, archéologue de métier, qui n’est absolument pas charismatique? L’intérêt de la série ne repose pas vraiment sur le dessin mais sur son thème ésotérique: une grande conspiration à travers les siècles avec un mélange d’histoire et de groupes occultes. Le triangle secret se situe dans la même veine que Le Décalogue que je lui préfère. Un achat toutefois recommandable. Note Dessin : 3.5/5 – Note Scénario : 4.5/5 – Note Globale : 4/5
Au-delà des qualités et défauts propres à cette série, il faut pour commencer surmonter un écueil de taille : il y a dix ans d'ici, alors que le Da Vinci Code (et tous les autres romans de la même veine) n'avait pas encore été écrit, j'aurais pu apprécier cette BD plus ou moins divertissante d'un oeil plus frais. Aujourd'hui, ce genre de brouet mystico-ésotérico-boule de gomme a un peu plus de mal à passer et donne une impression de réchauffé qu'il est difficile d'ignorer. D'autant plus que tous les ingrédients du genre (car c'est bien devenu un genre en soi aujourd'hui) ont été convoqués : les Templiers, les Cathares, la théorie christique hérétique, le livre interdit, les francs maçons, les sociétés secrètes, les manuscrits de la Mer Morte, les sicaires du Vatican, etc...etc... La totale ! Difficile de faire plus complet. Mais si on fait abstraction de ces considérations, qu'en est-il de la BD proprement dites ? Un édifice scénaristique qui repose sur une théorie assez amusante quoique peu originale. Des morts qui s'accumulent selon un tempo étudié pour donner une légitimité dramatique à l'ensemble et nous convaincre de prendre au sérieux toute cette béchamel religieuse dans laquelle les héros se débattent. Quelques flash-backs historiques dépaysants et illustrant les explications de l'érudit de service (Martin Hertz), ce qui a aussi l'avantage de nous épargner une avalanche de textes dont la série est déjà bien pourvue. Enigmes à résoudre, rebondissements, ambiance trouble, quelques personnages difficile à cerner : rien de génial là-dedans mais cela peut divertir pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant. Le plus ennuyeux, c'est que, malgré tous les éléments disposés dans une trame en apparence sinueuse et complexe, l'intrigue contemporaine m'a semblé finalement simple, voir pauvre, et on a déjà compris l'essentiel au bout du tome 3 (testament du fou - révélation - tombeau - gardiens du sang). Du coup, pour les albums suivants, l'histoire se met un peu à tourner en rond, à se répéter, à devenir mécanique. Bien sûr, on peut préférer cette approche à une accumulation toujours grandissante d'éléments nouveaux (comme dans XIII) qui finissent pas perdre le lecteur. N'empêche, on se lasse vite : le trio des "gentils" qui met un temps fou à localiser le fameux tombeau et côté suspense, les clichés ne manquent pas. En attendant, on suit les diverses histoires des possesseurs du testament au cours des siècles, ce qui permet sois-dit en passant aux méchants tueurs du Vatican de se reposer un peu. Martin Hertz (qui est incontestablement le personnage le plus intéressant, du moins au début, par son ambiguïté) fait alors office d'Oncle Paul de l'Histoire religieuse et les autres l'écoutent comme des enfants bien sages. J'ai finalement trouvé dans ces petites parenthèses historiques plus d'intérêt que dans l'intrigue moderne, dont certaines planches paraissent d'ailleurs vraiment superflues car ne faisant encore une fois que répéter ce qui a déjà été dit (je pense en particulier aux scènes avec un pape qui n'en finit pas d'agoniser et de délirer. Crispant.). Autre détail qui laisse perplexe : que des personnages aussi intelligents que Mosèle et Hertz ne parviennent pas à comprendre comment s'y prennent les gardiens du sang pour connaître chacuns de leurs mouvements. La réponse est pourtant d'une simplicité enfantine (une mise sur écoute de leurs téléphones). Apparemment, personne n'y a pensé. C'était peut-être trop évident pour de tels cerveaux. C'est curieux de constater à quel point les héros paraissent toujours surpris et démunis par leurs ennemis, qui ont toujours un train d'avance sur eux. Les lettres du défunt Francis Marlane est un procédé agacant par sa récurrence et qui, au-delà du cliché même du mystérieux inconnu les envoyant, pose un problème de logique : toutes ces missives (pas moins de neuf !) enjoignant les héros à abandonner leur quête de vérité sont absurdes vu que ces derniers sont déjà fortement impliqués dans l'histoire et qu'il n'y a donc pas de retour en arrière possible. Au bout du tome 5, donc, j'étais déjà fatigué et sans envie pressante de continuer (je suis persuadé que l'histoire aurait gagné à être bouclée en 5 tomes). Mais comme j'avais emprunté tous les albums à la bibliothèque (les acheter aurait été une grave erreur pour mon portefeuille), autant aller jusqu'au bout. Mais j'ai trouvé le temps bien long. Et la conclusion dans tout cela ? Un dernier tome plutôt mouvementé où les choses s'accélèrent (enfin) mais une fin qui laisse une impression mitigée (tout cela pour en arriver là !) : héros abandonnés à leur sort de manière plutôt expéditive et une "révélation" concernant une taupe qui ne surprend guère. Côté dessin, le fait d'avoir fait appel à différents dessinateurs est sans doute la meilleure idée, quoique cette approche donne forcément un résultat inégal. Mais dans l'ensemble, le tout reste assez harmonieux tout en étant diversifié. Le dessin illustrant la partie contemporaine est toutefois celui qui m'a le moins plu (décidémment !), les visages des personnages me donnant l'impression bizarre d'être comme des masques de caoutchouc. Enfin, c'est un détail minime et, en comparaison des défauts du scénario, le(s) graphisme(s) de la série est encore ce qu'il y a de moins critiquable.
Première série mettant en scène à la manière d'un polar et en se basant sur des faits connus par tout le monde : la religion. Les ingrédients de cette série : mysticisme, mystères, complots, religion, manipulations. À travers la recherche par un journaliste contemporain d'une vérité toute simple : Jésus est-il mort sur la croix, Convard nous transporte à travers des époques pour nous narrer une histoire de mensonges et de manipulations des grandes puissances religieuses. Le scénario se tient et reste crédible. L'idée de laisser à plusieurs dessinateurs le dessin des différentes époques rend bien et permet de bien trancher les périodes.
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