Capitaine Albator (Uchu Kaizoku Captain Harlock)

Note: 2.1/5
(2.1/5 pour 10 avis)

Capitaine Albator est le manga correspondant à la série télévisée "Albator 78" qui a certainement bercé l'enfance de certains d'entre nous.


Akita Shoten BDs adaptées en film Génération Albator Guerres interstellaires Shonen Space Opera

En 2977, le peuple des Sylvidres, de redoutables guerrières de l'espace, envahit la terre. Les habitants n'ont aucunement conscience de l'importance de cet événement. Sillonnant l'océan intersidéral, le capitaine Albator et tout son équipage de pirates de l'espace déploient leurs forces pour tenter de stoper l'entreprise des Sylvidres. A bord de l'Arcadia et au fil des combats, il feront de nombreuses découvertes quant à l'origine des Sylvidres... Ceux qui ont suivi le dessin animé en ont une petite idée. ceci dit, le manga est légèrement différent de l'anime.

Scénario
Dessin
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution Février 2002
Statut histoire Série terminée 5 tomes parus

Couverture de la série Capitaine Albator © Kana 2002
Les notes
Note: 2.1/5
(2.1/5 pour 10 avis)
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15/10/2002 | BoF
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Par Spooky
Note: 2/5
L'avatar du posteur Spooky

Lorsque je suis tombé un peu par hasard sur cette intégrale, j'ai eu le même frisson que bon nombre de personnes qui ont mis un avis ci-dessous. Des images ont ressurgi du passé : les immensités et le vide de l'espace, le vaisseau majestueux du capitaine corsaire, des personnages féminins plus ou moins éthérés... Le manga diverge fortement de la série animée, ou met en perspective la relative inanité de celle-ci. Cependant j'ai lu ce manga comme une nouvelle histoire, mon visionnage remontant à plus de 25 ans... mais que c'est chiant ! Les histoires sont très répétitives, malgré quelques éléments qui servent de fil rouge, comme la mystérieuse force qui meut le vaisseau, ou la lutte contre les Sylvidres. Et lorsque la fin arrive, on n'en sait pas beaucoup plus... Sur le plan du dessin, on sent bien qu'alors Matsumoto débutait plus ou moins, il y a de forts soucis de morphologie ; par contre l'Arcadia est magnifique à chaque fois qu'il apparaît, de même qu'Albator. A croire que plusieurs dessinateurs ont travaillé sur la série... Bon ça, c'est fait.

08/09/2016 (modifier)
Par AqME
Note: 2/5

Ah, Albator, magnifique dessin animé, bande originale entêtante et mythique univers ayant bercé l'enfance de nombre d'entre nous au même titre que les mystérieuses cités d'or ou Ulysse 31... Fort de cette notoriété, les mangas donnent envie d'être lus pour se replonger dans cette univers incroyable. Oui, mais voila, le format papier fait perdre tout son charme à la série, et pire, il l'entérine au rang de série lambda sans charme, sans magie, sans originalité et sans fin... Les dessins sont assez fades, simplistes et au final tout le monde finit par se ressembler. De plus, les textes sont très longs et deviennent lourds, du coup, la narration s'essouffle et l'histoire se perd dans les méandres de l'infini continuum espace-temps. Enfin, la série a beau être finie, on reste sur sa faim à la fin (ça fait beaucoup de fin ça!) car on se retrouve avec quelque chose de fade et qui propose une suite qui n'existe pas (à moins que je me trompe...). Bref, malgré les 5 tomes, c'est une série à éviter sauf si l'on collectionne les mangas de nos série d'antan...

