Les Beaux Étés
Zidrou et Lafebre nous font une place dans la 4L rouge Esterel de la famille Faldérault : entre les parents et les 4 enfants, nous voici en route vers le Midi pour de "beaux étés" !
Auteurs espagnols
Chaque année, les mêmes rituels : Pierre, le père, rend ses planches de B.D. en retard, les chansons de vacances, l'étape pique-nique... Un mois pour oublier le quotidien, le couple qui bat de l'aile, Tante Lili malade. Des souvenirs à engranger qui font que la vie est plus belle, des moments précieux pour se rappeler l'essentiel. Cap au sud !
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Date de parution | 04 Septembre 2015 |
Statut histoire | Une histoire par tome (avec la même famille en vedette) 6 tomes parus |
Les avis
J’ai passé vraiment un excellent moment en lisant cette série. Cela faisait plusieurs lectures que je restais sur ma faim, trouvant les albums sympathiques à lire au mieux, ou décevants. Et j’avais besoin d’une série agréable à lire. J’avais cette série dans mes lectures en retard, et les bonnes critiques du site m'ont incité à la lire, me faisant penser que je n’allais pas être déçu. Et grand bien m’en a pris ! On suit les vacances d’une famille belge sur une bonne décennie (fin 60 jusqu’à début 80), avec leurs petits couacs, leurs anecdotes, leurs joies et leurs peines. C’est merveilleusement bien écrit, il faut dire que Zidrou ne me déçoit que très rarement dans ce qu’il propose. Très vite je me suis attaché aux personnages, à cette famille, que l’on voit grandir, passer de l’enfance à l’adolescence, le jeune couple de parents que l’on voit vieillir, avec leurs doutes et difficultés au sein de leur relation. C’est véritablement une chronique de la vie de famille tout ce qu’il y a de plus classique, mais la narration est telle que l’on est happé dans son quotidien. Et d’album en album, on se prend au jeu, aux running gags, à la personnalité des protagonistes, très vite on apprend à les connaître, presque de manière intime, on a l’impression de faire partie de cette petite famille. Les références culturelles sont excellentes et ancrent bien le récit dans le temps de la narration, à travers des paroles de chansons, des événements marquants. Immanquablement on repense à nos propres souvenirs d’enfants, aux souvenirs que l’on offre à nos enfants ou à ceux qu’on leur a offerts. Le dessin est très lumineux, très expressif et détaillé, et colle parfaitement au récit. Je n’avais lu que La Mondaine de Lafebre et son trait a considérablement progressé depuis, c’est un vrai plaisir à constater. Un vrai coup de cœur pour cette série, qui me semble terminée au 6ème album. (Une intégrale est sortie en juin 2022). Un véritable hommage à la vie de famille et aux vacances d’été, qui nous rappelle que ces moments sont éphémères, bien trop courts, et qu’il faut savoir les savourer, aussi bien en tant qu’enfant qu’en tant que parent, avant qu’ils ne deviennent que des souvenirs. Je recommande vivement.
J’ai suffisamment lu de tomes des « Beaux étés » pour vous avouer que j’ai passé à chaque fois une excellente lecture en compagnie de cette famille belge, les Faldérault, qui part régulièrement en vacances (une histoire complète par album). Ici, point de drames morbides ou de péripéties bizarroïdes, les lecteurs sont invités à suivre comme installés dans un fauteuil relax en sirotant une bonne boisson bien fraîche en période estivale les départs vers le lieu de vacance, à découvrir comment les Faldérault vivent leurs journées et les retours à domicile ; et ce, selon des époques différentes. On pourrait croire que ces récits sont monotones mais non, car les auteurs ont su nous présenter des histoires suffisamment variées entre chaque tome, parce qu’ils les ont truffés d’anecdotes souvent gentilles, parfois truculentes, jamais vulgaires… Bref, c’est à chaque fois un délice de suivre leurs « aventures » d’autant plus comme les vacances se déroulent dans des périodes différentes, on y découvre donc également les mœurs de l’époque. Et puis, on ne peut pas nier que Zidrou soit un excellent dialoguiste avec son emploi de jeux de mots succulents, de commentaires d’enfants d’une naïveté et d’une justesse qui vous feront à minima sourire ! Le dessin de Jordi Lafebre ? Je l’adore tout simplement : il sait rendre ses personnages attachants et expressifs sans que ça tombe dans de la caricature pure et dure. Ses différents protagonistes sont très facilement identifiables au premier coup d’œil, ça reste constamment très lisible. La mise en page est agréable car suffisamment aérée. La mise en couleurs est plaisante avec l’emploi de tons pastels… Du très bon boulot ! Quand j’ouvre un tome des « Beaux été », je suis sûr de passer un excellent moment de lecture. A chaque fois, je passe un moment convivial et de détente à suivre les péripéties de Faldérault, et songe avec nostalgie à mes vacances passées et également avec impatience à mes prochaines !
