L'Oiseau Bleu (Aoi Tori - Wakuraba)
Yuki Higashimoto est la plus heureuse des femmes : un mari aimant, Naoki, ainsi qu’un adorable garçon de cinq ans, Shu, la comblent de bonheur. Mais la sortie de route de la voiture qui les ramène d’un innocent pique-nique va sonner de manière cruelle et irrémédiable la fin de cette existence paisible…
Latitudes Les meilleurs mangas courts Seinen Shogakukan
Yuki Higashimoto est la plus heureuse des femmes : un mari aimant, Naoki, ainsi qu’un adorable garçon de cinq ans, Shu, la comblent de bonheur. Mais la sortie de route de la voiture qui les ramène d’un innocent pique-nique va sonner de manière cruelle et irrémédiable la fin de cette existence paisible… Le petit Shu ne survit pas à la violence du choc, et Naoki est plongé dans un coma végétatif. Pour Yuki, un long combat commence : comment reconstruire sa vie et préserver un lien avec un mari qui est présent sans l’être ? Dans ce manga post 11 mars 2011, l’auteur du remarqué "Chien gardien d’étoiles" évoque la difficulté de surmonter la perte d’un être cher. Famille, enfance, vieillesse, oubli… la plume poétique de Takashi Murakami parcourt délicatement le cycle de la vie et fait mouche en nous transmettant un formidable message d’espoir.
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Date de parution | 10 Novembre 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Encore une fois, j'ai lu un album que je ne trouve que sympathique et qui m'a moins touché que les autres lecteurs quoique je comprends que plusieurs lecteurs adorent. J'ai bien aimé comment ce qui semble n'être qu'une suite d'histoire sans lien sont en faites reliés ensemble et comment cette aspect du manga est bien maîtrisé par l'auteur. Quant aux histoires elles-mêmes, c'est typiquement le genre de récits dont mon intérêt variait selon les scènes. En faite, je pense que le seul chapitre qui a réussi à me captiver du début jusqu'à la fin c'est le premier chapitre de la seconde partie. J'ai donc ressenti des émotions fortes durant des scènes et durant d'autres scènes j'ai ressenti un peu d'ennui. Je pense que le meilleur exemple est avec l'histoire qui donne sont titre au manga: j'ai d'avantage préféré les scènes avec le père et l'enfant et je me demande si l'histoire n'aurait pas du tourner uniquement autour d'eux.
Il n’y a rien de pire dans la vie que de perdre son petit enfant. La douleur est immensément grande et ne s’efface jamais. Ce manga traite d’un sujet pas franchement très joyeux mais qu’il convient de lire. On ne peut pas s’enfermer dans une bulle en ignorant les malheurs des autres. C’est comme cela qu’on devient un individualiste insensible. Et de nos jours, cela court véritablement les rues ! Maintenant, si j’ai un conseil à donner pour vous éviter ce genre de drame, cela serait le suivant. Vous percutez un animal : tant pis ! N n’essayer pas de l’éviter à tout prix pour terminer dans le décor ce qui vous serait fatal. Un oiseau bleu sur un parebrise, ce n’est pas la mer à boire... Ce manga est tout simplement bien construit. La seconde nouvelle nous ramène des années en arrière mais on va s’apercevoir très vite qu’il y a un lien de toutes ces histoires dans ce recueil. Bref, les personnages vont se croiser. Le destin fait parfois bien les choses. On va également avoir droit à la démence, à la maladie dégénérative, à la mort dans un métal en fusion façon Terminator 2. Bref, il va falloir s’accrocher pour ne pas pleurer. Personnellement, je n’ai rien contre ce type d’œuvre qui est là pour nous faire réfléchir sur ces aspects. Il y a des bds qui sont présentes pour faire rire et d’autres pour nous arracher des larmes. C’est ainsi. Encore faut-il savoir bien le faire. En l’occurrence, l’objectif est atteint pour ce mangaka qui en a d’ailleurs fait une spécialité.
J'ai beaucoup aimé ce manga. Comme l'indique Pasukare, c'est un récit qui prend de l'ampleur au fil des nouvelles qui le composent. Après le moment extrêmement émouvant, voire déchirant, on se plonge ensuite dans un récit où l'auteur titille notre fibre humaniste par petites piques, le tout formant un patchwork aux couleurs très différentes, qui nous touchent en plein coeur. Et tout cela se termine sur une note d'espoir... Le dessin de Murakami n'est pas des plus classiques en manga, on pourrait même le qualifier d'"hésitant", mais c'est cette fragilité, qui, ajoutée à celle des protagonistes, achève d'embarquer le lecteur. Magnifique.
Nouvel opus de qualité dans la collection "Latitudes" de chez Ki-oon ! L'auteur (Takashi Murakami), déjà connu pour Le Chien Gardien d'étoiles (que je n'ai pas lu), nous offre ici un récit constitué d'une série d'histoires courtes toutes reliées entre elles dans le temps et dans l'histoire d'une famille marquée par le drame de la perte d'un être cher. Personnellement ce n'est pas le premier récit qui m'a le plus marquée, même si ce qu'il raconte est particulièrement horrible (la perte d'une enfant dans un accident de la route et le coma puis l'état végétatif de son conjoint également victime de l'accident). J'ai commencé à être touchée par la poésie et la force du récit dans les dernière pages de cette première partie (quand le mari quitte son état de coma et "laisse partir" son enfant - et donc comprend ce qu'il se passe) et dans toutes les autres histoires qui nous sont contées dans ce recueil : l'histoire du grand père lorsqu'il était jeune, la vie de la jeune maman qui tente de s'occuper de son mari, la vie des grands parents, etc... L'oiseau Bleu est un récit qui prend de l'ampleur et de l'épaisseur au fil des pages, une histoire dont les fils se croisent et se recroisent chapitre après chapitre et qui sait toucher le lecteur tout en subtilité, bref : une petite perle à lire absolument.
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