Harley Quinn
Les aventures d'Harley Quinn.
DC Comics DC Renaissance Des méchants super ! Harley Quinn Super-héros Univers des super-héros DC Comics
L'ancienne psychiatre Harleen Quinzel n'est pas le genre de femme à se satisfaire d'une vie convenable et tranquille. Elle fuit la routine comme la peste et cherche par tous les moyens à faire de sa vie une aventure. Sa toute fraîche installation à Coney Island est donc l'occasion rêvée d'en commencer un nouveau chapitre ! Avec son entrée fracassante dans l'équipe locale de roller derby, l'approche de la Saint-Valentin et la découverte d'un contrat mis sur sa tête, la pétillante Harley Quinn aura beaucoup à faire. Texte: L'éditeur
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Date de parution | 03 Juillet 2015 |
Statut histoire | Série terminée 6 tomes parus |
Les avis
Certains hommes rêveraient d'épouser Harley Quinn. C'est vrai que je les plains, même s'il n'est pas de bon ton de juger les personnes. Cette femme a quand même un sérieux trouble de la personnalité, ainsi qu'un comportement antisocial assez vilain. Mais bon, on n'est plus à cela près de nos jours. On aime bien les méchants et on les vénère pour leur côté anti conformiste. Il est vrai que le ton est assez marqué par l'humour décalé. Le graphique fait plutôt moderne avec des couleurs très vives. A noter qu'il y a de très grosses longueurs. Il se passe par exemple 100 pages à trouver un moyen de payer son loyer, à sauver des animaux, à aider des vieillards et à faire des soirées entre copines avec Poison Ivy. Cette série n'a pas vraiment de gros défauts, mais elle est tout de même sur un créneau sur-représenté où l'originalité n'a plus vraiment sa place. Il faut être fan d'anti-héros malsain.
Dans le catalogue Urban Comics en général et celui du Bat-Univers en particulier, cette série consacrée à la pétillante Harley Quinn se démarque et cela fait du bien. En effet, comme le posteur précédent, je trouve aussi que les comics actuels - et particulièrement ceux publiés par Urban - se complaisent dans une noirceur autant graphique que psychologique assez déprimante. Il faut dire que l'univers de Batman n'a jamais été réputé pour sa légèreté. Harley Quinn arrive donc comme un feu d'artifice où se côtoient la chatoyance (oh la belle bleue !), la désinvolture (oh la belle verte !), la loufoquerie sans retenue (oh la belle rouge !) et une liberté de ton qui suscite l'enthousiasme. Les amateurs de contorsions psychologiques et d'âmes tourmentées trouveront certainement cette série trop superficielle et manquant d'enjeux dramatiques. C'est effectivement le cas mais c'est voulu et c'est tant mieux ! Il est d'ailleurs révélateur que, d'entrée de jeu, Harley Quinn coupe les ponts avec Gotham, avec le Joker, avec Batman et la plupart des protagonistes du Bat-Univers (excepté Poison Ivy et, plus tard dans la série, Catwoman). De ce point de vue, la couverture du tome 1 est d'ailleurs trompeuse. Direction New-York : nouveau cadre et nouveaux personnages hauts en couleur. On sent la volonté des auteurs de libérer leur héroïne des scories oppressantes de Gotham autant que de sa relation malsaine avec le Joker. Cette liberté dont bénéficie Harley est une vraie bouffée de fraîcheur et j'ai pris un plaisir énorme à la suivre dans son quotidien bourré de péripéties. Et alors que je n'ai jamais été spécialement intéressé par le personnage jusqu'alors, j'ai ressenti cette fois une vraie sympathie pour elle. Energique, fofolle, impulsive, touchante, contradictoire, sexy, rigolote, violente, compatissante, impitoyable : cette Harley est un joyau aux multiples facettes qui scintille à chaque page. Ses nombreuses contradictions font d'ailleurs que le personnage n'est pas unidimensionnel, quitte parfois à flirter avec l'incohérence quand l'Harlequine se montre tantôt psychopathe tantôt redresseuse de torts, tantôt hyper-violente et tantôt tout sucre et miel. Ce