J'ai tué François-Ferdinand Archiduc d'Autriche

Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)

Le complot qui a déclenché la première guerre mondiale


1914 - 1918 : La Première Guerre Mondiale [EX] Yougoslavie

Belgrade 17 mars 1914. Gavrilo et Ned se retrouvent au café. Ils sont jeunes, exaltés, serbes et proprets. Ils s'exaspèrent de l'arrogance de l'Autriche vis-à vis de la Bosnie et de la Serbie. Ils vont rejoindre une poignée de conspirationnistes et se proposer pour assassiner l'archiduc François-Ferninand.

Scénario
Dessin
Couleurs
Editeur / Collection
Genre / Public / Type
Date de parution 02 Septembre 2015
Statut histoire One shot 1 tome paru

Couverture de la série J'ai tué François-Ferdinand Archiduc d'Autriche © Vents d'Ouest 2015
Les notes
Note: 2.2/5
(2.2/5 pour 5 avis)
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23/11/2015 | Canarde
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Par Gaston
Note: 2/5
L'avatar du posteur Gaston

Un one-shot sans grand intérêt. Il faut dire que j'ai lu il y a quelques années l'excellent ''Gavrilo Princip'' qui raconte aussi la vie de l'assassin de l'archiduc et durant ma lecture je n’arrêtais pas d'avoir des souvenirs de cette oeuvre qui m'a grandement touché et donc cet album partait déjà avec un désavantage. J'avais l'impression de déjà tout connaitre sur cet homme et que ce one-shot ne m'apprendrait rien de nouveau. J'ai tout de même essayé de lire cet album sans préjugé, mais très vite je me suis ennuyé. Le dessin est pas mal, mais le scénario est vraiment chiant à lire. Cette BD a le même défaut que plusieurs bandes dessinées historiques que j'ai lues: le traitement de l'événement est froid. Je n'ai ressenti aucune émotion alors que c'est tout de même un des événements les plus marquants du 20ème siècle vu que cet assassinat va déclencher la première guerre mondiale. Le contexte historique n'est pas vraiment approfondi. J'ai presque eu l'impression qu'on suivait une bande de copains qui avaient envie de faire les 400 coups pour s'amuser. Bref, lisez plutôt ''Gavrilo Princip''.

15/01/2020 (modifier)
L'avatar du posteur Agecanonix

Bon ben voila, j'ai lu les volumes de cette collection J'ai tué, et pour l'instant, des 3 albums dispo, c'est J'ai tué Philippe II de Macédoine qui reste le plus réussi parce qu'il fait vraiment comprendre au lecteur les causes profondes qui poussent à ce meurtre. Dans cet album, je n'ai pas eu cette impression, les auteurs décrivent la préparation de l'attentat contre l'archiduc, mais le plan semble tellement répété par des amateurs qu'il en devient embrouillé, et surtout on ne nous éclaire pas assez sur les raisons essentielles qui poussent ces 3 pauvres types à commettre un acte dont ils ne sont même pas conscients de ce qu'il va déclencher : la Première guerre mondiale qui va sombrer dans la plus effroyable tuerie avec ses 8 millions de morts et des dommages irréparables. Le principe de base était bon, mais le développement m'est apparu long et un peu confus ; comme beaucoup, je connaissais cet assassinat et son auteur Gavrilo Princip, mais j'aurais voulu en savoir plus, savoir qui il était et ce qui l'a véritablement conduit à ce geste fatal qui a conditionné la guerre. Bref, j'en ressors en ayant l'impression de n'avoir pas appris grand chose, rien d'essentiel en tout cas, je n'ai qu'un semblant de réponse. De ce côté, l'exercice était plus réussi dans François-Ferdinand. C'est dommage pour le dessin que je trouve très joli, le style est clair, propre et lisse, bien documenté sur l'époque, c'est la narration qui cloche, et le simili portrait de ces 3 étudiants donne d'eux une image fébrile qui ne colle pas avec la violence de l'acte, c'est peut-être ça qu'il fallait expliquer.

