Ninn
Ninn fut découverte tout bébé dans le métro parisien par deux ouvriers effectuant des réparations sur les voies. Aujourd’hui, Ninn a onze ans et le métro est son univers. Curieuse de nature, ses pas la mèneront dans une mystérieuse rame : la ligne noire.
Autour du rail Consensus sur une BD La Vie sous terre Les petits éditeurs indépendants Paris
Ninn fut découverte tout bébé dans le métro parisien par deux ouvriers effectuant des réparations sur les voies. Aujourd’hui, Ninn a onze ans et le métro est son univers. Elle en connaît le moindre recoin et s’y sent comme chez elle. Mais en dépit de sa joie de vivre, Ninn se pose mille questions. D’où vient-elle?? Quels sont ces souvenirs lointains et incompréhensibles qui hantent ses souvenirs, elle qui n’a jamais mis le pied hors de Paris?? Pourquoi voit-elle, depuis peu, des essaims de papillons parcourir les galeries, invisibles aux yeux de tous sauf aux siens?? Toutes ces questions la taraudent, d’autant qu’une sourde menace la traque sans répit…
Scénario | |
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Genre
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Public
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Date de parution | 02 Septembre 2015 |
Statut histoire |
Série en cours
6 tomes parus
Dernière parution :
Plus de 2 ans
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Les avis
J'ai vraiment beaucoup apprécié cette série tout public. Jean-Michel Darlot a su créer un double univers fantastique : celui du métro parisien et celui d'un monde parallèle qui lui est relié, Les Grands Lointains. Ces deux mondes sont mis en contact grâce à Ninn bébé trouvée au fin fond d'une ligne obscure et élevée par deux papas adoptifs. Darlot propose de façon délicate une vision engagée de l'univers familial et amical de Ninn. Mais la trouvaille est le sympathique Tigre de Papier, "gastronome, nyctalope et polyglotte" qui a le don de passer de l'état de pliage d’origami à celui de guide protecteur de notre héroïne. Classiquement Ninn possède une destinée que l'on va découvrir au cours des six albums. Chaque album apporte son lot de surprises sur la thématique du souvenir, du rêve et des idées (sombres). Le scénario nous conduit de façon très adroite à une lutte du Bien contre le Mal en nous renvoyant à des épisodes tragiques ou des idéologies nauséeuses. L'originalité du récit est de rendre hommage à un écrin inattendu en nous immergeant dans le dédale insoupçonné du métro parisien. Les auteurs en profitent pour rendre un hommage appuyé à tous ces hommes du début du XXème siècle qui ont su bâtir un tel réseau. Des ouvriers aux ingénieurs Darlot évoque la formidable réussite que représente cet ouvrage. Une mention particulière est faite pour le père du métro, Fulgence Bienvenüe qui revit ici sous les traits de Fulgence Malvenüe. Chaque épisode propose une intrigue bien construite autour d'une anecdote fantastique que les auteurs savent rendre crédible. Nous passons du tangible à l'intangible avec une grande dextérité ce qui rend les récits fluides, vivants et créatifs. Le trait de Pilet soutient à merveille la progression du récit. Il réussit à faire cohabiter un monde industriel de machineries ou d'architectures en fer avec un monde de poésie sur des épisodes du passé très touchants. La mise en couleur participe à la grande réussite de cette série en proposant des variations de lumières et de tons qui rendent étincelants ces univers de couloirs ou de tunnels. Une très belle lecture pour tous.
Je n’ai lu pour le moment que les trois premiers tomes (les seuls que j’ai pu avoir sous la main pour le moment), et j’ai globalement bien apprécié cette série. S’il y a bien une histoire qui se développe sur le long terme, chaque album pourrait presque se lire séparément, tant il traite d’une aventure différente, ajoutant un peu de mystère à l’univers plus ou moins inquiétant dans lequel Ninn se meut. Univers que nous découvrons en même temps qu’elle. J’ai déjà bien aimé les décors qui habillent cette série. Un Paris très bien reconstitué, et surtout tout l’univers du métro (n’est-ce pas lui finalement, le personnage principal ?) – des sculptures de Guimard en passant par les couloirs de certaines stations, des fantasmes autour des stations abandonnées en passant par quelques clins d’œil (comme ce personnage au nom de Fulgence Malvenüe, singeant le nom du créateur de la première ligne de métro, qui donne son nom à la gare de Montparnasse). Autour de Ninn, héroïne pleine de fraicheur et de courage, attachante, gravitent des personnages secondaires récurrents et sympathiques – ses deux « oncles », une vendeuse de journaux, ses deux copains de classe et d’aventure, mais aussi ce tigre de papier et de chair, etc. Le fantastique intègre la réalité agréablement, et un zest de poésie parfume le tout avec réussite. J’ajoute que le trait semi-réaliste de Pilet est pour beaucoup dans la fluidité de la lecture. Son dessin colle bien aux scénarios concoctés par Darlot. L’adulte que je suis a bien apprécié la lecture de ces albums, qui s’adressent à tous les publics. Même si les cœurs de cibles sont sans doute les jeunes adolescents (achat fortement recommandé pour les CDI de collège à mon avis !). Une chouette série !
