Bobo
Cette série présente les mésaventures du prisonnier Bobo, qui malgré toutes ses tentatives revient toujours à la case départ : sa cellule !
Journal Spirou Les BDs à papa Les Mini-récits Prisons
Bobo est un bagnard du pénitencier d'Inzepoket. On n'apprendra que très tardivement (Spirou 2594) qu'il a été condamné à 30 ans de travaux forcés car il avait volé une bicyclette (celle du juge). Inzepoket est dirigé par un directeur bon enfant qui cherche à avoir des prisonniers heureux. Malgré cela, Bobo n'a qu'un seul objectif : s'évader. Mais voila : Bobo en a plus que marre de tourner en rond dans sa cellule. Il tentera donc évasions sur évasions, pour toujours un meme résultat : l'échec ! Bobo est apparu pour la première fois dans Spirou 1204 du 12 avril 1961 dans un mini-récit intitulé "Bobo s'évade". Avec 79 mini-récits et un hors série, c'est le record de présence dans les mini-récits. Bobo a vécu également des gags, des histoires courtes et des aventures en 44 pages dans Spirou.
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Date de parution | Juillet 1977 |
Statut histoire | Histoires courtes (Deliège ne dessine plus) 17 tomes parus |
Les avis
Les mini-albums Bobo paraissaient dans le journal de Spirou à une époque où nous étions étudiants. Il fallait retirer les pages centrales du journal, faire un découpage, un pliage et un agrafage. On avait alors un tout petit album qui évidemment ne permettait pas des dessins très élaborés. Mais le tout petit album avec des histoires courtes et drôles faisait partie du plaisir. Ainsi nous aimions beaucoup les tout petits albums de Bobo, qui ne se prenaient pas au sérieux et qui n'étaient pas destinés à être conservés. Et nous aimions aussi beaucoup les histoires des Dalton qui me font toujours rire. En fait, je ne sais pas si de nouvelles histoires de prisonniers me feraient rire actuellement.
Un tout petit bonhomme en costume de bagnard, râleur et ne pensant qu’à s’évader du pénitencier où il est prisonnier, cela fait bien sûr penser à Joe Dalton ! Mais Deliège, avec Bobo, en a fait son héros le plus prolifique – beaucoup trop d’ailleurs, puisque l’ensemble est très inégal (je n’ai lu que quelques albums, en possède encore un – « Bobo prend la mer »). Il eut mieux valu – remarque valable hélas pour beaucoup de séries humoristiques – produire moins et ne garder que les meilleures histoires. (Et même là, c’est à lire à petite dose, le rassemblement en albums révélant le manque de renouvellement et de punch de l’humour de Deliège). Pour le reste, on est dans le cadre « Journal de Spirou » vieille école, que ce soit pour le dessin, proche du style de Franquin (un cran en dessous tout de même), ou pour l’humour, qui joue souvent sur des jeux de mots (en particulier pour les noms de personnages ou de lieu – comme la prison) et des gags qui peuvent paraître un peu trop « gentils » ou naïfs. C’est je pense clairement à réserver à un lectorat jeune – mais celui-ci sera-t-il encore sensible à ce genre d’humour ? – ou à certains nostalgiques biberonnés au Journal de Spirou. Note réelle 2,5/5.
C'est le héros le plus durable de Deliège, auquel il s'est le plus consacré, au détriment de créations plus intéressantes comme Les Krostons qui auraient mérité plus de suivi. Bobo est le prototype du bagnard dans l'idée qu'on s'en faisait à une époque (crâne rasé, vêtu d'un habit rayé semblable à celui des Dalton), ses évasions multiples sont toujours vouées à l'échec... C'est une petite série sympa mais qui devient vite répétitive par ses gags plutôt destinés aux jeunes lecteurs, je n'en raffolais pas des masses, je préfère la lecture à petite dose. Parmi ses atouts : un humour bon enfant basé sur les jeux de mots, le ton loufoque et la galerie de personnages farfelus entourant le héros, du directeur à Julot-les Pinceaux... Apparue dans le journal Spirou en 1961, "Bobo" fait partie de ces bandes humoristiques comme Hultrasson, Capitaine Lahuche ou Benoit Brisefer à l'humour gentillet et enfantin qui ont forgé la réputation du journal.
Une série sympathique qui privilégie l’humour loufoque et naïf, voilà ce qu’est Bobo à mes yeux. Les gags deviennent rapidement très répétitifs mais la galerie de personnages est si amusante que j’ai toujours lu ces albums avec un certain plaisir. Bobo était un second couteau du journal de Spirou, excellent dans ses mini-récits, sympathique à faible dose mais auquel le format « album » ne convenait pas trop car il faisait ressortir le caractère répétitif de ces scénettes. De plus, par excès de naïveté, je trouve ces albums aujourd’hui fort démodés. Seul l’agréable dessin de Deliège, tout en rondeur mais manquant malheureusement de profondeur, garde à mes yeux un certain intérêt. A réserver aux lecteurs les plus jeunes. Et à consommer avec modération. Si vous respectez ces deux conditions, cette ancienne collection pourrait vous apporter de réels bons moments de lecture. Je conseillerai donc d'emprunter ce "classique" plutôt que de l'acheter.
Même si l'humour est enfantin par moment, j'aime beaucoup lire Bobo. Je n'ai pas lu les premiers Bobo qui paraissait dans les Mini-Récits donc je ne sais pas comment c'était, mais ce que je sais par contre c'est que je m'amuse beaucoup en lisant les 16 albums édités par Dupuis. Les personnages sont attachants et sympathiques. En particulier ce pauvre gardien obligé de transporter une pierre en trop. Les scénarios sont un peu absurdes dans le sens qu'aucune prison ne laisserait un prisonnier creuser quand ça lui plait ! J'adore dessin de Deliège. Je lui trouve un coté naïf et sympathique dans son style. C'est dommage qu'une série comme ça ne soit plus disponible en librairie.
