Brian Azzarello présente Hellblazer
Survivre dans une prison de haute sécurité Survivre dans une prison de haute sécurité gouvernée par des brutes où tout signe de faiblesse est synonyme de mort certaine, telle est la mission de John Constantine. Dans le labyrinthe perfide des gangs et des gardiens corrompus, il devra naviguer avec prudence, en évitant par tous les moyens le big boss de ce lieu de perdition.
Auteurs britanniques Auteurs italiens DC Comics Hellblazer Magiciens et Prestidigitateurs Prisons Richard Corben Vertigo
La prison a ses règles, mises en jeu par les différentes forces en présence. Les forts, les faibles, les clans. L'arrivée d'un homme va tout remettre en question. Celui-ci semble de manière incompréhensible déstabiliser cet équilibre. C'est alors le début d'une lente descente aux enfers pour tous les locataires de ce lieu.
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Date de parution | Janvier 2002 |
Statut histoire | Une histoire par tome (regroupé en une intégrale dans la réédition) 3 tomes parus |
Les avis
Un véritable choc cette bd. L'univers m'a fortement fait penser à la série carcérale "Oz" mais apparemment c'est un one-shot d'après le personnage de John Constantine. Je n'ai jamais lu de Constantine mais j'ai vu le film avec Keanu Reeves qui sans être mauvais n'a rien à voir avec cette bd "Hellblazer". Le graphisme de Corben est très maitrisé malgré l'aspect déformé qui pourrait en rebuter certains. Cette déformation des visages et des corps ajoute à l'aspect violent et malsain. Le caractère bestial et vicieux des différents protagonistes est ainsi décuplé. Viol, domination, règlement de compte, trafic ... le tout raconté avec très grand talent. C'est dur, choquant et vraiment haletant, le personnage maléfique de Constantine prenant peu à peu le contrôle de la prison. Pour conclure, une bd dure, sans concessions mais vraiment maitrisée et plutôt subtile dans l'écriture. Une oeuvre très noire à se procurer d'urgence.
Cette histoire se passe tout de suite après "Hard Time", ici on retrouve John Constantine le roublard mystificateur dans un environnement sur lequel il n'a pas d'emprise. L'univers où se situe l'action est particulier c'est le fin fond de la campagne américaine, l'occultisme dans un tel lieu n'a pas voix au chapitre, les gens sont plutôt primaires et n'hésitent pas à régler les problèmes à coup de fusil. A ce propos l'univers créé ici fait très réaliste, on ressent bien l'angoisse et l'éloignement, c'est vraiment inquiétant, on se croirait dans un bon vieux "Slasher". Loin de la civilisation et de sa ville, Londres, le Hellblazer est en proie au doute, ses pouvoirs ne sont rien en un tel lieu, d'ailleurs dés la première case le ton est donné: dans le cadre une route perdue au milieu de nulle part et une pensée : "Londres me manque". Si dans "Hard time" Constantine avait le beau rôle, ici c'est une autre paire de manche, bien malgré lui il sera plongé dans un enfer bien concret et se rendra compte qu'il y a des choses contre lesquelles personne ne peut rien. Les personnages sont tous très travaillés tant au niveau graphique que narratif. Mention pour les deux frères de Chanceux, Richie et Dickie, qui sont deux adeptes de la manière forte et ne reculent devant rien pour arriver à leur fin, même si les passages de cruauté et de barbarie dont ils sont capables sont plus souvent suggérés que montrés, cela produit sans peine son petit effet. Constantine rencontre également un personnage qui compte pour lui, et on en apprend ainsi un peu sur son passé au travers de flash-back à la fois insouciants et douloureux. Cela apporte en plus un soutien non négligeable à l'intrigue. Au niveau du fond c'est aussi bon que Hard time tout en étant très différent. Dans "Hard time" Constantine était enfermé mais libre de ses actions, c'est lui qui avait le contrôle, ici il est à la merci de son entourage, il est dérouté alors qu'il est dans un espace de liberté totale, c'est en accord avec l'esprit de la série: la magie ne peut fonctionner que si l'on est prêt à y croire. Les dessins de Frusin sont à l'opposé du style de Corben, vraiment plus vifs et angulaires, jouant beaucoup sur les effets d'ombre et de lumière ils me font penser à ceux de Risso, même si le trait de Frusin est un peu plus épuré. Quoi qu'il en soit, même si j'ai beaucoup aimé ceux de "Hard time" et qu'ici on change carrément de catégorie graphique c'est vraiment beau. Les yeux des personnages sont parfois très inquiétants ça colle parfaitement à l'ambiance. Conclusion : un album que j'ai adoré, une narration pleine de mystère et de suspense, les non-dits sont nombreux et le flou reste entier jusqu'au dénouement, on se sent souvent perdu et c'est une lecture qui ne laisse pas insensible si l'on adhère au genre. Malgré le prix élevé de L'album, j'en conseille l'achat, bon c'est mieux de commencer par "Hard time" et bien sûr de l'avoir apprécié, si c'est le cas vous ne serez pas déçus. En plus la couverture, réalisée par Tim Bradstreet (le cover artist habituel de la série) est vraiment très réussie, un détail non négligeable pour un album qui le mérite!
