Paul a un travail d'été

Note: 3.77/5
(3.77/5 pour 13 avis)

euh ... Paul a un travail d'été !


1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Adolescence Auteurs canadiens Colonies et camps de vacances Les petits éditeurs indépendants Paul Québec

Paul vient d'avoir 18 ans. En echec scolaire, il prend un travail en imprimerie. Cela ne lui convient pas mais au moins il gagne un peu d'argent. Un matin, l'un de ses copains l'appelle pour remplacer pendant 2 mois un animateur de camp de vacance qui vient de lui faire faux bond. Il accepte mais ne se doute pas que ces deux mois vont le faire passer de l'adolescence à l'âge adulte.

Scénario
Dessin
Editeur
Genre / Public / Type
Date de parution Janvier 2002
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série Paul a un travail d'été © La Pastèque 2002
Les notes
Note: 3.77/5
(3.77/5 pour 13 avis)
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08/10/2002 | fourmi
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L'avatar du posteur Mac Arthur

J’ai beaucoup aimé cet album. On y retrouve les qualités habituelles de la série (qui exaspéreront certains lecteurs mais qui me ravissent à chaque fois) : humour, gentillesse et tendresse pour une tranche de vie du quotidien susceptible de parler à beaucoup d’entre nous. A titre personnel, je suis particulièrement sensible aux albums qui nous montrent un Paul oscillant entre l’adolescence et l’âge adulte. Et c’est pleinement le cas du présent opus. Je me trouve beaucoup d’affinités avec lui, sa maladresse avec les femmes, son immaturité, son manque de confiance en lui. Même ses goûts musicaux me parlent et je n’ai pas pu résister à l’envie de ressortir Harmonium de ma cdthèque pour l’occasion. Si au niveau du dessin, Michel Rabagliati a fait mieux depuis, je pense que cet album est celui qui m’a le plus touché. La thématique centrale qui tourne principalement autour de la prise de maturité, et des avantages et des contraintes que cela entraine, m’a particulièrement parlé. Alors, oui, bien sûr, certaines péripéties semblent trop faciles, certaines situations font un peu « cliché » mais il y a dans le ton et dans la forme une telle gentillesse, une telle sensibilité que je ne peux m’empêcher d’être ému par ce récit. Et en sus, il y a ces expressions québécoises qui nous dépaysent… J'ai longuement hésité entre le 4/5 et le 5/5 mais c'est clairement l'opus qui m'a le plus parlé depuis que j'ai découvert la série... Et comme j'ai déjà accordé 4/5 à d'autres récits, il me semble logique de monter encore ma cote d'un cran. Culte, donc :)

16/03/2021 (modifier)
Par Gaston
Note: 5/5 Coups de coeur expiré
L'avatar du posteur Gaston

Le meilleur de la série ! Le récit est long, mais Rabagliati nous passionne tout le long et on ne peut pas le laisser de côté tellement on est dedans. Je l'ai lu d'une traite. Chose qui ne m'arrive pas tous les jours et que peu d'auteurs peuvent faire. Ça commence doucement avec Paul qui lâche l'école pour travailler dans une imprimerie anglophone. Un jour, il reçoit un coup de téléphone d'un copain à lui qui veut le faire moniteur de camp de vacances. Notre ami s'embarque dans cette aventure et c'est reparti pour d'autres moments de tendresse humaine. Les personnages sont attachants et ont chacun un caractère qui leur est propre. Le récit qui serait ennuyant avec d'autres auteurs marche tout à fait ici. C'est pourtant un récit simple où il ne se passe pas grand chose. Enfin, pas grand chose. Paul et ses amis construisent le camp temporaire, Paul a de la difficulté avec des garçons turbulents, Paul a son premier amour, etc. L'auteur a le don pour rendre des choses simples passionnantes. La petite fille aveugle est particulièrement réussie ainsi que la fin. Ah ! Cette fin ! J'avais presque le goût de pleurer tellement c'est bien écrit. Toute la tendresse de la série se retrouvait dans ces dernières pages.

08/01/2008 (MAJ le 21/06/2008) (modifier)