"Bobo" - Mille et une façons de se faire la belle... Je n’ai que deux albums dans ma bdthèque mais j’ai dû tout lire la série quand j’étais encore au primaire... Nostalgie, nostalgie... Je revois encore le bibliobus et moi impatient de réemprunter une nième fois un album de cette série de Deliège qui m’a fait rêver pendant une petite décennie. Bobo est un bagnard emprisonné dans le pénitencier d'Inzepocket. Il n’a qu’une idée en tête, se faire la malle. Et pour mettre les voiles, il est très imaginatif même si l’option trou et tunnel se révèle être souvent mis en avant. Les strips ou les histoires ne sont pas d’une très grande originalité et les situations ont tendance à se répéter, mais je me rappelle avoir toujours été très enthousiaste de découvrir quel serait le nouveau plan d’évasion et comment se déroulerait son échec. Si j’ai l’occasion de remettre la main sur quelques uns de ces albums, ça sera avec un grand plaisir que je me replongerai dans les mésaventures de ce personnage très attachant. Les dessins de Deliège appartiennent à ce que l’on nomme communément du -gros nez-, plus précisément du bon franco-belge rondouillard avec un trait clair et bien épuré. Les personnes sont très expressifs, les décors assez simples mais efficaces et suffisants. Les couleurs sont tout ce qu’il a de plus classique dans les BDs franco-belge de l’époque. J’image que c’est un travail de studio.
Scénarisé par Maurice Rosy, dessiné par Paul Deliège, Bobo fait sa première apparition dans l'hebdo Spirou n°1204 du 12 Avril 1961. Les lecteurs découvrent un petit personnage rondouillard qui n'a qu'un but dans la vie : s'évader ! S'évader ?... Ben oui... Bobo est un (gentil) bagnard enfermé dans le pénitencier d'Inzepocket. Sa vie n'est qu'une suite ininterrompue de tentatives d'évasions avortées de cet univers carcéral qui n'a que très peu de rapports avec la réalité. Autour de notre prisonnier, Deliège a mitonné une belle brochette de portraits : l'affreux Jo-la-Candeur -qui n'a de cesse de persécuter Bobo-, Julot-les-Pinceaux, le très paternaliste directeur de la prison, un gardien-chef colérique, une troupe de surveillants plus bêtes que méchants. Directeur et gardiens ont pour mission principale d'endiguer les tentatives d'évasion(s) de leurs "protégés". Sur cette idée simple, Deliège offre au lecteur une BD sympathique. Le trait est simple, le décor peu fouillé, mais l'action et la bonne humeur priment et entraînent les personnages dans des situations parfois très loufoques. Cette plaisante série sera d'abord éditée en "Gags de Poche" (8 opus brochés, de 1964 à 1967). Dès 1977, Bobo aura les honneurs de l'album tel qu'on le connaît de nos jours ; d'abord en édition brochée, puis cartonnée. Pour les vrais amateurs : courage ! Il vous faudra trouver les 81 "Mini Récits" détachables parus dans Spirou dès 1961. Et les auteurs dans tout ça ?... Paul Deliège est né à Olne, en Belgique, le 21 Janvier 1931. Outre Bobo, on lui connaît les aventures des Krostons, de Superdingue, Sam et l'Ours, etc... Son trait est tout en rondeur, ses scénarios font souvent montre d'une belle drôlerie. Il nous a quitté le 07 Juillet 2005. Maurice Rosy est né à Fontaîne-Lévêque, en Belgique, le 17 Novembre 1927. Dessinateur-scénariste, il conçoit des histoires pour Spirou et Fantasio (de Franquin), Jerry Spring, Tif et Tondu, Boule et Bill, Max l'explorateur, Attila (Derib). Sa plus grande réussite ?... Peut-être la création de "Mr. Choc", l'ennemi héréditaire de Tif et Tondu. Une sacrée puissance de travail qui en fait une fameuse pointure de la BD. Maurice vit toujours, il habite dans un quartier de Paris et, à près de 80 ans, continue de dessiner !...
Salut c'est moi Nono, J'suis le robot héros, Cadeau... Euuh ?! J'ai tout faux là ?? Argh, dommage :( Bon, bref, Bobo moi je l'aime bien, il m'a toujours fait penser un gros nounours (allez savoir pourquoi) tout gentil mais un peu c**. Non, sérieusement c’est une série bien sympathique, très bien faite dans son genre, c’est simple, c’est léger, c’est frais, en clair Bobo c’est que du bonheur. Cependant je me suis toujours posé une question existentielle sur notre ami, question jusque ici sans réponses. Mais qu’aurait fait Bobo s’il avait réussi à s’évader ? Sur ces bonnes paroles je vous souhaite une bonne réflexion.
Hé hé. Je me souviens d'avoir lu pas mal de strips (et des mini-albums, comme il s'en faisait chez Dupuis à une époque) de ce cher Deliège. Le dessin, sans être révolutionnaire, est très mignon, tout en rondeur ; les gags, qui nous sembleraient téléphonés au 21ème siècle, révèlent une fraîcheur et une candeur propres aux années 60. Bobo, c'était une petite série sympa, ma préférée sur ce créneau avec Flagada.
J'ai toujours eu un faible pour cette série. Le gardien dupavé, Julos-les-pinceaux, le directeur, jo et les autres sont des personnages hyper attachants. Alors, les acheter n'est pas forcement nécéssaire mais les lire fait passer plus qu'un bon moment. Ps: Le principe de "la pierre en trop d'inzepocket", qu'un gardien est obligé de se coltiner est absolument génial!
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