06/05/2009 (modifier)
Par L'Ymagier
Note: 2/5

Une série réservée à deux types de lectorat. Le premier : celui qui n’a pas connu la série animée télévisée. Il va découvrir quoi, le lecteur ?… Un bonne histoire de pirates de l’espace avec tous les ingrédients du genre : les bons, les mauvais, la princesse, les batailles… etc… Le second : celui qui a connu le dessin animé. Et là : déception ! Oh que oui !… Cette série dessinée reprend les noms de la version japonaise. Boum ! Albator = Harlock, les Sylvidres = les Mazones, l’Atlantis = l’Arcadia, etc… Difficile dans un premier temps de s’y retrouver lorsqu’on a encore en tête (quasi 30 ans plus tard !) les noms de héros qui déferlèrent au temps de « Récré A2 » et du « Club Dorothée ». J’ai quand même suivi la série. C’est vrai, il y a de l’action, de l’humour, le découpage est assez attrayant et les héros sont tels qu’ils étaient restés dans ma mémoire. Mais que c’est quand même tristounet tout cela. Peu de décors, d’arrière-plans, les immenses espaces intergalactiques réduits à une ligne ou deux (faut dire qu’avec le format des bouquins !…). Objectivement, rien ne manque dans le contenu de ces histoires ; ce par rapport à mes souvenirs (et à la série en DVD). Mais j’ai eu l’impression d’un grand vide, de quelque chose de terne. J’ai classé. Pour un fameux bout de temps je pense.

17/02/2008 (modifier)
Par Katz
Note: 1/5

Albator... Albator, le corsaire de l’espace, ce fut un des « héros » de mon enfance, tant j’ai été subjugué par le dessin animé (celui qu’on nomme désormais Albator 79, pour le distinguer de sa suite Albator 84) en mes jeunes années. Je ne sais si j’aurais rêvé d’être Albator, mais sur son vaisseau l’Atlantis, absolument magnifique, certes j’aurais aimé embarquer. Et Nausicaa... Ah, Nausicaa... soupir... Et les Sylvidres... Ça, les Sylvidres, voilà certainement parmi les « méchants » qui m’ont le plus attiré. Tellement charmé et fasciné (le rire sylvidre... il faut voir et écouter Albator 79, ne serait-ce que pour le rire sylvidre, un modèle du genre...), tellement charmé et subjugué donc, que j’ai toujours eu un sentiment très ambivalent vis-à-vis des Sylvidres. Certes, j’étais (et je reste) plutôt pour le « héros ». En même temps, j’aime tellement les Sylvidres (que dis-je : je les adore), que je ne souhaite qu’une chose : leur victoire. L’archétype de la femme fatale, voire de la femme « sauvage », de la femme-désir issue du corps même de la nature, de Mère Nature, surtout si l’on songe à leur origine réelle... Et Nausicaa, l’archétype de la femme civilisée, de la princesse pas potiche (ou pas trop potiche), qui s’en fait pour son « héros », mais dont on ne sait jamais exactement quel sentiment exact elle éprouve à son égard... De ce point de vue, donc, que du tout bon. Sauf que, voilà, ayant grandi, j’ai voulu redécouvrir le mythe de mon enfance. Grave erreur. Alors, certes, après coup, j’ai compris, pourquoi, malgré les scénarios pourris, j’ai adoré cette série. Ce n’est pas seulement qu’un enfant regarde différemment, fait moins (beaucoup moins) attention aux incohérences, se laisse porter par autre chose que la structure sans faille d’une histoire. C’est aussi qu’il y a dans Albator des éléments objectifs d’une fascination, même pour un adulte. Des éléments qui se nomment : « atmosphère ». Il n’est sans doute pas anodin que Jack Vance, qui déclare baser son travail sur des atmosphères plus que sur des histoires, soit mon auteur favori, toutes catégories confondues (et bien que je n’ai rien d’un fan transi, n’allez pas croire pour autant). Car la série animée d’Albator 79 conserve à mes yeux une force intacte dans son atmosphère. Albator, même desservi par des scénarios pourris, reste un personnage charismatique. Les Sylvidres sont toujours aussi machiavéliques et retorses, toujours aussi fascinantes. Enfin, la musique, certains décors et les couleurs, offrent encore à cette série quelques franges d’une aura magique. Cela ne suffit certes pas à compenser le reste. Cela, au contraire, ne fait que plus mal, quand on songe ce qui aurait pu être fait, tout en conservant cette atmosphère et l’excellente idée de base des Sylvidres (finalement, le « message » indirect qu’elles portent est d’une actualité encore plus brûlante que jamais), mais avec de vrais scénarios, de véritables histoires, et non pas une suite faite de bric et de broc, où l’on nous explique sans cesse que les Sylvidres disposent d’une technologie qui a un ou deux siècles d’avance, qu’elles sont donc invincibles... et qu’au moindre petit affrontement, leurs armadas sur-armées se font invariablement massacrer par le génial Albator. Dans le genre « on nous prend pour des cons », on a difficilement fait mieux, bien qu’on ait souvent égalé. Oui, dommage, vraiment dommage... Tout cela pour vous dire que le manga (oui, j’y viens enfin...), le manga, donc, ne bénéficie pas de l’atmosphère propre à la série. Pas de musiques qui sonnent juste, pas de « rire des Sylvidres » qui fascine, point de couleurs qui semblent friser le psychédélique. Non, de la série animée, et bien qu’il lui soit antérieur, le manga n’a que le néant. Non point celui des « vastes et infinies étendues de l’espace », mais celui de l’incroyable nullité de ses scénarios. C’est tellement nul, tellement mal construit, que j’ai eu du mal à croire qu’on ait pu vouloir publier cela un jour. J’en reste encore pétrifié. Et dire que j’avais pris le manga en pensant que la nullité des scénarios de la série animée tenait à une mauvaise adaptation (je refusais de croire que l’original put être aussi nul : comment aurait-il pu donner un personnage aussi charismatique qu’Albator ? ou des « méchants » tout aussi, sinon plus, charismatique que les Sylvidres ?). J’avais tort : on peut, toujours, faire plus nul qu’on ne croit. Malheureusement.

