Léonard de Vinci
En 1516, le roi François Ier fait venir de Florence le célèbre peintre Léonard de Vinci. Sur place, le jeune apprenti Lorenzo questionne son maître sur le portrait d'une femme qu'il a entamé. Le génie lui livre différentes versions et Lorenzo décide de mener l'enquête pour percer le mystère de la Joconde.
1454 - 1643 : Du début de la Renaissance à Louis XIII Léonard de Vinci Peinture et tableaux en bande dessinée
1516. Le roi François Ier, qui cherche à ajouter encore à son prestige, fait venir de Florence le célèbre peintre Léonard de Vinci. On chuchote que le souverain a fait aménager un passage souterrain entre son château et le Clos Lucé où réside le génie de la Renaissance. Sur place, Lorenzo, le jeune apprenti du maître, l’interroge sans relâche sur l’un de ses portraits commencé à Florence en 1503 : le sourire de Mona Lisa. Léonard, qui s’amuse de la curiosité de son élève, lui livre alors différentes versions de son œuvre qui correspondent à autant de moments particuliers de son existence. Selon ses dires, il pourrait aussi bien s’agir : d’un autoportrait travesti ; du portrait de l’un de ses amis ; du portrait de sa mère ; ou de celui d’une certaine Lisa Del Giocondo... Dès lors, Lorenzo mène l’enquête : quel est donc le mystère de la Joconde ? Réussira-t-il à démasquer Léonard, ce génie plus rusé qu’un renard ?
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Date de parution | 26 Août 2015 |
Statut histoire | One shot 1 tome paru |
Les avis
N'étant pas passionné par la peinture, j'ai lu peu d'albums de cette collection, 3 seulement (David, Toulouse-Lautrec et Renoir), mais celui-ci m'intéressait particulièrement pour son cadre historique que je connais très bien et pour ses personnages. Je suis venu de nombreuses fois en Touraine et j'ai visité 2 fois le manoir du Clos-Lucé (dans l'album appelé manoir du Cloux, son ancien nom), en 1988 (époque où je ne faisais pas de photo) et surtout en 2014 où j'ai pu prendre plein de photos. C'est un ravissant édifice gothique finissant de briques et de tuffeau typiquement tourangeau, ancien fief relevant du château d'Amboise (situé à 800 m), racheté par le roi Charles VIII pour en faire une résidence d'été afin d'échapper à la cour d'Amboise. Si cet édifice est tant célèbre de nos jours et fait l'objet d'une visite presque obligatoire lorsqu'on vient visiter le château d'Amboise, c'est qu'il fut mis à disposition de Léonard de Vinci en 1516 lors de sa venue en France à la demande de François Ier. Le grand homme y passera les 4 dernières années de sa vie et y mourra en 1519. La visite est intructive non seulement pour son intérieur, on y voit la chambre de Léonard et l'amorce du souterrain qui communiquait avec le château d'Amboise (et qu'empruntait le roi), mais c'est aussi un centre d'interprétation de l'univers de Léonard, dont une vingtaine de maquettes de ses inventions ont été réalisées en miniature et semi-miniature (on voit notamment des engins volants et une sorte de tourelle à canons rotative, ancêtre de nos tanks modernes). Cet album présente donc un intérêt particulier pour moi qui aime cette période de l'Histoire en Touraine, mais il ne s'agit que d'un mini biopic romancé et très partiel centré avant tout sur ces 4 dernières années de la vie de Léonard passées à Amboise dans ce manoir. En dehors des événements historiques relatifs à cette période, les auteurs développent une intrigue autour de la Joconde sous forme de mystère, tableau le plus célèbre du grand maître italien et qui fascine encore pour ce regard et ce sourire énigmatiques. On assiste à diverses versions sur la création du tableau, elles suscitent un certain intérêt même si j'en connaissais au moins une. La séquence où Léonard et son élève quittent l'Italie et traversent les Alpes à dos de mulet pour rejoindre la Touraine, est intéressante, j'ignore si elle est vraie, mais on n'ose penser au malheur survenu si le mulet avait glissé avec son précieux chargement, le monde aurait été privé d'un trésor inestimable. A noter que le tableau fut acquis par François Ier pour la somme de 4000 écus d'or, somme considérable à cette époque. D'après ce que j'ai constaté dans les albums que j'ai lus sur les peintres de cette collection, ils ne relatent pas un biopic entier mais s'intéressent à un moment important ou insolite de leur existence, la période choisie ici est donc parfaite. Le seul petit ennui, c'est une sorte de frustration à la fin, on a comme l'impression d'un récit inachevé ou de ne pas avoir eu la réponse qu'on souhaitait, mais j'ai trouvé l'évocation très réussie. Le dessin contribue à cela d'ailleurs, il traduit bien l'ambiance de l'époque Renaissance, sauf que Olivier Pâques a changé de style ; sur Loïs, il était plus proche du style de Jacques Martin, ici il va vers une sorte d'épure, son dessin reste précis sur les décors, avec une bonne restitution du Clos-Lucé, mais sur les visages, c'est un peu moins bien, je trouve que le visage de François Ier n'est pas très ressemblant aux portraits qu'on connait de lui. A part ça, c'est un bon album.
