Olympia
Avec Olympia, découvrez un ouvrage posthume et patrimonial sur la bande dessinée française dans les années 1980 : une première bande dessinée en noir et blanc de Philippe Bertrand. (texte de l'éditeur)
1919 - 1929 : L'Après-Guerre et les Années Folles Allemagne Les années (A SUIVRE) Séries avec un unique avis
Olympia – fille du comte von der Goltz, théosophe et gouverneur de la Courlande, région envahie par les bolcheviques en 1919 – est envoyée par son père à Berlin. Beauté à la Louise Brooks, elle est prise en charge par des amis prussiens. Elle tombe amoureuse d'Helmuth, membre des corps francs qui combattent la révolte spartakiste, et s'engage à son côté comme infirmière contre les communistes. Ses nombreuses autres aventures amoureuses et politiques la mèneront à Vienne, à Rome et à Paris. Un document historique fascinant sur l'Allemagne de Weimar.
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Date de parution | 27 Novembre 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Œuvre de jeunesse de Philippe Bertrand, Olympia est paru dans le journal « A Suivre » au cœur des années ’80. Les éditions Dargaud ont l’idée saugrenue de l’éditer en album 30 ans plus tard. A titre personnel et malgré tout le talent du véritable artiste qu’est Philippe Bertrand, je pense qu’ils auraient pu s’abstenir. Ce récit est, en effet, incroyablement daté, fondamentalement inintéressant (sauf pour qui voudrait analyser le dessin de Philippe Bertrand à ses débuts), extrêmement décousu. Philippe Bertrand nous offre cependant des planches marquées par son style esthétique et racé, mais ici avec une parenté avec Jacques Tardi. Son attirance vers un érotisme guindé est déjà flagrante même si l’album est encore relativement soft de ce point de vue. Le scénario, son découpage et ses dialogues, sont, comme je le disais, les points les plus négatifs du présent album. Sans intérêt et décousu, le récit qui nous est offert nous entraîne pourtant dans une époque et des lieux historiquement intéressants (l’Allemagne et l’Autriche des années ’20) mais au travers de péripéties répétitives. Les personnages nous apparaissent distants, froids, quasi désintéressés face aux événements : un jeu d’acteur à la Eugène Ionesco, pour prendre une comparaison théâtrale. A réserver aux grands fans de l’artiste et aux nostalgiques de ce type de bd typée esthétisme des années ’80. Enfin, devoir afficher sur la couverture que la préface est signée Enki Bilal n'est pas un signe de sérénité de la part de l'éditeur. S'il était convaincu de la qualité de l'album, je pense qu'il n'aurait pas eu la tentation de mettre autant en avant ce fait des plus anecdotiques.
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