10/02/2008 (MAJ le 10/02/2008) (modifier)
Par Gaston
Note: 1/5
L'avatar du posteur Gaston

Déjà que je n'aimais pas trop l'anime qui me laissait froid, le manga m'a achevé... dans le mauvais sens du terme ! Tout dans le dessin est moche : Les personnages, le décor, le vaisseau et surtout le montage qui semble avoir été fait par un débutant. Le scénario est lent et il ne se passe pas grand chose. Pas de combat, juste des membres du vaisseau qui partent en éclaireurs. Je crois que la nullité du scénario vient du fait que la série date un peu, mais ce n'est pas vraiment une excuse car plusieurs Tezuka plus vieux que ça ont mieux vieilli.

07/11/2007 (modifier)
Par fonch001
Note: 2/5

Cette oeuvre est une grosse déception pour moi. Graphiquement, je la trouve moche. Les personnages sembles difformes et n'ont aucune profondeur, les cases sont statiques, la mise en page inexistante... Les qualités du dessin animé issu de cette série sont bien loin... Mais surtout c'est le scénario qui me laisse pantois. Il ne se passe rien, tout est traité avec une lenteur agaçante. Et de nombreux éléments de scénario du dessin animé, voire des personnages, ne sont pas présents dans cette oeuvre (comme la petite fille qu'Albator traitait comme sa fille sur terre). Il ne reste que l'équipage et les Sylvidres... qui ne combattent pas vraiment (juste des éclaireurs) et qui ne progressent pas dans l'intrigue... C'est lent et ennuyeux. Pour terminer le tableau, la fin de cette oeuvre n'est que la fin d'une introduction, ne répondant à aucune question et n'apportant aucune "fin" à ce cycle (on ne sait même pas pourquoi l'ordinateur central de l'Arcadia possède une volonté propre, ni pourquoi les Sylvidres veulent s'emparer de la Terre !!) Bref, sans suite, cette première partie n'a aucun intérêt, même pas par nostalgie (snif)...