Note: 2.5/5 Cet album raconte les dernières années de Léonard de Vinci, une fois rendu en France aux côtés de François 1er. Son intrigue tourne autour de la fascination qu'engendre la Joconde pour le Roi et pour un jeune apprenti que celui-ci a plus ou moins imposé à Léonard. Tous veulent comprendre le mystère de son sourire. C'est ainsi que Léonard va leur raconter successivement plusieurs histoires possibles expliquant l'origine de cette peinture et son mystère, sans jamais avouer s'il s'agit de la vérité ou d'un mensonge. Même si j'admire le personnage de Vinci et son oeuvre, je n'ai pas trop été convaincu par cet album que j'ai trouvé plutôt morne et peu passionnant. J'ai apprécié le réalisme et l'intérêt de sa reconstitution historique des derniers temps de l'artiste en France et de comment François 1er l'admirait et essayait de l'impliquer dans des œuvres ambitieuses tout en lui laissant toute la liberté qu'il souhaitait. Mais au-delà de ça, le récit est un peu ennuyeux. Les différents récits alternatifs de l'origine de la Joconde permettent d'avoir des visions superficielles et succinctes du passé de Léonard mais sans vraiment s'y attarder. Et j'ai trouvé assez décevant le fait que l'histoire finale, celle qui est sensée dévoiler le vrai mystère, ne soit rien d'autre que l'histoire classique que tout le monde connait sur le commanditaire et le modèle du tableau. Pas de surprise, rien de nouveau ni d'étonnant. Quant au dessin, j'ai trouvé qu'il manquait d'assurance dans son trait et que les visages des personnages n'étaient pas très gracieux. Bref, sur le plan du récit historique sur le propos des dernières années de Léonard de Vinci et d'une petite portion de son passé, c'est une BD pas mal, mais hormis cela elle n'a rien d'exceptionnel.
Voilà que la collection de Glénat sur les grands peintres s'attaque au plus illustre de ceux-ci à savoir Léonard de Vinci. C'est sans doute le titre le plus attendu. Le résultat ne parvient pas à briller. C'est toutefois correct mais sans le plus qui nous aurait permis de comprendre ce génial inventeur. Les auteurs s'attaquent au mythe le plus célèbre à savoir percer le sourire de la Joconde. Qui était Mona Lisa ? Toutes les théories seront délivrées au cours de cette épisode qui voit l'arrivée du vieux maîtres dans la Cour de François 1er. On a droit à l'auto-portrait travesti, celui de la mère ou encore de la maîtresse mais point de vérité absolue. Les auteurs ont pourtant voulu donner dans l'authenticité. Le dessin semble sans âme et le scénario est trop classique. Dommage pour décrire la personnalité de celui qui n'a jamais été oublié près de 500 ans après sa mort. Il fascine toujours encore tout comme le sourire de Mona.
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