Berlin (Les Sept Nains)
Aventure qui prend pour cadre l'aviation Anglaise durant la seconde guerre mondiale.
1939 - 1945 : La Seconde Guerre Mondiale Aviation Berlin [Seconde Guerre mondiale] Europe de l'Ouest
Seconde guerre mondiale, un bombardier anglais, comprenant un équipage de sept personnes, est surnommé « snow-white » (blanche-neige), et ses occupants les sept nains. Aubie fait partie d’eux. Sur sa base, on vit au jour le jour. Chaque nuit, on part bombarder une ville allemande, chaque nuit on sait que des innocents vont mourir et que certains pilotes ne reviendront pas. C’est dans ce climat d’angoisse quotidienne, qu’Aubie fait la connaissance de cette petite fille qui se promène à proximité de la piste d’atterrissage. Elle se promène avec sa poupée, qu’elle appelle blanche-neige, comme son avion… Un lien particulier va unir cet aviateur et cette petite fille.
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Date de parution | Janvier 1994 |
Statut histoire | Une histoire par tome (initialement, le tome 1 était un one-shot) 3 tomes parus |
Les avis
Je découvre en l’avisant l’existence d’autres albums, dans ce qui semble devenu une série. Je n’ai lu que l’album « Les sept nains », le seul qui me soit tombé sous la main, et qui de toute façon était au départ conçu comme un one shot (et peut tout à fait se lire comme tel). L’album est bâti comme un flash-back, suite à la lecture d’une lettre, arrivée à sa destinataire quelques dizaines d’années après avoir été écrite. L’histoire se passe en plein milieu de la Seconde guerre mondiale, et traite du quotidien des pilotes de la RAF. On suit en particulier un équipage de bombardier Lancaster – et un pilote plus précisément. Ce quotidien, sur lequel la mort plane, est bien rendu, et les missions de bombardement, les risques encourus, sont bien traités. Mais voilà, j’ai trouvé qu’à part cet aspect, qui ravira les fans de militaria ou simplement de cette période et/ou de l’aviation militaire, il n’y a pas assez de chose à se mettre sous la dent. C’est un peu léger, et cela ronronne davantage que le moteur de l’avion. Cela se laisse lire, certes, mais sans enthousiasme, ni trop d’envie d’y revenir. Un emprunt peut suffire. Note réelle 2,5/5.
Le premier volume de la première édition (les sept nains) décrit la vie journalière des aviateurs chargés de lâcher des bombes, notamment dans notre cas, sur la ville de Berlin. On les suit lors de leur vol et on y voit leur peur, leur angoisse, leur doute. Mais on les voit aussi lorsqu'ils ne volent pas, comment ils arrivent à survivre sur la base. L'histoire est racontée sous forme d'une lettre qu'écrivait le pilote de l'avion nommé Snowwhite (d'où le titre de l'album), mais le récit est parfois un peu trop découpé à mon goût et en conséquence un peu confus. De plus, je n'ai pas trouvé le scénario très développé et pas très prenant. Le seul plus du scénario, c'est qu'on a vraiment l'impression de se trouver avec l'équipage de cet avion et de le suivre vraiment. Les dessins sont de bonne qualité mais ce n'est pas l'élément premier de cet album. J'ai plus apprécié le côté historique et l'ambiance créée que l'histoire en elle-même. Lors de la réédition (10 ans après la parution du premier tome), Marvano a souhaité faire une suite. Les tomes 2 et 3 se suivent et ils ont un vague fil commun avec le tome 1. Ici, l'élément principal n'est plus du tout l'aviation, mais la ville de Berlin après la seconde guerre pour le tome 2 (1948) et les évènements qui conduiront à la construction du mur de Berlin (vers 1961). Ces deux albums sont rédigés d'une façon très spéciale pour une bd et ça ne plaira certainement pas à de nombreux lecteurs, moi j'ai aimé. En effet, le scénario est entre-coupé de parties complètement historiques où Marvano explique le contexte ambiant de l'époque, c'est très instructif et ça permet de bien rentrer dans l'histoire et d'imaginer ce que ça pouvait être, de mieux comprendre les réactions des protagonistes. Le récit est sombre, comme l'était la vie à cette époque dans cette ville profondément marquée par les évènements de la seconde guerre mondiale puis par le tiraillement dont elle a été le théâtre entre les forces de l'ouest et les forces de l'est. Les personnages sont eux aussi fortement marqués par leur époque et ça se sent tout au long de leur vie qu'on peut suivre à différentes étapes dans chaque album. Marvano, à travers ce triptyque, nous fait donc découvrir une époque difficile et complexe, ainsi qu'une ville et des habitants perturbés et changés par ces évènements. Le tout est illustré de manière assez classique en ligne claire mais pas dénué d'intérêt. Les fans d'historiques devraient aimer. Personnellement, j'ai préféré les tomes 2 et 3, et plus généralement les descriptions historiques qui font le plus de cette série.
