Le Quatrième pouvoir
Des pouvoirs, une guerre, des vaisseaux : bref, de la SF
Auteurs argentins Guerres interstellaires Juan Gimenez
Dans la guerre qui oppose les humains et le kromiums, tout les coups sont permis Des scientifiques kromiums sélectionnent des personnes (des femmes) pour leur pouvoirs spéciaux afin de réaliser une arme qui leur permettra peut être de prendre le pas sur les humains. Hélas tout ne se passe pas comme prévu et l'arme finit par se retourner contre leur créateurs
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Date de parution | Mai 1989 |
Statut histoire | Une histoire par tome 3 tomes parus |
Les avis
J’ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire. Il faut dire que l’entame est un peu brouillonne, et je ne comprenais pas trop, au début, qui était qui, ce qui se passait, même si l’intrigue s’éclaircit quelque peu au cours du premier tome. Par la suite, si quelques zones d’ombre persistent, c’est quand même plus limpide. Et du coup on suit plus facilement le déroulé de l’intrigue. Par contre, le dessin de Gimenez est vraiment très beau, surtout lorsqu’il ne surcharge pas les pages. C’est en particulier le cas des planches – dans un format plus ou moins grand – se passant dans l’espace (paysages intersidéraux, vaisseaux spatiaux), ou de certains décors (par exemple la dangereuse profusion de bestioles et de plantes agressives dans le dernier tome). Certains visages sont un peu moins réussis, mais globalement le dessin est le point fort de la série. Même si, comme pour le scénario, ce n’est pas toujours très clair (voir les combats dans « l’enfer vert » évoqué plus haut). Pour ce triptyque mené en solo par Gimenez, sans le génie inégal et mystique de Jodorowsky (même s’il y a quelques accointances avec La Caste des Méta-barons), je trouve qu’il s’en tire plutôt bien : un scénario honnête, avec quelques originalités, un dessin parfait pour tout le côté Science-Fiction. Voilà une série qui, sans être un chef d’œuvre, mérite quand même un petit détour.
Comme beaucoup de gens, j'ai découvert Gimenez avec La Caste des Méta-barons et j'ai voulu en savoir plus sur lui et le restant de son oeuvre. "Le quatrième pouvoir" est une histoire qu'il a réalisé en solo et cela se ressent beaucoup sur le récit. Le premier tome est vraiment confus, on ne comprend pas grand chose à ce qu'il se passe, qui est qui, pourquoi s'affrontent-ils... Dur de se mettre dans l'histoire mais cela s'améliore petit à petit au fil des tomes, une fois que Gimenez a lancé son récit et n'a plus à expliquer certaines choses. Mais bon, son dessin est un régal, ses vaisseaux spatiaux et ses personnages compensent la faiblesse de l'histoire.
La difficulté avec Gimenez sera maintenant de juger son oeuvre à l'aune de La Caste des Méta-barons. Pourtant ici je trouve qu'il fait preuve de plus de retenue dans son dessin. Comment dire, j'ai l'impression que le trait "bave" moins. Nous avons droit à des planches assez magnifiques. Autre point que je souhaitais souligner c'est qu'il y a une véritable histoire. Elle est ce quelle est, mais par rapport à d'autres productions de Gimenez ou d'autres où le dessinateur est son propre scénariste, ben pour une fois il y a un peu de matière. Alors évidemment on adhère ou pas mais c'est de la SF pur jus. Je mets un pas mal mais il tire vers la catégorie supérieure.
Grand petit coup de fouet dans le monde de la bd de science-fiction. Un plaisir des yeux. Les dessins de Gimenez sont beaux. Très beau rendu d'un monde décadent qui pourrit lentement de l'intérieur. On ressent tout de suite la crasse et la bassesse d'un monde au bord de l'éclatement. Quant au scénario le tome 1 est une véritable bombe. Enfin du "space-opéra" du vrai, du grand. Une dynamique bien rendue. Les tomes suivants sont en dessous du tome 1. Mais il faut découvrir cette série qui a réveillé le genre. A découvrir absolument.
Personnellement, j'ai été plutôt déçu... On peut vanter les qualités de dessinateur de Gimenez, mais certaines scènes sont très confuses (ex : une scène de combat où on ne capte toujours pas qui tire sur qui, même après relecture !). Ajoutez à cette confusion graphique une confusion dans le récit et vous obtenez... une BD tout simplement confuse, ce qui gâche tout. C'est tellement pas clair que je suspecte des bourdes de traductions... en tout cas je l'espère pour Gimenez qui, sinon, devra définitivement se contenter de dessiner!