01/06/2016 (modifier)
Par Erik
Note: 2/5
L'avatar du posteur Erik

J’ai été particulièrement déçu par ce titre qui reste très linéaire. Il faut dire qu’après avoir lu l’excellent J'ai tué Abel, on ne peut que déplorer le manque d’imagination dans la mise en scène. Il faut dire également que ce meurtre a été très bien détaillé dans deux œuvres concurrentes parues ces deux dernières années (notamment Gavrilo Princip et François-Ferdinand). J’ai eu l’impression de lire la même chose. Seul le graphisme paraît le petit plus car c’est bien dessiné. Cependant, les scènes décrites ne me paraissent pas réalistes de l’époque car trop propres. Sur un plan historique, je suppose que c’est un sans faute mais j’attendais autre chose, une autre interprétation. Bref, ce titre n’apporte rien dans ce contexte particulier. Comme dit, c’est la troisième bd exactement sur le même sujet. Voilà, il faut bien un raté dans les séries concepts.

09/03/2016 (modifier)
Par Blue Boy
Note: 3/5
L'avatar du posteur Blue Boy

Ce volume de la collection "J'ai tué" nous propose de suivre l’auteur de l’assassinat de l’héritier du trône austro-hongrois, l’archiduc François-Ferdinand d’Autriche, et de son épouse, quelques mois avant l’événement qui fut l’élément déclencheur de la Première guerre mondiale. Si l’initiative de Vent d’Ouest est passionnante, que retenir de cette bande dessinée dédié à Gavrilo Princip ? Au fond pas grand-chose par rapport au souvenir que le commun des mortels aura gardé de ses leçons d’Histoire au lycée. Elle consiste à retracer le parcours de l’étudiant nationaliste, depuis le jour où il apprend la venue de l’héritier du trône austro-hongrois en Bosnie jusqu’à l’assassinat de ce dernier. Patriote convaincu, le personnage apparaît plus falot que déterminé, et l’exploration de sa personnalité demeure très superficielle, au même titre que ses complices dont le plus marquant est juste présenté comme le gaffeur de service... De la même façon, la narration, certes objective, consiste en une succession froide et un peu ennuyeuse des allers et venues des protagonistes, matinée d’anecdotes sans grand intérêt. Le dessin d’Héloret est quant à lui très sage, se bornant à dépeindre un environnement propret, presque idéal, à mille lieux des horreurs de la « grande boucherie » qui allait bientôt ensanglanter l’Europe et le monde. Dans la lignée d’un académisme réaliste, il demeure agréable à l’œil et bénéficie d’une jolie mise en couleurs avec une utilisation réussie de l’aquarelle notamment pour les paysages. L’autre qualité du récit, c’est qu’il évite tout parti pris (Gavrilo Princip a toujours été considéré comme un héros dans son pays), mais rien de mémorable n’en ressort réellement pour en faire une lecture hautement recommandable. Un ouvrage qui plaira probablement aux amateurs d’Histoire, mais reste en deçà de ce que l’on aurait pu en attendre.

05/12/2015 (modifier)
Par Canarde
Note: 2/5
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Mièvre. Une conspiration de jeunes exaltés racontée comme une ballade en bord de Marne. Redingotes et chapeaux, lumière printanière, visages sans personnalité, pas de femmes, pas de vieux, pas d'épaisseur, en fait. Tout se décide comme sur un coup de tête, avec le soutien d'une bande d'allumés aux allures de Klu-Klux-Klan (rituels ridicules, visages dissimulés). Je suppose que c'est un rapprochement avec les illuminés barbus d'aujourd'hui (bêtise, désœuvrement, sentiment revanchard...). Mais les visages manquent cruellement d'épaisseur, et le scénario encore plus. L'histoire semble interminable, on n'en comprend pas vraiment les justifications, tout cela semble absurde, on ne s'identifie pas du tout aux terroristes, mais pas non plus aux forces de l'ordre. On est contraint de suivre le périple de trois petits cons sans caractère vers un assassinat qu'on sait inéluctable mais dont les tenants et aboutissants (politiques ou personnels) nous sont dissimulés. Bref passez votre chemin.

23/11/2015 (modifier)