Les Beaux Etés sont devenus, pour moi, un culte (parmi les évidences que représentent les BD de Zidrou). L’histoire ? Elle est simple. Les Faldéraults décident de prendre la route chaque été à bord de mam’zelle Estérel. Une route semée de bonnes et de moins bonnes choses mais une route menant simplement au bonheur. Les histoires de cette famille sont un réconfort et nous offrent un moment de douceur. Ces tranches de vies, cette partie d’intimité ne peut que nous faire du bien ou à la limite, nous faire sortir de notre lecture avec un brin de nostalgie. Le dessin de Jordi Lafebre saura nous ravir et nous donner du baume au cœur.
En peu de temps, cette série s’est transformée en une évidence pour moi. C’est l’été = le nouveau tome des beaux étés vient sur ma pile de lectures. Et elle y reste rarement longtemps. Parce qu’il faut bien avouer que je ne traine pas à m’en emparer, justement parce que c’est une lecture d’été, rafraichissante comme un cocktail sucré, légère, sympathique et sans prise de tête. Pourtant le premier tome ne m’avait pas pleinement convaincu. Je l’avais certes trouvé agréable à lire mais j’en attendais plus. Mais l’astuce de la série, de nous proposer de suivre les mêmes personnages au travers de plusieurs vacances estivales et dans un ordre pas spécialement chronologique, fait qu’à la longue ces personnages font partie de notre quotidien. Le père qui se débat avec les délais pour pouvoir partir en heure et en temps est un gag récurrent qui fait mouche. Les enfants que l’on peut suivre à différentes périodes de leur jeunesse, on s’y attache forcément et je m’amuse de voir leur évolution. Et puis, il y a la patte des auteurs. Zidrou demeure un excellent dialoguiste sans oublier de truffer ses scénarios de petites anecdotes marquantes. Et Jordi Lafebre nous offre systématiquement de très belles planches, lumineuses, avec des personnages bien croqués, expressifs et sympathiques au premier coup d’œil. Donc voilà, après six tomes, moi je suis devenu accro. Ce n’est pas la plus grande œuvre du monde, cela demeure une lecture légère et divertissante jouant sur le sentimentalisme des lecteurs et avec leurs souvenirs… mais c’est bon comme une Blanche de Namur par une après-midi caniculaire. On en sort rafraichi, le sourire aux lèvres et sans crainte du mal de tête.
J'aime beaucoup Zidrou et ses BD "toutes douces". on a droit à des tranches de vies toutes simples, avec leurs bonheurs et les malheurs. j'avais eu des coups de coeur pour La Vieille Dame qui n'avait jamais joué au tennis, pour Lydie (Jordi également au dessin), et pour Pendant que le roi de Prusse faisait la guerre, qui donc lui reprisait.... et puis L'Adoption aussi tiens. c'est toujours joli, gentil, tout doux, et ça fait du bien. Dans les beaux étés on suit une famille belge pendant ses vacances d'été. Un été par tome, qui ne sont pas présentés de manière chronologique. Les dessins de Jordi servent très bien l'histoire, avec de belles couleurs qui donnent envie de partir de suite se dorer la pilule dans une calanque marseillaise. les histoires sont simples et prenantes, je me suis attachée sans soucis aux personnages, même s'il est vrai que le tout fait un peu mièvre parfois.... je conseille toutefois, on passe un bon moment de calme...
J'aime bien les récits pleins d'émotions et bons sentiments de Zidrou, j'aime le dessin de Jordi Lafebre, et j'apprécie les récits de vacances dans un cadre historique montrant les joies simples de la vie de famille. Pourtant je trouve que cette série suinte un petit peu trop de bons sentiments justement, au point de tourner presque à la guimauve par moments. On est donc à la limite du trop plein, mais sans la dépasser vraiment et donc cela reste une série agréable. J'aime donc beaucoup le graphisme de Jordi Lafebre. Ses décors soignés et ses couleurs lumineuses m'enchantent. Ses personnages sont bien dessinés et j'apprécie les expressions faciales assez marquées dont il les dote assez souvent, sourires pincés et yeux très expressifs. Je trouve ceci dit qu'il en abuse un peu trop sur les planches de cette série avec des protagonistes qui donnent parfois l'impression de surjouer un peu. L'idée de la série est sympa. Raconter des vacances estivales d'une famille, avec une année par album et pas nécessairement dans l'ordre chronologique. Cela permet à la fois de faire revivre l'atmosphère historique de ces années là, et de raconter un quotidien familial plein de joie de vivre et d'une part d'insouciance heureuse. C'est plaisant, ça fait passer un bon moment. Il manque quand même une réelle accroche pour captiver le lecteur sur qui le récit glisse un peu comme une eau fraîche mais un peu vite oubliée.