Sans doute les plus grands fans de Richard Corben pourront se retrouver dans cette lecture de Hellblazer. Pour moi, c'est beaucoup trop hard, trop underground, trop crade. Il faut apprécier ce genre de personnage dans ce genre de milieu crapuleux... J'ai déjà vu John Constantine au cinéma et c'est mon premier contact avec ce curieux personnage dans la bd. Il y a comme une grande différence et cela me trouble un peu. Alors, oui, on a droit à un tableau sans complaisance du monde de la prison façon Oz. Est-ce que j'y éprouve du plaisir à la lecture ? Ce n'est guère le cas. Bien sûr, ce n'est pas une version édulcolorée et je ne vais pas me plaindre de cela. Le sordide ne m'attire pas : c'est tout. Par ailleurs, je trouve que le scénario est bien mince du genre la proie qui devient chasseur. Cela ne m'a pas vraiment intéressé car c'est pas emballant. Je reconnais cependant un véritable travail d'artiste en ce qui concerne l'ambiance carcérale qui est très bien retranscrite. Je n'ai pas retiré plus de cette lecture.
Hellblazer est une série qui a eu la malchance d'être adaptée au cinéma. Un film que je vous conseille fortement d'éviter dont le titre est Constantine. On y voit le pantin Keanu Reeves en John Constantine américain, traînant ses cheveux bruns à Los Angeles dans ce qui ressemble à une gigantesque publicité anti-tabac indigeste. On ne peut-être que consterné devant la médiocrité d'une telle adaptation. Pour qu'il n'y ait aucune confusion possible, je vais dire qui est réellement John Constantine. John Constantine est anglais, il est d'un blond éclatant, il a une certaine élégance, il est charmant et inquiétant, il fume cigarette sur cigarette et il utilise très très souvent le mot fuck. John Constantine a un étrange pouvoir, il voit toutes les dimensions, il voit toutes les créatures issues des enfers, les fous furieux issus d'autres mondes, les pauvres diables sauvagement assassinés... Il les voit tous. John Constantine, enfin, est un détective spécialiste du paranormal, un personnage parlant souvent de façon énigmatique, un personnage réellement charismatique. Oubliez la fadasse version cinématographique, venez à la source, entrez prudemment, doucement, très doucement... dans le monde du Hellblazer... Hellblazer... John Constantine... Ce personnage a été créé par Alan Moore dans Swamp Thing en mille neuf cent quatre vingt cinq, avec Hellblazer, il a eu sa propre série. Neil Gaman a écrit des scénarios, Warren Ellis... Bien des plumes de renom ont écrit de sombres histoires pour cette saga. Les dessinateurs ne sont pas en reste, avec entre autres Phil Jimenez ou encore Steve Dillon... Enfin Tim Bradstreet en est le cover artist régulier, il excelle pour retranscrire parfaitement la particularité d'une atmosphère en un seul dessin. Les noms prestigieux se sont succédés sur cette série qui ne l'est pas moins. Pour la présente histoire, Hard Time, les artistes sont Brian Azzarello et Richard Corben. Hard Time est une histoire complète en quatre épisodes, issue de la série Hellblazer qui en compte plus de deux cent. Hard time, tout en restant fidèle à l'ambiance si particulière de la série, s'en éloigne sensiblement, se parant d'un côté plus dur, peut-être un peu moins mystique, mais tout aussi subtilement surnaturel. Des les premières images, le choc! Tant au niveau des images que des dialogues, il suffit de tourner à peine quelques pages pour comprendre que l'on est en train de lire un chef-d'oeuvre. Quelle noirceur, quelle saine lecture en diront les amateurs. Constantine apparaît dans le plus menaçant des univers, où déchéance et violence dictent les règles. Sa venue va faire sombrer ce lieu dans les plus profonds abysses infernaux. La narration d'Azzarello est