Dérangés

Chassés-croisés autour de l'art...
Folie Les petits éditeurs indépendants Milieux artistiques
Dérangés est une histoire en trois actes où l'on suit la descente aux enfers d'un gardien de musée, la vie transformée de Nenad à la vue d'une œuvre d'art et celle de Judith, une insomniaque qui ne peut plus démêler ses rêves de la réalité. Un drôle de chassé-croisé... .
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Date de parution | 20 Novembre 2015 |
Statut histoire | 1 tome paru |
Les avis


Je suis totalement passé à coté de cette bande dessinée ! Donc si je comprends bien l'auteure montre la relation entre les personnages et des objets et comment cela les rend fous. C'est le genre d'histoire où je ne sais pas du tout où voulait en venir l'auteure. Il faut dire que je me suis ennuyé rapidement et que peut-être que je n'étais pas assez concentré, mais il faut dire qu'il n'y a rien qui m'a intéressé et je n'ai pas envie de me creuser davantage la tête pour comprendre un truc que je n'ai pas aimé. Il reste le dessin sympathique, mais c'est peu pour sauver l'album d'un scénario inintéressant.

Du coq à l'âme ! Il y a des œuvres aussi dérangées que dérangeantes où les mots s'effacent derrière les images. Dérangés de Violaine Leroy, au titre évocateur, est de celles-ci. Elle agit sur le lecteur à son insu. Construit en trois actes, le récit met en situation trois individus marginaux torturés, qui ne se connaissent pas, et pour qui l'art a une forte emprise sur leur existence. Le gardien de musée ouvre l'histoire. Méticuleux, précis et maniaque, son quotidien est progressivement bousculé quand il perd la maîtrise des choses qui peuplent son appartement. Lorsqu'il rentre chez lui après sa garde, leur nombre, leur place, rien n'est pareil à ce qu'il a laissé en partant. Judith entre à son tour en scène. Insomniaque, sa perception du monde est subjective. Elle n'arrive pas à dissocier ses songes de la réalité, au point de ne pas discerner les visages de ceux qui l'entourent. Nenad vient ensuite compléter ce tableau surréaliste. Maçon retraité, sa vie est bouleversée par une illumination face à l'art contemporain. Tout sera dès lors pour lui prétexte à en devenir, au détriment de sa famille qu'il finit par délaisser. Empreint de tourments, leur quotidien est sujet à des digressions chimériques au tréfonds de l'esprit humain à la recherche d'un sens à l'existence. Leurs destins s'entrecroisent, se mêlent, jusqu'à atteindre l'apogée de ce voyage initiatique lors d'un dernier chapitre où, enfin réunies, les pièces du puzzle vont s'emboîter. Comme s'il était difficile de tenir le fil des événements, l'auteur les enchaîne en oubliant parfois des transitions en route. De cette façon, elle évoque les maux de l'âme ou l'incapacité des protagonistes à se concentrer. Elle emporte son public dans les méandres de la folie avec un récit dense et oppressant, malgré le minimalisme des dialogues. À travers cette épopée immersive, Violaine Leroy interroge l'impact que la création artistique peut avoir sur l'être humain. Tel l'art pouvant être insaisissable, les parcours des personnages le sont aussi. Souvent dépassé par l'histoire, le lecteur erre dans leurs péripéties en ressentant leurs souffrances. Les nombreuses pages s'avalent d'une traite tant il nous faut obtenir des réponses et saisir ces sentiments qui nous sont étrangers. Le dessin, quant à lui, aiguise les sens du spectateur en jouant avec les émotions. L'anarchie du trait, la déconstruction des planches et le noir et blanc renforcent l'aspect angoissant, intriguant et hypnotisant de cette fable schizophrénique. Le travail incontestable réalisé concernant l'esthétisme de l'ouvrage a pour finalité que l'image l'emporte sur la narration. Les éditions de La Pastèque nous proposent encore une fois un objet particulier et énigmatique, intéressant, mais qui risque d'en déconcerter plus d'un. KanKr


Etrange bouquin... Il semble nous parler de l'influence de l'art sur les personnes, au travers de l'histoire de trois personnages très différents, mais dont le destin est lié à l'art, et au musée où ils se croisent. Dérangés parle donc de l'esprit quelque peu chahuté de ces trois personnages, jusqu'à basculer dans la folie, mais aussi, pour l'un d'entre eux, d'objets de son quotidien qui semblent prendre vie pendant son absence et sont donc dérangés à chaque fois qu'il rentre chez lui en revenant du travail. Ce genre de récit n'est pas trop ma tasse de thé. je me sens oppressé, mal à l'aise par ce kaléidoscope de sensations, de textures, de formes, de situations, qui m'échappent. C'est cet état de sidération qui caractérise aussi ces personnage, mais lorsqu'un récit me perd, je ne trouve pas de quoi me raccrocher aux branches, et je glisse dans des abymes d'incompréhension... Il y a peu de dialogues dans cet album pourtant très dense dans son propos, mais cela ne suffit pas à mes yeux, malgré la recherche esthétique de l'auteure qui évoque immanquablement l'onirisme. Je suis passé à côté.
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