J'adore ces histoires de stations de métro abandonnées. Cela s'inspire d'ailleurs de faits réels provenant de lignes fantômes de métro parisien pour s'enfoncer par la suite dans un récit totalement fantastique teinté également de poésie. Je dois dire que la magie a opéré grâce à une mise en scène assez crédible. Ce n'était pas gagné d'avance mais je reconnais une belle réussite en la matière. Le glissement vers le fantastique se fait par petites touches. On suit avec plaisir les aventures de la petite Ninn à la recherche de ses origines. Les dessins sont réellement de toute beauté. On est assez vite pris dans l'histoire et c'est sans doute grâce à ce graphisme particulièrement soigné. Je reconnais presque toujours une bd quand elle est réussie. On dit que je suis avare de 4 étoiles. Pas cette fois-ci car c'est amplement mérité.
Encore une bonne surprise en jeunesse avec cette série que je ne découvre que maintenant Sorti en septembre 2015, le tome 1 pose les bases d'un récit d'aventure urbain contemporain où le fantastique s'invite tranquillement mais sûrement pour nous entrainer dans les sombres recoins du métro parisien grâce à la curiosité de notre jeune héroïne Ninn. Jean-Michel Darlot a en effet très bien construit son récit, qui, s'il n'a rien de révolutionnaire en soi, fonctionne très bien grâce à un personnage principal très attachant, des mystères plein de surprises, et ce métro parisien qui devient presque un personnage en soi. Ajoutez à ce la le dessin très réussi de Johan Pilet qui donne vraiment vie à cette jeune Ninn trépidante, dans un Paris actuel très bien rendu et tout cela prend corps de façon naturelle pour nous offrir un moment de lecture tout en fraicheur, en dynamisme et plein d'aventure pour notre plus grand plaisir ! Une série que je recommande chaudement et dont j’attends impatiemment la suite !
Un cadeau épatant pour un jeune adolescent! C'est le dessin qui est particulièrement séduisant : vif, agréablement coloré et éclairé, il donne du caractère à chaque personnage, et lui offre un paysage plein de vérité. L'idée de départ, peu originale, met en scène le monde normal et urbain, sur lequel les portes d'un autre monde s'ouvrent... dans les galeries du métro. Cet intérêt pour le métro, lui, est peu habituel, et bien servi par le dessin. Un autre fil conducteur est le personnage principal, Ninn, petite fille qui se sent différente, parce qu'elle est une enfant trouvée, élevée, qui plus est, par un couple improbable d'aiguilleurs de la RATP, aidés d'une tenancière de kiosque à journaux. Par moments, on se demande si ce n'est pas une commande de la ville de Paris! Le troisième ingrédient ouvrant sur le monde exotique et bien-sûr le tigre de papier, offert par un chasseur de papillon... Bref c'est très sympathique.
Dans la lignée des « Carnets de Cerise », voici Ninn : jeune orpheline retrouvée dans le métro parisien et à qui vont arriver des aventures peu ordinaires. Moins littéraire et plus orientée vers le fantastique, cette nouvelle série signée Johan Pilet et Jean-Michel Darlot s’adresse aux jeunes adolescents mais plaira à un bien plus large public (dont je fais partie, c’est tout dire). La trame générale est classique. Prenez une jeune orpheline, aventurière et bornée, qui ignore tout de ses parents, une zone emplie de mystères et de légendes (une rame de métro dans le cas présent), un ange-gardien animalier franchement féérique (je ne vous en dis pas plus, c’est une des très bonnes idées de cet album) et vous obtenez un récit dans la lignée d’un Harry Potter ou du Monde de Narnia (pour prendre deux références ultra-connues). Pour que la sauce prenne, ce type d’univers doit receler de suffisamment d’originalité et de dynamisme pour occulter l’aspect convenu de la trame générale. Et c’est bien le cas présentement. Honnêtement, je ne me suis pas ennuyé une seconde. La petite Ninn est attachante, les adultes qui l’entourent ne sont pas étouffants, le métro –théâtre de ce premier tome- apporte sa part d’originalité tout en nous en apprenant un peu plus sur ce singulier univers. Jean-Michel Darlot semble réellement passionné par le métro parisien et sa connaissance des lieux nous permet d'en apprendre beaucoup tout en nous amusant. Il est également notable que l'aspect fantastique du récit n'est amené que très progressivement, nous permettant ainsi de réellement entrer dans un nouvel univers. Le dessin de Johan Pilet est excellent ! Dynamique, expressif, très lisible, rond, c’est tout simplement parfait pour ce type d’aventure. De plus les décors ne sont pas oubliés, et c’est heureux tant le métro parisien est un acteur essentiel dans ce premier tome. Une série jeunesse à suivre de très près ! Et si vous cherchez quoi offrir à un(e) jeune adolescent(e) pour les fêtes de fin d’année, voici peut-être de quoi la satisfaire.
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