24/09/2007 (modifier)
L'avatar du posteur ThePatrick

Tome 1 :
Il s'agit bien sûr là du manga à l'origine du dessin animé "Albator" que tout le monde connaît, et qui date des années 70. C'est dire s'il date un peu… Ce qui frappe en ouvrant le livre, c'est le dessin. Très typé, vraiment particulier, rappelant d'une manière générale et à première vue celui de Tezuka. Le découpage y fait penser également, avec ces cases très allongées et souvent obliques… mais la ressemblance s'arrête là, du moins en ce qui me concerne. Albator c'est évidemment plein de souvenirs. Qu'il s'agisse de la version 78 (avec les Sylvidres) ou 84 (avec les humanoïdes), on n'y a pas échappé… pas plus qu'à ce générique entêtant : "Albaaator, Albaaaaator ! Capitaaaiiine au cœur d'ooor !". Mais bon, si ces souvenirs et l'impression qu'a laissée la série peuvent en faire une œuvre culte, la lecture de ce premier tome du manga s'est révélée désespérément fastidieuse. Plus que l'histoire en elle-même, dont le fond paraît largement intéressant (les hommes sont devenus lâches, les mystérieuses Sylvidres revendiquent la Terre pour s'y installer, et Albator est en gros le seul qui puisse s'opposer à elles), c'est la manière dont l'histoire est développée, avec ses artifices et "trucs" scénaristiques et de mise en scène, qui me rebute. Le ton est assez souvent grandiloquent, avec en particulier Albator qu'on devine insupportablement droit et juste à sa façon, et sa devise qu'on ne cesse de nous rabâcher (7 fois en 30 pages, j'ai compté) : "Je vis en homme libre sous ma bannière, celle de la liberté"… oui, bon, ça va, on a compris… L'histoire se fait parfois un peu théâtrale, comme lorsque l'Arcadia ("L'Atlantis", dans la version anime) plonge dans l'énorme dôme envoyé par les Sylvidres et dont on ne sait pas vraiment ce qu'il contient… Si ç'avait été du poison, la Terre aurait été belle, tiens. Et puis parfois il y a quelques ratés. Comme cette sylvidre qui vit parfaitement bien sur Terre, et qui après meurt parce que "l'atmosphère terrestre reprend ses droits". Ah bon. Alternant avec ce sérieux malheureusement un peu outré (et à mon avis pas trop bien géré), se trouvent de nombreux encarts grotesques. Comme avec le lieutenant Yattaran ("Alfred"), grotesque dès qu'il apparaît. De manière générale, les personnages secondaires sont tous un peu des clowns, comme le montre clairement la façon dont ils sont représentés, très petits, ronds, avec de grosses têtes. En plus de ça, le dessin est parfois très clairement maladroit, comme ces plans sur Albator où son visage est tout simplement loupé. Mais dans l'ensemble il reste tout de même homogène et techniquement bon. Après, on aime ou pas son genre très particulier. Bref, je n'ai clairement pas été convaincu par ce premier volume, malgré l'article alléchant de Calliope (n°7) qui lui est consacré. Même si ça fait plaisir de retrouver ce héros, et de découvrir ses vraies origines, et même si je vais essayer de lire la suite, cette lecture a été assez fastidieuse; l'histoire souffre d'un développement manquant de suspense, et vise apparemment un public plutôt jeune. A vous de voir…

05/01/2004 (modifier)
Par Woody
Note: 3/5

Comme pour BoF, Albator représente surtout pour moi ce que l'on peut appeler de la nostalgie... Les dessins m'ont toujours fait rêver et aujourd'hui encore ils font mouche (Matsumoto dessine les femmes comme personne...) Le scénario reste respectable même si quelques passages du genre "je suis zun vrai pirate, je suis zun vrai mec, ma bannière c'est la justice et je vais vous éclater ces méchantes Sylvidres..."restent à déplorer. Bon voilà, Albator restera Albator, ma madeleine de Proust à moi...

27/01/2003 (modifier)
Par Bodème
Note: 3/5

Albator se lit bien pour la dimension qu'il y a derriere, pour le souvenir qu'on a du dessin anime. Le scenar est le meme, les dessins sont pas tres beaux mais quand meme ca ravive des souvenirs tout ca...

14/11/2002 (modifier)
Par BoF
Note: 3/5

C'est clair qu'Albator ce n'est pas un manga du plus grand art mais je ne peux pas négliger la dimension sentimentale de ce manga à mes yeux. Gamin, je rêvais d'avoir une cicatrice sur la joue pour ressembler à Albator...

15/10/2002 (modifier)