Des aventures pour les vrais bonhommes
Un détournement des récits de genre dans le plus pur style punk indé…100% testo, 100% couillo !
AAARG! Les petits éditeurs indépendants Une histoire de famille
L’univers des Frères Guedin se partage entre l’humour, le sexe et la bizarrerie. Ce livre ne déroge pas aux mauvaises habitudes des deux enfants terribles, qui signent quatre histoires loufoques, où la parodie de récits de genre (pirates, aventure, horreur...) est souvent prise pour décor. L’absurdité et le surréalisme n’effraient pas les Guedin qui en usent et abusent sans limites. Résultat : des histoires complètement barrées.
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| Date de parution | 15 Octobre 2015 |
| Statut histoire | Histoires courtes 1 tome paru |
Les avis
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Bonjour à tous, Ici à l'évidence on a une BD estampillée indé qui s'en prend à la BD américaine des années 50, qui la retourne et la détourne pour en faire quelque chose de vraiment drôle à mon avis. Il y a 4 histoires de genres (policier, aventure de pirate, de guerre et fantastique) et il faut bien avouer que les auteurs se sont bien lâchés dessus. En ce qui me concerne, plutôt à la recherche de ces petits bijoux ovniesques qui remuent l'estomac et la glotte, je n'ai pas été déçu le moins du monde. Bref, ça fait du bien ! Préférer un album d'Edika ou même le comparer avec cette album fait montre d'un tout petit manque de références en la matière.
Je ne connaissais rien de l’éditeur indé AAARG ! avant cette BD ovniesque qui m’a fourni l’occasion de le découvrir. Autant le dire d’emblée, je ne suis pas rentré dedans. Contrairement à ce qui est annoncé sur le site de l’éditeur, je n’ai trouvé ça ni drôle, ni d’une « totale solidité narrative ». « Barré » ça ne fait aucun doute, oui. Cela plaira peut-être à ceux qui apprécient les histoires foutraques agrémentées d’humour « pipi-caca-popo », qui d’après moi tombe le plus souvent à plat. En fait, c’est comme si les auteurs, les frères Guedin donc, avaient laissé libre cours à leurs fantasmes érotiques les plus déglingués sous un paravent de surréalisme punk-hétéro, à mi-chemin entre déglingue absconse et branchitude crade, sous la caution valeureuse de Catherine Ringer en tant que marraine. Hélas, ce n’est pas parce que c’est décalé que c’est drôle ou révélateur d’une qualité quelconque. Le dessin en noir et blanc, entre Pierre la Police et Charles Burns, recèle des aspects intéressants dans son étrangeté et sa difformité plus ou moins voulue, mais malheureusement passe au second plan devant la médiocrité du récit et cet humour certes grinçant mais pas aussi jubilatoire qu’il le devrait. Cela étant, mon avis reste très personnel, et l’ouvrage pourra plaire aux adeptes de cet univers. Mais pour ma part, quitte à choisir, autant se faire un bon vieil Edika des familles… Maintenant, je sais que AAARG ! LA revue met volontiers Charles Burns à l’honneur, un auteur dont j’apprécie le travail. Ce qui me fait dire que je reste ouvert à d’autres publications de cet éditeur.
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