A l’époque de sa sortie, l’album souffrait à mes yeux de sa trop grande similitude avec un film qui était à l’affiche des cinémas peu auparavant. Aujourd’hui, je dois cependant reconnaître que je me souviens mieux de l’album que du film. Par conséquent, j’en viens à me demander si celui-ci n’est pas finalement supérieur à celui-là. Mais je suis là pour vous parler de bd, et pour vous conseiller la lecture de ces sept nains. Car l’album est excellent. Graphiquement, Marvano est loin d’être mon auteur préféré. En cause, des personnages aux visages peu engageants. Par contre, ses décors, dans leur style, sont souvent très bons, et les scènes d’aviation, sans qu’elles fassent preuve d’une précision de trait à me couper le souffle, me plaisent par leur mise en scène, qui privilégie l’ambiance au détriment de la reconstitution pure et dure. Mais c’est surtout la narration qui est bonne dans cet album. Elle combine intelligemment reconstitution historique, suspense et émotion. L’utilisation d’un narrateur n’est pas neuve (loin de là), mais c’est un excellent moyen d’impliquer le lecteur que je suis. Les narrations à la première personne me parlent souvent bien plus qu’un simple exposé. Le principe du flash-back n’est pas neuf non plus, mais il est bien utilisé dans le cas présent, et est un vecteur d’émotion important pour le final de l’album. Les anecdotes et informations historiques foisonnent tout le long du récit, et sont un autre pôle d’attraction à mes yeux. J’ai finalement appris pas mal de chose durant cette lecture, sans jamais avoir l’impression de suivre une leçon d’histoire. Une très agréable lecture, donc, même si le trait de Marvano n’est guère élégant et si l’histoire manque d’originalité. Mieux qu’un simple « pas mal », sans que je puisse dire « franchement bien », mais bien quand même …
Une bonne surprise, j'ai emprunté cette BD sans savoir ce qu'elle contenait. L'aspect historique est intéressant et rend hommage aux pilotes de bombardiers qui avaient finalement les mêmes chances de survie qu'un kamikaze japonais. Ce récit apporte une vision humaine : au delà des chiffres, il y avait les hommes. Les personnages sont intéressants et j'ai aimé le final qui se déroule 50 ans après. Le dessin est très fin, réaliste et idéale pour ce genre d'histoire. Les couleurs sont discrètes et adaptées. Maintenant que j'ai lu ce one-shot, je ne pense pas m'y replonger à l'avenir, car la trame reste simple et facilement mémorisable. A lire mais pour l'investissement, ce n'est pas obligatoire.
La BD d’aviation, personnellement, j’apprécie déjà le genre... Je pense de ce fait que pour apprécier le premier tome, il faut avoir ces atomes crochus, au risque d’être fortement déçu. Dans la cadre de cette réédition de Dargaud, le premier volume (anciennement "Les sept nains") de cette série Berlin est d’une très bonne facture : le réalisme du récit est impressionnant, assurément le grand point positif de l’album. Les dessins sont corrects mais parfois vraiment confus et il peut paraître difficile, dans certains cadrages, de distinguer les éléments de l’action présente. Le deuxième tome est totalement différent, dans le dessin comme dans l’histoire. Cette dernière est agréable à lire mais manque de crédibilité et fait pâle figure par rapport au réalisme proposé précédemment. Le troisième opus qui va sortir va venir clôturer l’histoire commencée, espérons qu’il le fera en beauté. Je conseille l’achat du premier opus, indépendant des autres, pour les amateurs du genre. Quant au deuxième album, j’attendrais d’en savoir un peu plus sur la suite qui lui est réservée…
Je viens de terminer le tome 1 de Berlin de Marvano et j'ai été agréablement surpris par le résultat. Cette histoire sur fond de guerre, est fort bien documentée. "Jamais autant d'hommes disait Churchill, ne doivent à aussi peu d'hommes" en parlant des pilotes de RAF dans les années 40. C'est donc une tranche de vie de ces pilotes que nous propose Marvano, tranche de vie émouvante (Ah les pages 39, 40, 41 et 50, 51) qui m'a parfois fait frissonner. Même si le ton est souvent assez froid, voire austère, l'émotion finit par triompher. Une bonne bd qui est rééditée à l'occasion du tome 2, qui, m'a confié mon libraire, est totalement différent. (Les trois volumes de la série formant des histoires indépendantes) A découvrir, vraiment !