extraordinaire, il dépeint ce monde carcéral en exacerbant ses aspects les plus sinistres, l'ambiance et lourde, on s'en imprègne sans difficulté et l'on s'enfonce dans l'horreur et la folie avec de petits picotements d'exaltation au fil de la lecture. Les talents de dialoguistes d'Azzarello font merveille et y sont à mon avis pour beaucoup, ça sonne vrai, on a l'impression de sentir la prison. La mise en images est assurée par Richard Corben, combien de fois déjà ai-je parlé des dessins du grand Rich? Peut importe... je ne m'en lasserai jamais. Ici Corben se surpasse, dans une période où l'artiste sortait tout juste d'une longue traversée du désert, son talent explose littéralement. En illustrant Hellblazer, Richard Corben démontre qu'il sait dessiner autre chose que des barbares imberbes affrontant de nombreuses hordes de monstres roses bonbons. Dans cette atmosphère crasseuse, Corben nous montre son talent, son trait le plus pur, dégagé des ses étranges effets psychédéliques mais ayant conservé tout son caractère, sa fantaisie, sa démesure... Les corps sont tendus, nerveux, musculeux, les yeux exorbités expriment de noirs reflets d'âmes perdues, quelques personnages, représentés la bave écumante à la bouche, nous font ressentir toute leur colère en l'espace d'une seule case. Les quelques femmes que croque Corben pour cette histoire sont exagérément plantureuses, leurs seins surdimensionnés dissimulent parfois presque leurs nombrils, leurs lèvres pulpeuses sont de vraies gourmandises. Le style de Corben est toujours aussi sensuel et sexué. Richard Corben est toujours aussi grand. Je remercie les éditions Toth d'avoir continué à publier Richard Corben en France quand plus grand monde ne croyait en lui, je regrette en revanche que la couverture originale de Bradstreet n'ai pas été utilisée, l'éditeur -sans doute pour rendre hommage à Corben- a préféré utiliser un dessin de l'album. Cela élimine un peu la finesse du dessin en question, ce qui est assez laid, et ne reflète pas vraiment le contenu du livre. Fort heureusement les dernières pages offrent un portfolio reprenant les couvertures originales de chaque épisode ainsi que celle du recueil. J'adore cet album, c'est un indispensable qui mérite d'être lu au moins une fois, surtout si le surnaturel traité avec originalité vous tente. J'émets cependant une réserve d'importance, bien qu'il ait été publié comme tel, Hard Time n'est pas un vrai one shot, cette histoire risque de ne pas se laisser facilement apprécier si vous ne connaissez pas un peu l'univers de Hellblazer. Cet épisode est vraiment très bon... mais à mes yeux seule la série dans son ensemble est culte. JJJ
Bof. Cet univers carcéral semble plutôt bien mis en scène, avec toute sa violence latente, ses haines et ses jeux de pouvoir, mais ce cadre reste très classique et archi-connu. Cf entre autres Runaway Train, Les évadés, et tous ces fillms... Le dessin de Corben est particulier, avec surtout ces têtes toutes caricaturales et ce trait étrangement arrondi, et ne colle pas forcément avec l'idée qu'on peut se faire de l'ambiance. Il est également très figé. Mais ce qui m'a vraiment déplu dans cet album, c'est que... bin au-delà des apparences, on ne comprend rien. Qui est Constantine, qu'est-ce qu'il vient faire là, pourquoi crâne-t-il aussi éffrontement, quels sont les supposés pouvoirs qu'il a, quel est son passé ? Autant de questions auxquelles on n'aura pas de réponse. Je suppose que "Hard Time" est un simple épisode pour ce qui doit être un personnage de comics bien connu, mais ne le connaissant pas, l'épisode en question m'a laissé très dépassionné. En tout cas lire cet album sans connaître le personnage au préalable a été pour moi nettement plus ennuyeux qu'intrigant.