n'est pas une mince affaire pour des scénarises de jongler avec tous ces attributs opposés et le couple Conner/Palmiotti s'en sort pourtant haut la main. Nettement plus "light" et fun que Suicide Squad, la série crée un véritable microcosme récréatif autour de Miss Quinn qui trône en son centre telle une déesse de la déconne : entre l'immeuble de Brooklyn dont elle est propriétaire peuplé de locataires croquignolets (dont certains sont de de vrais monstres de foire et même un extraterrestre), la maison de retraite où elle officie sérieusement en tant que Dr Harleen Quinzel, l'arène du Skate Club où l'on organise des matchs hyper-violents dignes de Rollerball, une échappée belle vers la Californie ou un road trip dans le désert avec ses copines Poison Ivy et Catwoman (wow... quelle affiche de rêve), Harley "Davidson" Quinn fait vrombir une rutilante mécanique. La série mêle ainsi tranches de vie et événements "bigger than life" sans se soucier de développer une véritable intrigue au long cours dans laquelle son héroïne serait (emm)mêlée. Encore une fois, au nom de cette liberté que se permettent les auteurs, l'ensemble ressemble plutôt à un patchwork kaléidoscopique qui se tisse au fil de l'inspiration du moment. Une inspiration qui faiblit parfois mais qui retrouve assez rapidement sa vigueur à l'épisode suivant. Graphiquement, on est également ici bien loin de l'ambiance de Gotham et sa nuit prépondérante : les planches explosent de couleurs et le dessin - particulièrement celui de l'excellent Chad Hardin, dessinateur principal de la série - est à la fois dynamique, expressif et très détaillé. Je regrette un peu que Harley a rarement la même tête d'une case à l'autre mais il faut dire que le nombre impressionnant d'expressions qu'elle arbore - reflet de sa grande instabilité émotionnelle, passant par exemple du rire à la tristesse en cinq secondes - peut expliquer ce résultat fluctuant. C'est en tout cas un coup au but et au coeur en ce qui me concerne, tant je prends de plaisir à lire cette série qui s'apparente en fait davantage à des séries Marvel tels que Deadpool ou Spider-Man (le duo de scénaristes ayant, comme de juste, travaillé sur ces deux icônes) et change ainsi agréablement de l'atmosphère anxiogène et le propos plus sérieux de Batman. Allons... ne fais pas la gueule, Batou ! Je t'aime aussi, tu sais. Mais j'ai parfois envie de m'aérer la tête.
Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant aimé un comic moderne ! En effet, je trouve que de nos jours les comics de super-héros prenent un peu trop au sérieux et qu'on a droit à des trucs sombres. Ce n'est pas le cas ici avec Harley Quinn qui fait une grande place à l'humour et qui ne se prend jamais au sérieux. J'adore le personnage d'Harley Quinn et j'avais bien hate de la voir évoluer en solo. Le Joker n'est pas très présent dans ce premier tome et on voit surtout Poison Ivy ainsi que des nouveaux personnages. Il faut dire qu'elle ne vit plus à Gotham, mais à New York. D'ailleurs le seul reproche que je puisse faire à cette série c'est que j'aurais bien aimé la voir interagir avec des personnages que je connais comme Batman ou des supervilains comme Double Face ou le Pingouin. Mais bon j'aime tellement sa relation avec Poison Ivy que ce détail ne me dérange pas trop. J'aime bien aussi comme Harley Quinn ne joue pas les super-villaines dans ses aventures et essaye surtout de faire le bien même si sa manière de faire le bien est un peu différente de la norme. L'humour m'a bien fait rire et franchement c'est à lire si on aime le personnage. Pour ce qui est du dessin, je commence à m'habituer au style moderne des comics et donc ce ne m'a pas trop derangé. Je le trouve bien dynamique. Il est à note que dans la première histoire plusieurs dessinateurs ont illustré une page chacun (dont Bruce Timm) et le résultat est intéressant.
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