Kinderland
Avec verve et humour, Mawil raconte l'Allemagne de l'Est de son enfance, jusqu'à la chute du Mur.
1961 - 1989 : Jusqu'à la fin de la Guerre Froide Allemagne Auteurs allemands Berlin
Berlin-Est, 1989. À l'ombre du Mur, la bataille fait rage. Mirco le trouillard et Torsten le rebelle affrontent les brutes du collège dans un match de ping-pong épique. Smashant les balles comme s'il y allait de leur vie, ils ne voient pas que le monde qui les entoure s'apprête à s'écrouler. Texte: L'éditeur
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Date de parution | 14 Novembre 2014 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
Berlin-Est juste avant la chute du mur. On le sent se fissurer, aux quelques allusions diffuses de fuites vers l’Ouest (ou de préparation à cette « évasion/trahison »). Mais l’essentiel est ailleurs, car Mawil nous parle sans doute de sa jeunesse. Nous suivons donc des jeunes d’un quartier de Berlin-Est, leurs chamailleries – qui du coup ne se différencient pas trop de celles opposant des gamins de l’autre côté du rideau de fer. Les seules touches « politisées », qui nous font prendre conscience qu’on est bien encore officiellement dans la guerre froide, ce sont ces allusions à la propagande pour mettre en avant les pionniers (l’une des professeurs en fait son leitmotiv), les rituels et prières qui doivent se faire discrètement. Et puis, assez brutalement pour les protagonistes (mais après tout, qui l’avait réellement vu venir ?), le mur s’écroule au début de novembre 1989, ce qui accélère le rythme sur les dernières pages, comme si ce choc marquait presque la fin de l’enfance du personnage principal, Mirco, mais aussi la fin de l’histoire, qui se conclut assez sèchement je trouve. Pour le reste, ça se laisse lire agréablement, plutôt vite malgré une pagination conséquente. Rien de mémorable, mais une lecture sympathique.
Les années spoutniks, mais derrière le rideau de fer. Comme dans les années spoutniks, la vie des enfants est émaillée de bagarres qui succèdent à des matchs endiablés, mais ici c'est le ping-pong qui remplace le foot. Les différences culturelles sont moins rigolottes, ce sont les familles catholiques clandestines contre les méchants communistes enfermés dans leurs rituels et leur lugubre Stasi. Chez Baru , la verve des enfants et des parents, les odeurs de polente, les appels des mères par les fenêtres donnent un aspect truculent, où l'approche politique et sociale est vraiment incarnée. Ici c'est plus soft, les couleurs sont vives, les bouilles joufflues et approximatives mais le propos est moins attachant malgré tout. peut-être plus merkellien ...D'ailleurs, un des personnages s'appelle Angela Werkell : une grosse blonde qui a toujours raison.
L'histoire se passe en Allemagne de l'Est juste avant la chute du mur de Berlin. On suit Mirco qui est un garçon timide qui est un peu la tête de Turc de sa classe. On suit sa vie, notamment a l'école où les jeunes aiment jouer au ping-pong et où Mirco est victime de brutes. Il va petit à petit se lier d'amitié avec un garçon un peu rebelle et ensemble ils vont faire plein de matchs de ping-pong ! J'ai trouvé l'histoire sympathique même s'il y a des longueurs et j'ai mis un peu de temps pour trouver le récit intéressant. Les informations sur la situation en Allemagne de l'Est sont peu nombreuses, mais il faut dire qu'on suit la vie d'un enfant donc on voit surtout la propagande à l'école et quelques scènes donnent une idée de comment a pu être la vie avant la chute du mur (notamment lorsque le père ramène un téléphone à la maison). J'ai trouve le graphisme agréable a l'oeil. Un bon one shot qui fait passer le temps.
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