J'aime bien l'idée de cette série : chaque tome raconte les vacances d'un été différent de la même famille. Les années étant différentes et plus ou moins éloignées, on voit la famille évoluer, s'agrandir et on retrouve aussi des ingrédients communs. Sorte de fil rouge / running gag, le départ se fait toujours en retard, on les voit dans la même 4L pleine à craquer, chantant les mêmes chansons sur les mêmes routes. Ca fonctionne et ça apporte une touche amusante à la série. J'aime bien la façon dont Zidrou raconte ces vacances, ça fait vieux films de famille et même si je ne suis pas parti dans ces lieux, et si je n'ai pas grandi à cette époque, il y a un coté sympa qui rappelle mes propres vacances en famille et qui fait remonter quelques souvenirs d'enfance agréable. Les personnages et l'époque sont d'ailleurs très bien choisis. J'aime bien le visuel de cette série. Tout a été fait pour que ça respire la bonne humeur. Les visages des personnages sont joviaux, les couleurs chatoyantes nous plongent en été. L'ambiance est très réussie et tout ça respire la bonne humeur et contribue à l'aspect sympa de la série. Malgré tous ces bons points, il me manque un petit quelque chose pour en faire une série franchement bien. Ca reste assez léger en terme d'humour qui est plus gentillet que vraiment drôle. Pareil pour le fond, ce n'est pas encore suffisamment développé et même si cette famille est sympa et que leur aventures estivales sont divertissantes, il n'y a pas (pas encore ?) le petit quelque chose qui rend tout ça passionnant ou émouvant ou autre sentiment en -ant et qui me ferait vraiment vibrer.
Ces derniers temps, j'ai lu tout ce qui me passait sous la main signé Zidrou. Il faut dire que cet auteur est assez prolifique. Les beaux étés se situent dans son répertoire de prédilection à savoir ces petites histoires qui constituent des tranches de vie au quotidien. Nous suivons ici une famille qui part en vacances dans le sud en 1973. C'est tout une aventure ! Par contre, il y a des passages qui m'ont assez choqué mais qui se veulent rigolos. En effet, pour faire déguerpir une famille hollandaise qui avait choisi un beau coin pour déjeuner dans la nature près d'un étang, notre famille n'hésite pas à procéder à des moyens moralement très douteux. On voit que l'individualisme et le manque de respect priment ce qui ne sont absolument pas mes valeurs. Cependant, glorifier ces aspects me semble assez permissif. Ceci dit, c'est une chronique qui se laisse bien lire.
Eté 1973, une famille belge part sur la route du sud à bord de leur 4L, direction l'Ardèche. Jusque-là, rien d'extraordinaire, si ce n'est qu'ils ont embarqué avec eux Tchouki, l'ami imaginaire de leur gamin et que la famille est au bord de l'implosion. Avant d'entamer une procédure de divorce, les parents ont décidé d'offrir à leurs enfants de dernières belles vacances en famille. Ce premier tome de la série « Les beaux étés » nous présente une famille attachante. Zidrou sait titiller notre corde sensible sans trop en faire. Il juxtapose avec habilité les exigences du monde des adultes avec l’insouciance de celui des enfants. L'ensemble, plein de tendresse, est magnifiquement mis en scène par le trait sûr de Jordi Lafebre.
Avec ce premier volume (qui se lit comme un one shot) Les beaux étés : Cap au Sud , Zidrou nous livre une très belle chronique de 1973, qui, pour ma part, m'a touché. En effet, je me suis reconnu dans cette famille. Un grand nombre d'éléments me sont familiers dans cette histoire : la voiture (moi, c'était une 2cv orange qui nous amenait mes sœurs, mes parents et moi vers le sud), les pique-niques en pleine nature et le camping... Bref cet album rappelle l’insouciance des années 70, pourtant ici gâchées par le travail du père (cela rappelle la situation de certains dessinateurs) et la maladie de la tante. Cette chronique douce-amère est très plaisante à lire. Le dessin de Jordi Lafebre (je découvre son travail avec cette bd) colle parfaitement avec le scénario de Zidrou, auteur très prolifique sur 2015, qui signe là, avec Le Crime qui est le tien, un de ses meilleurs titres de l'année. Je serai sans nul doute au rendez-vous pour le prochain volume de cette série: "1969 : la calanque".
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