Alors là, j'ai du mal à comprendre... Devant tant d'éloges, c'est avec une réelle curiosité que j'ai lu cette BD sans connaître le reste de la série mais mis en confiance par une préface de Moore. Mais franchement, j'ai pas aimé... Déjà hormis les planches inter-chapitres, je n'aime pas le dessin. Ces visages déformés, ces corps disproportionnés, le trait lui-même, je n'aime pas. Non seulement, je trouve que ce n'est pas beau, mais en plus ça m'empêche de capter l'ambiance tant je trouve certains faciès grotesques. Ensuite, l'histoire elle-même ne m'a pas plu. C'est volontairement sombre, ok. Mais si je résume le scénario, c'est un gars qui arrive dans une prison vraiment violente et dangereuse, mais le gars il est super cool et il a des pouvoirs qui font qu'il est plus fort que tout le monde et qu'après une escalade dans la violence dont font preuve ses différents ennemis vaincus, il devient très vite le chef d'une prison qui devient un vrai enfer chaotique. Et puis à la fin, on découvre le crime qui l'a amené là (une histoire pas plus particulière qu'une autre) mais on n'en sait pas plus sur ses pouvoirs, ses visions et comment il en est arrivé là. Et voilà, il s'en va... Franchement, je n'ai pas accroché. Je déteste la violence gratuite d'autant plus quand elle ne m'apporte rien comme dans cette histoire là. Et là, franchement, cette BD ne m'a rien apporté. A la décharge de cette BD néanmoins, je peux dire que la narration n'est pas mauvaise (même si les dialogues en argot au début m'ont assez gonflé) et l'ambiance pas mauvaise. Mais franchement, j'ai trouvé cette BD très moyenne.
Un très bel album. Tout a presque déjà été dit, si ce n'est que l'univers à quelque chose de lynchien (zones d'ombres non-dévoilées, personnages atypiques et souvent flippants...). L'atmosphère carcérale est très bien retranscrite. Le dessin est facile d'accès sans être non plus typé Tintin et Milou. Le scénar a de quoi tenir en haleine à chaque page. Les pistes sont brouillées sans qu'on n'y capte plus rien. En bref, Hard Time (dont je ne connais ni les prédécesseurs ni d'autres oeuvres des auteurs) se révèle une véritable perle noire que je conseille à quiconque recherche un bon thriller que l'on n'oublie pas de si tôt. Bonne lecture.
Qui connait John Constantine? Ce personnage ( véritable anti héros) fut crée par Allan Moore ( l'auteur des chefs d'oeuvres Watchmen et V pour Vendetta) dans Swamp Thing avant d'avoir sa propre série au doux nom d'Hellblazer. Aujourd'hui cette série prend un nouveau tournant puisqu'elle devient scénariséé par Brian Azzarello " ( A bout portant chez Soleil). Avec lui on est assuré d'avoir une histoire sombre. Mais alors très sombre. D'autant que le dessinateur est maintenant Corben( "Den") dont le graphisme hyper réaliste ( personnages aux traits forcés) colle parfaitement à l'univers carcéral très glauque. De plus Corben a enfin abandonner l'utilisation de couleurs flashy L'histoire? John Constantine truand de premier ordre est enfermé en prison. Il va découvrir pour la première fois cette dernière et toutes les horreurs qui vont avec: l'obligation d'appartenit à un gan si on veut survivre, la loi du plus fort, des gardiens pires que des détenus etc Mais Constantine n'est pas un gars ordinaire. Par son individualisme et son refus d'adhérer à un groupe il va se mettre toute la prison à dos. S'en sortira t'il quand même? Rarement la prison a été décrite avec autant de réalisme. Vous aimez la série OZ. Alors cette bd est faite pour vous. Cependant attention c'est encore plus violent. Ici on viole dans les douches, on égorge son rival, on tapasse, on émascule pour un rien. Bienvenu dans un autre monde. Ce microcosme reproduit en réduit les guerres des gangs urbaines. On y trouve les musulmans contre les nazis, les toxicos, les" inverti" , les blacks ... Et les pires: les condammés à perpétuité. Eux rien ne les arrête. Que vient faire Constantine dans cette galère? Il a déjà bien assez à faire avec ces morts qui le hantent. C'est un associal. Ses seuls amis sont ses clopes. Cette bd commence comme une histoire classique de prison pour basculer progressivement dans le fantastique pour enfin se terminer dans des visions d'enfer. L'apocalypse oui mais à quel prix! PS: il n'est pas nécessaire d'avoir lu la série pour apprécier ce one shot. Comandez à votre libraire. On le trouve encore sous le nom: Hellblazer:Hard times publié par l'éditeur Toth. Ames sensibles, fuyez!!!!
Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas plus d'avis sur cette bande dessinée. En effet, c'est un véritable chef-d'oeuvre !! Ceux qui ont lu les mini-séries Cage - Mafia Blues et Hulk - Banner du duo Azzarello / Corben connaisent déjà la qualité de leurs productions. Mais, là, c'est encore un autre niveau ! On frise la perfection. Le scénar est en béton armé, ultra-violent, ultra-réaliste, ultra-contemporain, mais toujours très justifié et réfléchi. Rien n'est fait au hasard. Et les dessins de Corben sont, comme toujours, très précis et réalistes, les expressions très détaillées. Les couleurs viennent renforcer l'ambiance tendue et étouffante de la vie carcérale en restant toujours dans les mêmes tons, sauf pour les scènes extérieures où la lumière "explose". Enfin, vue la critique élogieuse faite par Alan Moore, on ne peut plus douter du caractère incontournable de cette oeuvre. Quand le Maître dit que c'est bien, ça l'est. ;-) Vraiment, jetez-vous sur cette BD si ce n'est déjà fait ! NB : un seul petit bémol, qui n'est pas dû aux auteurs : la mauvaise qualité de la traduction, de l'orthographe et de l'adapatation. Je m'explique : certaines cases, trop larges ou hautes ont été "coupées" pour tenir dans la page et les contours refaits informatiquement de manière très peu soignée. Mais bon, les éditions Toth ne doivent pas avoir de très gros moyens, ne boudons pas notre plaisir et saluons l'excellente idée que les éditeurs ont eu en traduisant cette pièce maîtresse du comic-book moderne.
Le genre de BD qui ne laisse pas indifférent. Il est sûr que sans avoir lu de critique sur le sujet je serais passé à côté. On entre dans un univers difficile, le milieu carcéral. D'emblée, les dessins parfaitement maitrisés surtout par un souci de mise en scène donne la part belle aux personnages. Qui il faut l'avouer sont assez nombreux. Le dessin n'est pas très rose, mais il n'est pas non plus oppressant. Hélas, le scénario suffit à lui même. Plus on avance dans l'histoire, plus on fait un cauchemard. Lentement on commence à comprendre que tout ne va pas comme il devrait, et qu'on se dirige vers quelquechose de pas très beau. Une BD forte à ne pas manquer, mais où il faut avoir le coeur bien accroché. Une réussite. Un dernier mot extrait de bdnet: A l'aune de ce tableau peint au couteau, brossé sans complaisance dans Mauvaise période "Hard Time", Brian Azzarello et Richard Corben sont définitivement les meilleurs auteurs pour ce portrait de John Constantine en nature morte. Chez Azzarello, le sens du rythme, de la caractérisation et des situations, explose à chaque scène dans une maîtrise cristalline. Et Corben fournit ce qui est, peut-être, l'une des ouvres les plus brillamment sombres d'une longue et déjà légendaire carrière. Félicitations, messieurs. Quand il viendra régler ses comptes, je m'assurerai qu'il vous laisse tranquille. Alan Moore
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