Le dessinateur argentin Gimenez donne -avec cette série- une suite à une aventure débutée en solo en 1989 avec l'épisode "Supramental". Son travail d'illustrateur et la La Caste des Méta-barons désormais conclue lui laissent peut-être un peu plus de temps libre. Cette série reste toutefois proche graphiquement de l'univers "métabaronnien" et développe un thème utilisé maintes fois : l'humain parasité par une force étrangère ; mais aussi la dualité homme-femme. Sans être un réel bijou d'originalité, ni une découverte graphique, l'histoire et ses développements reste une sorte "d'essai" distrayant Sans plus toutefois. Dommage, car le dessin a parfois des envolées brillantissimes. Allez, 2,5/5 pour le dessin...
Avis ne portant que sur le premier tome et pour cause, je n'ai pas réussi à le terminer. J'aime les dessins de Juan Gimenez (La Caste des Méta-barons). Mais sur cette série ils n'ont pas suffi : la lecture s'est avérée pénible à cause d'un scénario indigeste. J'ai beau être bon public et m'accrocher en temps normal, il reste de rares BD sur lesquelles ça ne passe pas et celle-ci en fait partie. C'est ainsi... je mets quand même 2 pour les dessins et par respect pour l'auteur.
Avis sur le deuxième tome "Meurtres sur Antiplona" : C’est avec un plaisir non dissimulé que j’ai ouvert cet ouvrage en souvenir de ma lecture enthousiaste du premier tome… en le refermant, c’est malheureusement avec un avis négatif que j’en suis ressorti. Le premier tome m’avait laissé un bon souvenir à l’époque parce, j’avais trouvé le dessin magnifique et le découpage très très bon malgré un scénario un peu tordu. Pour ce deuxième tome, je trouve que le trait de Gimenez n’est pas aussi beau que dans le premier tome avec les têtes des personnages dessinées d’une façon bizarre et aussi parce que les décors sont est trop fouillis à mon goût. En fait, ce qui m’a gêné le plus dans « Meurtres sur Antiplona », c’est la mise en page parfois chaotique et le manque de fluidité dans le découpage. Amis lecteurs, attendez-vous à de nombreux retours en arrière pour bien comprendre cette histoire. Par contre, je reconnais que le design des vaisseaux est magnifique. A mon avis, le dessin de Gimenez est loin de la qualité de ceux du premier tome qui a été publié il y a au moins une dizaine d’années du fait d’un manque de lisibilité. Quant au scénario, c’est encore une fois une chasse à l’homme dans un univers futuriste. C’est donc un album que j’ai vite lu et vite oublié aussi… déçu. Note finale : 2/5
Note approximative : 3,5/5. Bizarre comme j'attendais beaucoup de cet album. Affranchi de la coupe de Jodorowsky (mais peut-être Le Quatrième pouvoir date-t-il d'avant leur collaboration ?), j'espérais que Juan Gimenez nous proposerait un récit linéaire, clair, limpide. Peine -en partie- perdu, puisque le début de l'histoire est assez laborieux, et qu'on a du mal à comprendre le lien, et même la finalité de tous les personnages et éléments. Mais à partir de la moitié de l'album, tout s'éclaire soudain, et la lecture devient un réel plaisir. Plaisir intellectuel qui rejoint celui des yeux, puisque dès le départ et tout au long de l'album, Gimenez nous gratifie d'un dessin réellement superbe, sérieux et puissant, du niveau d'un Moebius. Du coup, on termine cet album sur une note très positive.
Il n'y a pas de doute, Gimenez est une bête de dessin, et particulièrement lorsqu'il s'éclate dans le style SF. Les vaisseaux et engins de combat qu'il crée sont superbement réalistes et il n'a pas son pareil pour taper dans la mise en page grand spectacle. Sa façon de représenter la gente féminine n'est pas désagréable non plus (même si selon lui la femme n'est pas digne de ce qualificatif sans une paire de mamelles digne d'une baleine). En revanche, je trouve le scénario du Quatrième Pouvoir un peu limité et paradoxalement pour une histoire assez simpliste, confus. L'intérêt de cette BD est donc avant tout (et presque uniquement)visuel; mais il est vrai que sur ce plan, on en a pour son argent.
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