Les dessins des combats aériens souffrent d'un véritable déficit en comparaison avec Le Dernier Envol ou encore Au-delà des nuages qui m'ont littéralement époustouflé. Je dois dire également qu'on s'ennuie ferme surtout dans la première partie. Les dialogues sonnent creux quand c'est pas une mélodie de chanson genre "radio Londres" qui occupe la planche de dessin. Puis, vient la rencontre avec la petite fille et on essaye de faire le lien avec la scène d'introduction qui suscite l'attention du lecteur. On veut savoir où l'auteur veut en venir: enfin du suspense. C'est vrai, il faut respecter les combattants de la seconde guerre mondiale qui sont morts pour la liberté des autres. Cette idée est très louable en soi. Cependant, cette BD ne parvient pas à recréer l'émotion nécessaire. Les bons sentiments ne suffisent pas.
C’est certainement la meilleure bd ayant pour thème l’aviation durant la 2e guerre mondiale qu’il m’ait été donné de lire. L’histoire, assez conventionnelle sur le fond, est prenante d’un bout à l’autre. On sent que Marvano s’est bien documenté pour décrire le quotidien de ces aviateurs anglais qui partent bombarder des villes allemandes. La courte amitié qui va lier Aubie à la petite fille à la poupée est touchante et donne une certaine intensité émotionnelle au récit sans pour autant tomber dans un sentimentalisme excessif. Voici donc un bel hommage à ces hommes qui font la guerre non pas par choix mais par devoir. Marvano, qui assure aussi la partie graphique, propose des planches magnifiques avec des plans de bataille aérienne superbement cadrées. Vraiment du beau travail ! Bref, un one shot chaudement conseillé !
Un scénario qui rappelle grandement celui du film Memphis Belle à la différence que le bombardier et les héros sont Anglais et non Américains ici. La plongée dans l'ambiance de la guerre aérienne de la seconde guerre mondiale est très réussie à mes yeux et l'aspect documentaire intéressant. Contrairement à Arzak, j'ai été relativement captivé par ma lecture que j'ai trouvée plaisante. Le dessin m'a paru réussi pour tous les aspects aériens et les avions. Les visages sont un peu moins bons mais j'aime retrouver le style de Marvano que j'ai découvert avec La Guerre Eternelle. Il y a bien des défauts à cette BD malgré tout : le récit n'est pas des plus originaux et la fin n'a rien de palpitant, la narration est parfois un peu confuse (j'ai eu du mal à comprendre tous les évènements du début de l'album) et l'histoire n'apporte pas grand chose de neuf. Mais je trouve que c'est une belle BD sur les aviateurs et les équipages de bombardiers.
Le dessin de Marvano est particulier. C'est vrai qu'il est parfois irrégulier et que les visages, notamment, peuvent paraître un peu grossiers dans leur transcription. Mais je lui trouve quand même une grande force (certaines cases ont des allures de photographie tant elles sont réalistes) et une véritable originalité, une marque de fabrique, quoi. Dans le cas des Sept Nains, il dessert plutôt bien le sujet, une histoire d'amour sur fond de deuxième guerre mondiale. Le ton du récit est sombre, un brin désespéré et avec une ironie parfois mordante qui ajoute beaucoup au plaisir de la lecture. Ce one-shot n'est probablement pas un chef d'oeuvre mais il se laisse lire agréablement et on ne l'oublie pas aussitôt refermé. En tout cas, moi, je me replonge dedans de temps en temps avec toujours autant de plaisir.
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